Malgré une certaine Désorientation du lecteur
non voulue par l'auteure, nous pouvons souligner :
- cette poésie du débris et de la miette
- ces remontées par bribes de l'enfance pulvérisée
. Une audition de l'enfance : [lilas]1.[/lilas]
. Un jour peut-être, foison de langue [lilas]2.[/lilas]
. Ouvrir en grand la porte :
N‘y va pas. [lilas]3.[/lilas]
. Penser à vider la machine
…
« Attention » [lilas]4.[/lilas]
. Fiction, mon seul voile [lilas]5.[/lilas]
- ces inventions de vocabulaire :
. les feuilles tombelottent nos archives [lilas]6.[/lilas]
…
. le vent grondelotte sous l'arbre mort [lilas]6.[/lilas]
- et ces images :
" dans les débris les miettes
" homme-laine aux yeux de métal
" le temps ne rattrape pas ses chevaux
" trouble pas / le sommeil des ogres
" tenir… l'enfance par la racine
Les poèmes sont accompagnés des peintures sombres
débordantes de Michel Braun, qui tentent de se cadrer
sur les poèmes.
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