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Critique de AnitaMillot


Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre d'une prochaine rencontre avec l'auteur !

Jusqu'à présent, je n'avais lu de lui que son roman le plus célèbre (« la formule de Dieu ») que j'avais d'ailleurs plutôt apprécié. Cette fois il s'agit d'une magnifique fresque (c'est le deuxième tome, mais je me suis offert le premier opus sans plus attendre !) inspirée de personnages réels et de faits historiques.

1955. Kaloust Sarkisian, (« Monsieur 5% », surnom dû au capital détenu sur la Turkish Petroleum Company par notre héros – l'homme le plus riche de la planète) vient tout juste de mourir. Son fils unique, Krikor, est à son chevet. Il vient d'achever la lecture du premier tome de la biographie de son père (« l'homme de Constantinople ») et s'apprête à en lire le second volet (« un millionnaire à Lisbonne »)

JR Dos Santos s'est librement inspiré de l'histoire peu commune du multimillionnaire – et mécène – arménien, Calouste Sarkis Gulbenkian, en se basant sur des confidences obtenues directement de son petit-fils, Michael Gulbenkian. L'intrigue nous mène sur les chemins de l'exode durant les deux guerres mondiales, notamment en plein coeur du bouleversant et inhumain génocide arménien, perpétré par les turcs durant la « grande guerre » de 14-18 (et auquel survivra par miracle Krikor Sarkisian, le fils du millionnaire). Extermination qui se renouvellera, hélas, pour le peuple juif en 39-45 … L'auteur nous fait également découvrir les méandres complexes d'un business intraitable, celui du commerce pétrolier … Et surtout l'amour inconditionnel porté par le principal protagoniste pour l'art et sa beauté.

Un roman percutant qu'on n'a vraiment pas envie de lâcher avant la dernière ligne. Je suis également impatiente de lire « l'homme de Constantinople », afin d'y découvrir la jeunesse de Kaloust Sarkisian et celle de son fils Krikor …
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