Citations sur Fables (23)
Le serpent foulé aux pieds
Un serpent qui se faisait souventes fois marcher dessus sollicita une intervention de Zeus. Celui-ci lui répondit : "Si tu avais mordu le premier qui t'a marché dessus, un deuxième ne se serait pas aventuré à en faire autant."
Tiens tête aux premiers qui t'attaquent, les suivants te craindront.
De même,certains hommes qui cherchent à se garder de leurs ennemis se jettent à leur insu dans les bras d'amis bien pires que ces derniers.
LA CHAMELLE
Une chamelle traversait un fleuve au courant rapide. Ayant lâché sa crotte, elle la vit bientôt devant elle, emportée par le flot. "Qu'est cela, s'écria-t-elle, ce qui me vient de derrière me passe sous la figure ?"
Dans certains états, il arrive que le dernier des imbéciles l'emportent sur les gens sensés.
Certains êtres ignares pourraient faire impression par leur seule apparence, mais se trahissent eux-mêmes, faute de savoir se taire.
"Cette fable montre qu'il vaut mieux être commandé par des hommes nonchalants, mais sans méchanceté que par des brouillons et des méchants." Morale de la fable 66, Les grenouilles qui demandent un roi.
Une tortue pria un aigle de lui apprendre à voler. L’aigle lui faisant remarquer qu’elle n’était pas faite pour le vol, loin de là !, elle n’en devint que plus pressante en sa prière. Alors il la prit dans ses serres, l’enleva en l’air, puis la lâcha. La tortue tomba sur des rochers et fut fracassée.
Cette fable montre que souvent, en voulant rivaliser avec d’autres, en dépit des plus sages conseils, on se fait tort à soi-même. ( L'aigle et la tortue )
Une tortue pria un aigle de lui apprendre à voler. L’aigle lui faisant remarquer qu’elle n’était pas faite pour le vol, loin de là !, elle n’en devint que plus pressante en sa prière. Alors il la prit dans ses serres, l’enleva en l’air, puis la lâcha. La tortue tomba sur des rochers et fut fracassée.
Cette fable montre que souvent, en voulant rivaliser avec d’autres, en dépit des plus sages conseils, on se fait tort à soi-même.
Les lièvres, obsédés par leur couardise, convinrent de se suicider. Ils se transportèrent donc sur une falaise au pied de laquelle se trouvait un étang. Les grenouilles, au bruit de leurs pas, se réfugièrent dans les profondeurs de l'étang. À ce spectacle, l'un des lièvres dit à ses camarades : «Allons, ne parlons plus de suicide! Vous voyez bien qu'il existe des animaux encore plus couards que nous!»
Ainsi des hommes : les malheureux tirent une consolation des malheurs plus graves d'autrui.
Zeus et Apollon disputaient du tir à l'arc. Apollon banda son arc et décocha un trait ; Zeus fit alors une enjambée qui porta aussi loin que la flèche d'Apollon.
Ainsi, à rivaliser avec plus fort que soi, non seulement on ne l'égale pas, mais on fait rire à ses dépens.
Un renard qui n'avait jamais vu de lion finit cependant par en croiser un. À le voir pour la première fois, il fut saisi d'une telle terreur qu'il faillit en mourir. À leur deuxième rencontre, le renard eut peur, mais moins qu'à la première. Enfin, lorsqu'il l'eut vu une troisième fois, il s'enhardit au point de l'aborder pour lui causer.
La fable montre qu'avec l'habitude, même les choses choses effrayantes font moins impression.