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Citations sur Les Téméraires : Quand la Bourgogne défiait l'Europe (17)

Dans le célèbre Viandier (paru en 1380), premier chef-d’œuvre culinaire de l’histoire de France, l’auteur et cuisinier Guillaume Tirel ne dit pratiquement pas un mot de la durée de préparation des plats, en dehors d’exhortations religieuses appelant à laisser mijoter un plat en égrenant dix-huit Notre Père ou vingt-trois Je vous salue Marie.
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Orphelin de son cavalier détraqué, le destrier noir poursuivit seul son chemin. Slalomant entre les cadavres, il disparut dans le brouillard. La bannière ducale gisait à côté du Téméraire. La neige qui tourbillonnait recouvrit la devise brodée en fil d'or. De ce légendaire cri de ralliement : Je lay emprins (je l'ai entrepris), il ne resta bientôt plus aucune trace.
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[Au cours du XIVe siècle] La démocratisation de la foi déclencha une vulgarisation de l’art catholique. Le symbolisme complexe dut céder la place à un réalisme pur et simple; il s’agissait bien plus de vivre la foi que de la professer. Les gens ressentirent par ailleurs le besoin d’en porter des signes sur eux. Ceux qui en avaient les moyens glissaient un livre de psaumes ou de cantiques dans leur poche, les autres un simple chapelet. En ayant laissé la foi entrer dans la sphère privée, en la trimbalant partout et en se mettant à la vivre à sa guise, l’homme occidental permettait à l’individualisme de bourgeonner.
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Plein de déférence, ils regardaient ce roi sans couronne de la monarchie théâtrale bourguignonne, un Philippe le Bon resplendissant, au sommet de son pouvoir. 417.
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Ce qui est sûr, c'est que Charles, qui a quelque chose d'un Napoléon raté, paya bien plus tôt le prix de son hubris que le Corse trois bons siècles plus tard. L'histoire enseigne que les souverains aux ambitions démesurées finissent inévitablement par mordre un jour la poussière. La question est de savoir quand; p. 548.
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Nous sommes tous Flamands et, par Dieu, nous le resterons, quelle que soit la langue que nous parlons !
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Pour combler son souhait d'obtenir une descendance, Philippe le Bon entendait prendre son temps et s'assurer de choisir une épouse désirable. Une raison supplémentaire de recruter, dans son entourage, le meilleur portraitiste de l'époque. Si le tableau représentait un beau visage, il pourrait s'y fier les yeux fermés : cela signifiait que la dame était d'une réelle beauté.
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A la fin du Moyen Age, la mort était une affaire d'une importance vitale.
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Il s'agit là d'une pensée exaltante : le fondateur de fait des Plats Pays fit des beaux-arts l'une de ses priorités. L'intimité et les affinités que Philippe le Hardi partageait avec ses artistes, Philippe le Bon les reprit à son compte pour les porter à maturité. Après l'annexion du duché de Bourgogne, la cour de France fera sienne cette tradition. Caractéristique de ce pays, elle traversera les siècles, de François Ier à François Mitterrand. La vérité réclame son dû : cette tradition qui s'est épanouie avec une rare intensité est bien une invention bourguignonne.
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(...) une "forte puissance d'imagination " et "la succulence de sa couleur", style qu'on qualifierait aujourd'hui de flamand.
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