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Critique de LambertValerie


"On écrit pour consoler et enchanter l'enfant qu'on porte en soi"
Cette phrase qu'écrit Michel de Castillo dans son roman Rue des archives résume toute sa quête pour comprendre ce qu''il est. À cette fin, il s 'est même imaginé un double : Xavier qui lui reste un enfant,, à qui il confie ses interrogations, ses non dits.
Rue des archives, c' est la rue où habitait la mère de l'auteur, elle meurt et le voilà qui se retrouve dans cet appartement à classer ses papiers, à décortiquer leurs vies.
Cette femme aura eu quatre enfants, tous abandonnés, délaissés au gré de la vie de celle ci, républicaine espagnole, emprisonnée, qui traverse la vie sur un fil en brisant les siens.
À la lecture de ses papiers, l'auteur démêle et tente de retrouver ses demi frères victimes aussi de l'effroyable naufrage de leur mère.
Ce livre est assez bouleversant par son sujet mais il revient sur une question fondamentale chez l'écrivain mais aussi chez bon nombre de lecteurs que nous sommes.
L'écriture est elle une rédemption à des vies brisées ?
Je terminerai sur cette ultime phrase du livre

"Nous avons perdu la sombre et fantastique magie des contes"
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