[lilas]2.[/lilas]
Désir et subir, du juste milieu
Conjuguer les écarts
S’abstraire et confondre passe par la solitude
des règles qu’il impose et exclut
Celui dont le bonheur résiste
pour le quitter, il te faudrait amoureuse
Un jour peut-être, foison de langue
Trop courtes ses nuits
La fille en lambeaux frappe des pieds,
ouvre ses bras comme voir
la main soulève,
des formes ?
Tu es le vent passé derrière
par lequel claquent les portes
Ce que tu savais, écume grise
d’un matin gris légèrement froid
[lilas]1.[/lilas]
Une audition de l’enfance
À peine achevée
La vie de l’adulte en l’occurrence
Un regard porté sur la ville – que la ville n’entend pas
un regard pour que la ville n’existe pas,
aux frontières, deux paysages
situation première : fiction du désir
Un récit entre mille témoignages
manière de bouger avec les choses
Plonger le bras dans la matière, informelle
des figures en pagaille
incompressibles
À chaque couleur de langue,
Résistance du grain
[lilas]5.[/lilas]
Situation idéale, enchantement
effeuille les jours en sommeil
personne d’autre ne
s’élance
Et
coupant directement dans l’étoffe
Les idées dansent – roches brunes
Attendre des mots qu’ils précisent
comme traverser leur valeur
Fiction, mon seul voile
[lilas]6.[/lilas]
Comme ça remue, l’herbe
les feuilles tombelottent nos archives
le grand vent tonne
apparemment
dans sa mouillure
Alors allons, comment va ta façon ?
« Allégeons, allégeons »
Allongez-vous près de moi
ça bouge l’herbe
Aujourd’hui : trombes noires
votre faculté à mourir, allongez-la
Le vent grondelotte sous l’arbre mort
des feuilles bougent dans mon dos
ombres et jaunes
La différence, ne la pense pas
de sorte que d’être toujours en mouvement
ne se pense pas.
[lilas]4.[/lilas]
Début s’empare de quelque chose
La vie de l’adulte en l’occurrence
sourcils levés sur le monde
j’y vais, n’y va pas.
Penser à vider la machine
la journée agressive, elle sort de ses gonds
agressivement, abrasive
« Attention »
[lilas]3.[/lilas]
Pour ceux à qui je dis, je répète :
N’y va pas.
Je répète, à ceux qui souhaitent l’entendre
le jour écoute entre les branches
le pas ininterrompu des oiseaux, delà des signes
Ouvrir en grand la porte :
N‘y va pas.
Un homme et sa fille
le fiancé les regarde
il tourne le disque – des sensations
tu traverses, comme un alliage de fer et de bois
commandes du thé, debout dans son odeur
Portée transitoire, si
Seulement