Gilbert Gossein ouvrit les yeux dans les ténèbres absolues.
"Tiens, tiens, tiens..." pensa-t-il. Il eut tout de suite l'impression que ce n'était pas là qu'il aurait du être.
C’était une conscience réflexive typiquement humaine. Et, parallèlement à ces pensées, un autre processus de raisonnement se poursuivait dans son esprit, soulignant de nouveau combien cette situation ne correspondait en rien à ce qu’éprouvait normalement au réveil un être intelligent.
Ce soupçon qu’il avait, que quelque chose ne tournait pas rond, n’éveilla pas seulement sa curiosité, mais aussi le besoin intellectuel de savoir.
Et de leurs mains, qui l’étreignaient fermement, ils freinèrent sa marche.
On avait observé que les hommes préfèrent généralement les femmes qui présentent une bonne apparence extérieure et qui en tirent une espèce de force intérieure. Gosseyn se dit que, peut-être, seule la force intérieure était vraiment nécessaire pour séduire.
On dirait que les gens s’attendent automatiquement à ce que les pauvres supportent des conditions de vie plus dures que les riches…