Gosseyn se réveille dans un vaisseau étranger, conscient que le précèdent Gosseyn est toujours en vie . C'est donc deux Gosseyn qui vont s'entraider pour contrer la menace d'un peuple qui les étudie pour pouvoir rentrer dans leur galaxie. C'est un peu plus complexe que ça mais en gros les Gosseyn jouent avec l'espace-temps à volonté . C'est un dernier tome plutôt prenant et efficace mais il ne se passe pas non plus beaucoup de choses par rapport aux tomes précédents. Disons que c'est une conclusion de l'histoire des Gosseyn. La fin me laisse quand même perplexe, avec cette future épouse par forcement consentante mais finalement oui parce qu'il ferait un bon beau-père ....Enfin, on est dans dans de la SF alors pourquoi pas pour les relations aussi ^^ Dans tout les cas je suis contente d'avoir lu cette trilogie.
Challenge Mauvais genres 2020
Challenge séries 2020
Zut, c'est déjà la fin !
- Suis-moi, je te fuis ; fuis-moi je te suis…
- Si moi je te fuis, alors je suis qui ?
(Réplique empruntée au film « un air de famille »)
GG m'a encore embarqué dans ses histoires. Mais pour sûr, cette fois on ne m'y reprendra plus.
Sa philosophie, elle est intéressante, oui : réfléchir avant d'agir, ne pas se laisser aller à ses réactions premières. En résumé !
Bon, au-delà de cela, il tourne un peu en rond, le GG : avec ses matérialisations à vingt décimales. Mais moi, je te change l'unité de mesure et je les ai les vingt décimales !
Mais ce soir, il m'en a raconté des choses, que d'actions (par rapport aux autres fois) !
Et puis enfin, GG m'a parlé de ses amis et de ses amours, mais que c'est cul-cul la praline.
Bon, je lui conseillerais peut-être d'aller passer la soirée avec quelque pré-ados ; enfin moi pré-ado, il m'aurait plu je crois, mais c'était peut-être dans un autre espace-temps.
Enfin je finis le cycle du non-A. Pas totalement déçu, mais pas acquis à la cause du troisième tome, j'ai beaucoup regretté les scènes dans lesquelles le héros se retrouve en tête-à-tête avec une femme. Elles me semblent simplement ratées.
Au-delà des ces scènes heureusement peu nombreuses, on comprend le titre du livre comme un reflet du défaut de fabrication du nouveau Gosseyn. Ce défaut le fait déborder de la logique pour s'aventurer sur les terres de l'instinct. Ceci devenant une arme devant le nouvel ennemi, et cette fois tellement inconnu qu'aucune faille ne semble au premier abord transpercer de lui. La fin du non-A, ou l'arrivée de la vie humaine dans la saga, plus présente ici que dans la froide indifférence des précédents Gosseyn face aux femmes et entretenant le souffle de la série en permettant un pas de côté par rapport au costume de super-héroïne qu'endossait petit à petit la logique.
Malheureusement je garde le sentiment que A.E. van Vogt n'était pas particulièrement à l'aise avec cette ouverture, particulièrement avec les scènes de séduction. A un point qui gâche tout de même un peu l'ensemble. Même beaucoup si on imagine la lecture de ce volume séparée des précédents.
Est-ce la trentaine d'années écoulée entre la publication du volume 2 de cette série et celle de ce troisième et dernier volet ? Est-ce lié à une traduction nettement différente ? Les deux premiers ayant été traduits par Boris Vian. Je ne sais pas, mais je suis certain d'une chose : autant j'avais apprécié l'histoire et le style des deux premiers, autant je n'ai vraiment pas adhéré à ce final.
Je termine "La fin du non-A".
Et je termine le cycle des aventures de Gilbert Gosseyn.
Dans cet ultime roman, le héros est fatigué. Il erre d'un bout à l'autre de la galaxie pour résoudre une crise dont il est l'involontaire instigateur.
Il s'accroche à son enseignement non-arestitotélicien, mais on sent bien au fil des pages qu'il peut être submergé par des réactions purement thalamiques.
Pourtant la lecture est captivante. Ira-t-il au bout de ses questions? À vous de lire...
A.E. van Vogt... Quels prénoms se cachent derrière le A et le E?