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Citations sur Tilopa vie et chants (9)

Les caractéristiques du maître qui enseigne : il possède expériences et réalisation de cette transmission ainsi qu'une grande compassion et ainsi de suite...

Les caractéristiques du disciple qui apprend : il a le potentiel de la quête de l'éveil, en une vie et un seul corps, dans le courant de son être et ainsi de suite...
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Des foules de gens s'attroupaient autour de lui. Une fois qu'ils avaient atteint les siddhis, ils étaient honorés des enseignements reçus au Temple des Fragrances.

Lorsqu'ils lui demandèrent : " Qui est votre maître ? " Tilopa répondit :

De maître humain, je n'en ai point,

Mon maître est l'Omniscient !
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Alors qu'il était à la recherche de Nagarjuna, un yogi pratiquant l'ascèse de la folle sagesse nommé l'Éléphant (Matamgi) méditait dans ce même charnier à l'intérieur d'une hutte de paille. Ce dernier lui apprit : " Nagarjuna est parti enseigner le Dharma au roi des Mangeurs de parfum et il m'a envoyé pour que je m'occupe de toi." Alors le jeune brahmane lui offrit un mandala et lui demanda les instructions. Matamgi manifesta en réalité le mandala du Glorieux Rassemblement des Mystères et lui en conféra l'initiation. Lorsqu'il lui enseigna son Tantra, il vit directement la nature de l'esprit .
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VII. Colophon

Ainsi cette histoire, de comment Tilopa, ce puissant seigneur parmi les yogi, atteignit les siddhi et fut révéré en tant que Corps d'émanation, est une version à partir du texte principal des actes de ce grand homme qu'il avait lui-même écrite spontanément et qui fut ensuite complétée*.
Ici s'achève cette hagiographie, couchée par écrit à l'intention de mon fils Dodé au monastère de la Glorieuse Vallée Gris-Couperosé.
Que tout soit propice !
p. 115
* (par Marpa)
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La dàkini de sagesse lui dit alors : « Si tu souhaites accomplir mon Corps, pratique assidûment la phase de génération. Pour mon Verbe, pratique la récitation du mantra essentiel et, pour l'Esprit, la phase d'achèvement et de Grande Union (mahàmudra). Va au Monastère du Joyau de l'Apex et occupe-toi des trois disciples, Nàropa, Riripa et Kasoripa. » Ayant dit, la plus noble des dames disparut.
Il lui fut donné le nom de Tilo Prajnàbhadra, Excellente Intelligence. Il s'écria :
Je suis comme un oiseau qui fend l'azur,
Un oiseau de Claire lumière qui s'envole au firmament ;
Sans entraves, Excellente Intelligence s'en va !
p. 49
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Tilopa subjugue les dàkini
Au pays occidental d'Uddiyàna résidait, dans le Temple des Fragrances, la dàkini nommée dàkini de sagesse du dharmakàya, demeurant, à la manière de la non-demeure, en contemplation ininterrompue au sein de la non-dualité, telle une reine. Autour d'elle se trouvaient les dàkini nommées dàkini des cinq familles du sambhogakàya. Elles avaient caché la triple gemme à souhaits dans leur palais de joyaux qu'elles gardaient en tant que ministres. Elles l'avaient enfermée à clef derrière un verrou impossible à ouvrir, scellée d'un septuple sceau, le tout entouré d'une muraille fortifiée, d'une tranchée et d'un rempart métallique. Autour de celles-ci se trouvaient les gardiennes des portes, les karma-dàkini mangeuses de chair du nirmillyakea qui octroient les siddhi à ceux dont le cœur est empli de foi et de dévotion et exterminent et dévorent ceux qui n'en ont point et qui ont détérioré leurs samaya.
Sur ce, le jeune brahmane arriva aux abords du Temple des Fragrances, en cette contrée d'Uddiyàna qui s'étendait en direction de l'ouest. Il entendit les karma-dàkini du nirmànakàya lui dire, d'une voix tantôt démoniaque, tantôt rêche et rugissante :
« Je suis la karma-dàkini du nirmànakàya,
J'aime la chair humaine et j'ai soif de son sang ! »
Cela dit elles bondirent quand le jeune brahmane s'affirma :
« Foule de dàkini terrifiantes
Ne fait pas même sciller la pointe de mes cheveux. »
p. 37
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A la claire lumière du soleil de la transmission chuchotée des dàkini,
L'anti-dieu Éclipse est terrifié par leur proclamation ;
Veuillez dàkini, prendre en patience toute erreur commise
Dans la présente composition dédiée à mon fils Dodé
Et m'en accorder l’inspiration.

Les instructions de la transmission de bouche à oreille ne sont pas à montrer à tous ;
Même affamé, l'on ne mange point la chair de ses parents,
Même si profitable, l'on ne vend pas une chose mêlée d'un poison violent,
Même si c'est un grand spectacle, l'on ne met point son propre cœur à l'étalage.
p. 5
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Tilopa, vie et chants
Comme le dit Kenneth Holmes, traducteur de ce dernier ouvrage, cette biographie n'est, forcément, qu'un fragment de la vie monumentale de Tilopa et ce non pas tant à cause de sa concision qu'en vertu de l'immensité et du mystère de ce qu'elle tente de décrire.
Toute biographie n'est forcément qu'une petite fraction de la vérité car des poignées de mots doivent servir pour interpréter des événements chargés de toute la complexité qui a trait à la vie réelle. Il serait même difficile de décrire, pleinement, ce qui se passe en une seule minute de la vie de n'importe qui, alors lorsqu'il s'agit de présenter la vie entière de quelqu'un comme Tilopa, qui vivait en une époque et un monde bien différents des nôtres et dont la vie intérieure progressait à travers des expériences que la plupart d'entre nous n'ont pas encore rencontrées, l'on est réduit à se servir de choses fort superficielles — quelques faits circonstanciels et des épisodes et anecdotes colorés — afin de décrire l'inconcevable. Il s'agit donc de prendre cette histoire pour ce qu'elle est ; un patchwork de vestiges historiques qui ont survécu presque un millénaire.
p. XI et XII
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Préface
Le texte que nous présentons est la plus ancienne biographie du mahàsiddha indien Tilopa à notre connaissance. Il apparaît, d'après le colophon, qu'elle ait été composée au XIème siècle par le grand traducteur tibétain Marpa Tcheukyi Lodreu (1012-1097) à l'intention de son fils Darma Dodé.
Le genre auquel il appartient est le "récit de vie de parfaite libération" ou hagiographie (skt. vimoksa) de celui qui fut le maître de Nâropa.
Cette œuvre succincte s'inscrit dans une collection de textes de la tradition Marpa Kagyu : « la Lignée Transmise de Bouche à Oreille » de Cakrasamvara et dàkini, deuxième volume, intitulée « Les Hagiographies de la Gemme à Souhaits de la Lignée ». Ces textes sont liés avec la tradition orale transmise par le disciple de Milarépa, Rétchoungpa Dordjé Drak et, de ce fait, sont connues sous le nom de « Lignée de Bouche à Oreille de Rétchoungpa ».
p. VII
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