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Critique de Walden-88
Les frères Sisters, Eli et Charlie, sont deux tueurs professionnels à la solde du puissant Commodore qui possède des hommes dans toutes les grandes villes de l'Ouest. Ils quittent Oregon City et traversent la moitié du pays, direction la Californie. A Sacramento, ils ont pour mission d'exécuter un ingénieux chercheur d'or, Hermann Kermit Warm. Mais je ne vais pas m'étendre plus sur l'histoire, je vous laisse le soin de la découvrir par vous-mêmes...
Ce qui est intéressant dans ce livre, c'est le tempérament radicalement opposé des deux frères. Charlie, l'aîné, est un assassin qui ne connaît pas la peur, il est violent et impulsif, son goût pour la boisson n'arrange pas les choses. Sa conduite est avant tout dictée par ses propres intérêts, son désir de richesse et le prestige de travailler pour le Commodore.
Eli, le narrateur, est le rondouillard sympathique, c'est un être réfléchi, foncièrement bon même s'il peut avoir ses accès de violence. Il ménage sa monture, du nom de Tub, et refuse d'en changer même s'il elle est mal en point, distribue une partie de ses gains aux gens dans le besoin. Il aspire à une vie plus tranquille, s'il fait ce métier c'est plus pour rester avec son grand frère qu'autre chose.
Dans chaque ville leur réputation les précède, dès qu'on entend leur nom, on devient blême, et Charlie aime ça. Surtout que si l'on cherche des ennuis à l'un, on aura aussi à faire à l'autre. C'est comme cela depuis leur enfance, un lien fraternel très fort les unit. La phrase qui résume à merveille leur caractère, c'est Eli qui la dit: " Nous sommes du même sang, mais nous n'en faisons pas le même usage".
Ce western dans l'Amérique de la Ruée vers l'or est un vrai coup de cœur !!! Un roman qui se lit avec beaucoup de plaisir, de plus, on est loin des clichés faciles que l'on retrouvent souvent dans les pseudo-westerns. Patrick de Witt a un humour incroyable, ce qui rend la lecture encore plus agréable, le coup des tueurs à gages qui se brossent les dents tous les jours, la scène du restaurant entre Eli et le serveur ou encore le suicide grotesque du père de Warm m'ont vraiment fait marrer ! Le personnage d'Eli est un des plus attachant qu'il m'ait été donné de rencontrer dans un livre. Dommage, que Les Frères Sisters ne soit pas une série où de Witt envoie nos deux héros aux quatre coins du pays pour de nouvelles missions...
Ce qui est intéressant dans ce livre, c'est le tempérament radicalement opposé des deux frères. Charlie, l'aîné, est un assassin qui ne connaît pas la peur, il est violent et impulsif, son goût pour la boisson n'arrange pas les choses. Sa conduite est avant tout dictée par ses propres intérêts, son désir de richesse et le prestige de travailler pour le Commodore.
Eli, le narrateur, est le rondouillard sympathique, c'est un être réfléchi, foncièrement bon même s'il peut avoir ses accès de violence. Il ménage sa monture, du nom de Tub, et refuse d'en changer même s'il elle est mal en point, distribue une partie de ses gains aux gens dans le besoin. Il aspire à une vie plus tranquille, s'il fait ce métier c'est plus pour rester avec son grand frère qu'autre chose.
Dans chaque ville leur réputation les précède, dès qu'on entend leur nom, on devient blême, et Charlie aime ça. Surtout que si l'on cherche des ennuis à l'un, on aura aussi à faire à l'autre. C'est comme cela depuis leur enfance, un lien fraternel très fort les unit. La phrase qui résume à merveille leur caractère, c'est Eli qui la dit: " Nous sommes du même sang, mais nous n'en faisons pas le même usage".
Ce western dans l'Amérique de la Ruée vers l'or est un vrai coup de cœur !!! Un roman qui se lit avec beaucoup de plaisir, de plus, on est loin des clichés faciles que l'on retrouvent souvent dans les pseudo-westerns. Patrick de Witt a un humour incroyable, ce qui rend la lecture encore plus agréable, le coup des tueurs à gages qui se brossent les dents tous les jours, la scène du restaurant entre Eli et le serveur ou encore le suicide grotesque du père de Warm m'ont vraiment fait marrer ! Le personnage d'Eli est un des plus attachant qu'il m'ait été donné de rencontrer dans un livre. Dommage, que Les Frères Sisters ne soit pas une série où de Witt envoie nos deux héros aux quatre coins du pays pour de nouvelles missions...
