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Critique de bobfutur


Retour personnel en francophonie, après plusieurs mois de kriolisation (oui, oui… créolisation… enfin on fait un peu ce que l'on veut… principe du processus…), avec l'envie de faire le zouave, de vous parler de ce Ouestern, véritable « page-teurneure », dont la lecture est à réserver après-une plutôt difficile, lorsqu'on préfèrerait aller au cinéma (ou plus probable : tendre le bras et loucher vers l'écran), telle cette adaptation éponyme et sûrement fraternelle d'un Jacques Audiard un peu perdu de vue… Je parle pour moi, bien-sûr, ne l'ayant point vue…

Diablement efficace, à l'image de ce tandem de tueurs professionnels; construit sans temps-mort, rythmé par un paquet de macchabées, et ce pivot romanesque du « je t'aime moi non plus » entre deux frères que tout oppose, à part les pistolets…

Le folklore est bien dosé, et on n'est pas là pour dormir sous tente à la montagne.
Du classique bien droit, jusqu'à faire plus ample connaissance de cet homme dont la tête est mise à prix, avec une plongée dans les rivières de la Fièvre de l'Or, donnant une teinte aux reflets steampunk à l'ensemble, mais sans poser autant de questions que cette Folie de Gilbert Sorrentino (et paf ! une référence aussi obscure que le mercure…).

L'épilogue n'est pas franchement extraordinaire, l'inversion des rôles est évoquée sans être réellement bien exploitée.
On ne sait pas si le tout est à la bonne longueur — peut-être qu'une nuit de plus dans ce saloon, et on était bon pour revenir avec la chtouille !? — mais on a bien galopé, éperonné par la qualité des dialogues, jusqu'à vouloir transformer l'âne bâté du voisin, préposé à la canne à sucre, en monture aussi drôle et déglinguée que celle du narrateur, mascotte du livre… encore un ingrédient cinématographique… me reste à voir ce film… on y sert sans doute quelque rhum… même si pour se laver la bouche de la poussière d'une journée à cheval, rien ne vaut le whiskey, au bon goût de maïs caramélisé au gasoil…
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