La fin du non-A

Encore une fois, A.E. van Vogt propose une philosophie de vie intéressante dans laquelle la réflexion prend toujours le pas sur la précipitation, pour ne pas se laisser submerger par ses émotions et son instinct. Seulement, le reste est encore très complexe et cryptique, ce qui entache le plaisir de la lecture. Les nouveaux personnages, dont le jeune empereur, ne rendent pas justice aux précédents, un poil caricaturaux, et les échanges entre Gosseyn et la gente féminine ne sont pas concluants. L'intimité et le sexe au sein de la sémantique générale sont ici abordés, contrairement aux deux premiers tomes, mais l'auteur ne semble pas toujours à l'aise à l'idée d'aborder le sujet et leur aspect cérébral donne un rendu étrange et finalement sans grand intérêt. Mais, le plus important reste la sémantique générale qui, ici, est prédominante de l'histoire. de fait, cette philosophie prend beaucoup trop le pas sur l'histoire, cette dernière manquant cruellement de rythme. Néanmoins, je suis contente d'avoir découvert la conclusion concernant l'aventure incroyable de Gilbert Gosseyn.
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