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Retour personnel en francophonie, après plusieurs mois de kriolisation (oui, oui… créolisation… enfin on fait un peu ce que l'on veut… principe du processus…), avec l'envie de faire le zouave, de vous parler de ce Ouestern, véritable « page-teurneure », dont la lecture est à réserver après-une plutôt difficile, lorsqu'on préfèrerait aller au cinéma (ou plus probable : tendre le bras et loucher vers l'écran), telle cette adaptation éponyme et sûrement fraternelle d'un Jacques Audiard un peu perdu de vue… Je parle pour moi, bien-sûr, ne l'ayant point vue…

Diablement efficace, à l'image de ce tandem de tueurs professionnels; construit sans temps-mort, rythmé par un paquet de macchabées, et ce pivot romanesque du « je t'aime moi non plus » entre deux frères que tout oppose, à part les pistolets…

Le folklore est bien dosé, et on n'est pas là pour dormir sous tente à la montagne.
Du classique bien droit, jusqu'à faire plus ample connaissance de cet homme dont la tête est mise à prix, avec une plongée dans les rivières de la Fièvre de l'Or, donnant une teinte aux reflets steampunk à l'ensemble, mais sans poser autant de questions que cette Folie de Gilbert Sorrentino (et paf ! une référence aussi obscure que le mercure…).

L'épilogue n'est pas franchement extraordinaire, l'inversion des rôles est évoquée sans être réellement bien exploitée.
On ne sait pas si le tout est à la bonne longueur — peut-être qu'une nuit de plus dans ce saloon, et on était bon pour revenir avec la chtouille !? — mais on a bien galopé, éperonné par la qualité des dialogues, jusqu'à vouloir transformer l'âne bâté du voisin, préposé à la canne à sucre, en monture aussi drôle et déglinguée que celle du narrateur, mascotte du livre… encore un ingrédient cinématographique… me reste à voir ce film… on y sert sans doute quelque rhum… même si pour se laver la bouche de la poussière d'une journée à cheval, rien ne vaut le whiskey, au bon goût de maïs caramélisé au gasoil…
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Alléchée par le visionnage de la bande-annonce du prochain film de Jacques Audiard ( sortie le 19 septembre – casting 5 étoiles Joaquin Phoenix – Jake Gyllenhal – John C.Reilly – Riz Ahmed ), me voilà en train de lire Les Frères Sisters.

Jacques Audiard ? Et suivant les tribulations de ces deux tueurs à gage traquant un scientifique chercheur d'or dans la Californie des années 1850, j'ai plutôt songé ( un peu comme tout le monde ) à Tarantino et surtout aux frères Coen ( période True grit ) : les balles sifflent pour un rien, les vautours ont du taf, tous les codes du western sont là ( ruée vers l'or, saloon, whisky à gogo, casiques locaux, girls, trappeurs, Indiens … ) , les personnages sont loufoques, les dialogues truculents frôlant l'absurde et la digression avec une touche de folie douce. Tiens, on pourrait même être dans un Sergio Leone pour le côté quasi parodique et l'humour.

En fait c'est un hommage subtil et complètement décalé au western. Si l'un des frères, Charlie, est une brute épaisse qui avance sans regarder ni en arrière ni vers demain, celui qui porte la narration, Eli, est complètement différent. C'est un pistolero très fleur bleue qui cherche une "bonne amie", un vrai coeur d'artichaut qui s'amourache à chaque rencontre féminine et n'hésite pas à draguer ( malgré lui ) à l'aide de son dentifrice mentholée ( une révélation pour lui, une curiosité à cette époque-là dans ce milieu là, pages hilarantes ). La traque se transforme en parcours initiatique et philosophique, chaque rencontre amenant à gravir une marche dans l'introspection. Eli aspire à une autre vie et ses pensées sont empreintes de mélancolie et mal être.

Un grand plaisir de lecture grâce au talent narratif de Patrick DeWitt ! On rit, on s'émeut, on s'évade, on réfléchit dans ce western atypique. Très belle fin, atypique, elle aussi.

La bande-annonce du film de Jacques Audiard
https://www.youtube.com/watch?v=N7U4RN6Sjc0
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Patrick de Witt a un véritable sens du rythme et du dialogue.

Avec son décor naturel et ses héros attachants en diable, Les frères Sisters regorge de charme et de mélancolie. Derrière des profils très dissemblables les deux protagonistes, deux frères, partagent une belle camaraderie et un amour inconditionnel l'un pour l'autre.

L'auteur exploite de nombreuses discussions entre les frangins pour introduire de véritables sujets tels la jalousie, l'empathie et l'éternelle question du Bien et du Mal que nous portons tous en nous.

Le ton est décalé, noir, caustique. Les chapitres courts permettent d'avancer au galop sur le sillon de ces deux tueurs à gages à travers l'Amérique des grands espaces, des hommes solitaires, qui ressemblent à l'immensité des paysages.
Les codes du carcan du western sont respectés : tueurs froids et insensibles, bains de sang, trahisons, indiens, chevaux, la ruée vers l'or mais aussi les valeurs morales propres aux méchants et aux hors la loi.

Patrick de Witt ne cesse d'ouvrir des pistes, puis laisse le lecteur s'y engager pour continuer tout seul ses réflexions.


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Je n'aurais jamais pensé qu'un jour je lirais un western. Et je n'aurais pas plus pensé que ce genre littéraire ait pu se révéler un coup de coeur pour la jeune amie qui me l'a offert.
Comme quoi on n'est pas à l'abri d'être étonné quand on aime lire et partager !

Et pour ce qui est d'être épatée, je l'ai bougrement été à la lecture de ce roman qui m'a rappelé l'atmosphère des films de Tarantino.
Toute la palette des émotions y est passée : la surprise, le rire, la tristesse, la compassion, l'empathie, la stupéfaction...

Alors, naturellement, il y a l'histoire, cette aventure haute en couleurs que je ne vous résumerai pas - la quatrième de couverture et d'autres lecteurs l'ayant déjà fait. Mais il y a aussi le style d'écriture, d'une remarquable justesse de ton, on y croit, on y est.

Je viens de me taper une sacrée balade d'Orégon en Californie avec Charlie et Eli. Il nous est arrivé des trucs, vous n'imaginez même pas !
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Deux frères, Charlie et Eli Sister, deux gueules de baroudeurs, de chasseurs de primes, de tueurs à gage, d'assassins sanguinaires et de bêtes sauvages. Une tabarnak de gueule pour ces deux individus patibulaires. Alors que je tente de les suivre sur mon vieux canasson, tant bien que mal tant la sente est caillouteuse et poussiéreuse en Orégon, d'autant plus que cela doit être ma première incursion dans cet état peuplé de castors, je compte les cadavres et les fracas par pagaille par là où les deux frères ont évacué leur frustration.

Le dos fourbu par le cahotement de mon cheval encore plus vieux que moi, je m'autorise une virée au saloon, boire quelques eaux-de-vie que, je le sais, je regretterais le lendemain, et taper le cul d'une pouliche au comptoir avant de la faire monter dans ma chambre. J'aime ce far-west, wild wild west. Les frères Sister sont à la recherche d'Hermann Kermit Warm, chercheur d'or qui a trouvé LA méthode mais qui ne veut pas la divulgué. Autant le dire de suite, cet homme est mort avec deux sauvageons comme « Les Frères Sister ».

Bien mal lui en a pris à ce vieux fou de vouloir échapper à son triste sort. Une longue course poursuite, à dos de cheval où les cadavres peuplent les déserts traversés, jusqu'en Californie. California Dreamin' chantait-on dans le temps, mais ça c'était avant que Charlie et Eli y trainent les éperons de leurs santiags. En fait, malgré leurs sinistres réputations, je m'attache à ses deux frères au caractère bien trempé mais aussi bien différent. Et je perçois une belle dose d'humanité dans le regard d'Eli qui me fait penser que l'âme humaine n'a pas entièrement abandonné les territoires de l'ouest sauvage contrairement aux indiens.

Le whisky donne souvent mal à la tête, les rencontres qui ne finissent pas six pieds sous terre sont souvent inoubliables, Eli a tendance à tomber facilement amoureux dès qu'un sourire de braise le regarde un peu trop, surtout si la paire de jambes sous ce sourire reste un délice. Et quand Eli découvre pour la première fois, les joies de la brosse à dents, cela devient hilarant, et ferai même tomber sous le charme n'importe quelle assistante dentaire, pour peu qu'elles ne s'offusquent pas de ses accès de rage et de son hygiène corporelle un peu douteuse.

Avec ce prix des libraires du Québec et ce prix littéraire du Gouverneur général, je passe un moment mémorable comme le dirait une charmante blonde pour un western littéraire signé Patrick deWitt et arrosé d'un whisky frelaté en compagnie de deux êtres touchants – à leur manière et à celle d'un film des frères Coen. Une oeuvre presque philosophique dont certaines citations, plus profondes qu'elles n'y paraissent, laissent en bouche un gout de réflexion par-dessus la poussière imbibée d'eau-de-vie.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Charlie et Eli Sisters ne sont pas des angelots, non, mon bon monsieur ! Depuis leur plus jeune âge, ils vivent de plomb et de poudre, gagnant leur croûte en trucidant leur prochain pour le compte de plus fortunés et de plus puissants qu'eux. Une profession pas aussi lucrative qu'on pourrait le croire, étant donné que les deux frangins ne possèdent rien de plus que leurs chevaux et leurs révolvers, mais avec ses bons côtés également : indépendance, liberté, alcool et prostituées en abondance... Cependant, on se lasse de tout, y compris du meurtre, et si Charlie ne vit et ne respire que dans la violence, son cadet Eli raccrocherait bien son holster pour se consacrer à une profession plus pacifiste – vendre des habits, pourquoi pas ? Personne ne vous tire dessus quand vous tentez de lui vendre une chaussette. Mais avant de mettre à bien ce projet, les deux frères Sisters doivent terminer un dernier contrat : aller en Californie pour y abattre un petit chercheur d'or qui aurait eu l'audace de « voler » leur employeur, le Commandeur. Un petit boulot qui devrait se dérouler sans anicroche et au terme duquel les deux frères pourront mettre un terme à leur association et partir chacun de leur côté, Eli vers sa future boutique et Charlie vers de nouvelles tueries et buveries. Sauf que la loi de Murphy s'en mêle et que ce dernier contrat va prendre des allures dangereusement déjantées entraînant les frères Sisters sur des chemins qu'ils n'auraient jamais songé emprunter…

Youpi, encore un western ! Et un bon, qui plus est ! J'ai dévoré avec beaucoup de plaisir ce road-movie atypique, mêlant avec beaucoup de succès humour noir, violence décomplexée et humanité un peu boiteuse. Malgré leur profession sanguinaire, les frères Sisters sont assurément d'excellente compagnie, surtout le narrateur Eli, rondouillard rêveur mais tout à fait capable, malgré son tempérament bon enfant, de tuer son voisin sans plus d'émotion qu'il n'en mettrait à se moucher. le portrait de l'Ouest américain est tout aussi réussi, réaliste et assez sordide, mais baignant également dans une atmosphère douce dingue rendant la lecture particulièrement agréable. Et parce que même les grosses brutes ont un coeur, on a également droit à quelques brefs mais assez touchants moments d'émotion (même s'il faut souligner que ces moments d'émotion sont plus souvent suscités par les chevaux des frangins que par le reste de l'humanité. D'un autre côté, faut voir sa tête, au reste de l'humanité…). le tout donne un excellent roman de divertissement, aussi cocasse que brutal : un vrai bonheur pour les amateurs du genre !
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C'est quoi cet ovni ? (ouvrage vraiment non identifié).
A mi chemin entre du Tarantino, du Charlie Chaplin (ben si !) et du Monty Python, voilà un livre qui décape le genre western ou je m'y connais pas.

Le ton aigre-doux, le mélange de tendresse et de violence (voire de goritude) est assez inédit, vraiment bien fait, à la fois amusant et choquant.

C'est bien écrit, très bien traduit, très moderne à la fois dans la construction et les dialogues, mais remarquablement bien inscrit dans l'époque, malgré tout.

C'est l'histoire de deux types, aux antipodes l'un de l'autre, mais qui se trouvent être frères (de sang)... Deux tueurs à gages, en fait.

Et ça marche super bien. Au delà de la surface apparemment légère et très plaisante à lire, ce livre pose de nombreuses questions existentielles et se révèle plus profond qu'il n'y paraît, y compris dans la psychologie de ses personnages.
Qu'est ce que la vie, la mort, la force, la puissance, la faiblesse, quel est le moteur d'une vie, qu'est-ce que le bonheur, l'amour, j'en passe et des meilleures, il y en a pour tout le monde...

Le tout dans une ambiance claire-obscure on ne peut plus réussie...
Absolument formidable ! Une pépite ! Arfeu.
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Yeeha ! Attention en selle, sautez dans vos santiags et attrapez vos colts au passage, vous allez en avoir besoin ! Euh, non par contre interdit de chanter « I'm a poor lonesome cowboy » en s'imaginant chevaucher dans le soleil couchant. Comment dire… ce n'est pas vraiment le style de la maison, d'abord ils sont deux, ensuite ils font flipper les frères Sisters. En mode Calamity Jane (oui, bon il faut bien se mettre dans l'ambiance et en mode moi c'est moins efficace) j'ai chevauché avec les frères Sisters entre sidération et admiration. Je suis passé du « non ils ne vont pas faire ça ! » à « whoua la classe ! » Quelle équipe ! Surprenante et efficace à la fois et un tantinet imprévisible. Alors oui ce sont des méchants. Attention, méchants mais pas sadiques ni cruels, disons que leur vision du monde est différente et qu'ils ont un peu de mal avec les notions de bien et de mal. Pourtant impossible de ne pas les aimer.
Charlie est le grand frère, le gros dur. Il fait ce qui doit être fait sans se poser de question et il prend les décisions. Il prend tout ce que la vie à offrir sans se poser de questions. Lui on l'aime parce que c'est un bad boy assumé qui ne se ment pas, il est entier. C'est une véritable tornade.
Eli, le petit frère, est le narrateur. le lecteur a donc un rapport particulier avec lui puisqu'il vit l'aventure à travers ses yeux. C'est un coeur d'artichaut, chaque fois qu'il rencontre une femme il se voit l'épouser. On trouve chez Eli une espèce de nonchalance permanente, un côté un peu pépère tranquille qui le rend sympathique. Ce qui est plus inquiétant c'est qu'il tue avec la même nonchalance et passe à autre chose sans transition. Pourtant sa conscience le pousse à faire de beaux gestes mais ils sont souvent vains. C'est un personnage ambigu et touchant.
Mais surtout on les aime parce que ce sont deux frangins et parce que l'auteur a su créer un lien entre ses personnages et l'utiliser pour pimenter l'histoire.
Lancés dans une course poursuite à la recherche d'un dénommé Warms pour le compte d'un commanditaire plutôt énigmatique ils nous emmènent dans une chevauchée pleine de rebondissements. Attention la ballade est sportive : visite de saloons, fusillades, nuits à la belle étoile, escapade du côté des chercheurs d'or et j'en oublie. Vous allez croiser des personnages surprenants, mystiques, fous, désespérés et… vous apprendrez à vous brosser correctement les dents. Non je ne plaisante pas.
J'ai aimé ce livre farfelu et décalé qui reprend habilement les codes classiques du western avec beaucoup d'originalité. J'ai tout de même était surprise par le langage des frères Sisters qui, est un peu trop correct à mon goût pour deux fripouilles dans leur genre. Mais ce n'est qu'un bémol, le seul vrai reproche que j'ai à faire à monsieur de Witt et pas seulement à lui d'ailleurs, ce sont ses personnages féminins. S'il vous plaît les auteurs de westerns pourrait-on avoir des personnages de sexe féminin dans vos livres qui aient un peu de consistance et qui ne soient ni des prostituées ni des potiches ? Ça devient vexant à la fin. Entendons-nous bien il ne s'agit pas de mettre des Calamity Jane à tous les coins de rue mais un peu d'originalité en la matière ne ferait pas de mal.
Malgré tout j'ai adoré la ballade.
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Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas !
Vu vos critiques enthousiastes à propos des péripéties d'Elie et Charlie Sisters, je commence à me poser des questions sur ma capacité à apprécier l'humour décalé façon Western. Je reconnais que la période est peu propice à la franche rigolade mais tout de même ! Vous l'aurez compris, j'ai l'impression d'être passée totalement à côté de ce roman que j'ai mis du temps à lire, que j'ai lu comme le défi d'une confinée bien décidée à faire diminuer sa PAL.
Ce road movie de deux tueurs à gage à la poursuite d'un scientifique chercheur d'or ne m'a pas spécialement fait rire. Certaines situations m'ont au mieux arraché un sourire (Vous voyez ? Je ne suis pas totalement irrécupérable, non ?)
Quant à l'écriture, elle ne m'a pas particulièrement transportée non plus. Ah je vous le disais bien : quand ça veut pas, ça veut pas.

Je vais m'attaquer au film car je suis tout de même curieuse de voir comment Jacques Audiard a adapté le livre. J'espère que ça nourrira ma réflexion et me fera revenir sur ma note plaisir assez sévère, je le reconnais. Que les fans me pardonnent !
Lien : https://belettedusud.wixsite..
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La sortie du film "Les Frères Sisters", du très grand cinéaste français Jacques Audiard, depuis tout juste une semaine sur nos écrans, était forcément un des événements cinéma de cette rentrée 2018.

Premier film entièrement tourné en langue anglaise par Jacques Audiard (son avant-dernier Dheepan avait remporté la Palme d'or au Festival de Cannes en 2015), Les Frères Sisters étincelle en premier lieu par son casting 4 étoiles (Joaquin Phoenix, John C. Reilly, Jake Gyllenhaal et Riz Ahmed )
Le film est tiré d'un roman éponyme de Patrick de Wiit, un excellent roman : une histoire d'hommes qui se rencontrent et qui se parlent dans un univers violent et chaotique.
Une histoire universelle de fratrie et de place dans la famille ou les chasseurs de primes sont aussi des enfants en manque d'amour et de reconnaissance.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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