Super manga, intrigue palpitante et personnages intéressants. Le résumé m’avait immédiatement intriguée, après que la couverture m’a séduite. J’aime beaucoup le concept : un Japon où l’on doit travailler et avoir un revenu minimum, sinon c’est le lavage de cerveau ou le camp de travail. La politique est stricte et tyrannique, j’espère la voir être démantelée mais ça ne sera pas pour tout de suite ! (Si jamais on en arrive là. Ce manga a l’air d’être le genre à faire mourir ses personnages dans le malheur total…)



On ne comprend pas encore tout, même si on a une vision globale et un ancrage dans le monde réel qui permet d’appréhender cet univers. Les explications sont très claires et le personnage principal nous partage ses informations, bien que, ainsi, nous en soyons réduits à ce qu’il sait ou croit savoir.



D’ailleurs, j’aime beaucoup le développement des personnages. On sent que le mystère les entoure, et j’espère qu’une suite le percera. Concernant Tatsuya j’ai ma théorie, et idem concernant les autres… J’ai vraiment hâte de lire la suite pour voir si elle s’avérera.



Le manga est très cru, très violent, très direct, et j’aime beaucoup ce point. J’aime qu’on nous montre ce qui arrive sans toutefois s’appesantir. Rien n’est censuré, si un homme doit se prendre une balle dans la tête alors forcément le sang gicle. C’est évidemment un manga qui ne s’adresse pas à un jeune public.



Les dessins, de surcroît, sont géniaux. Peu de traits mais un jeu sur les ombres et les lumières que j’apprécie énormément. Les planches sont fluides, parfaitement organisées, c’est facile à suivre et ça prend presque l’allure d’un film.



Le plan final me plaît bien, même si je le sens très mal : de toute façon, ça semble trop tôt pour ce plan. Mais j’attends de voir. (J’attends aussi de voir le nom de celui qui n’arrive jamais à le dire ! Pourquoi nous le cacher ?)

Une lecture intéressante.

Un titre accrocheur, un style graphique plaisant et une intrigue obscure, il n'en fallait pas plus pour que je me plonge dans ce manga dystopique à l'ambiance bien glauque. L'histoire tient la route, le récit est dynamique. Les personnages sont charismatiques et l'on arrive à s'attacher à plusieurs d'entre eux. J'aime celui à lunettes. C'est amusant de voir un type complètement lunaire dans cet univers oppressant. le fait qu'on ne sache pas son nom est peut-être mauvais signe... L'ensemble est assez prenant et donne évidemment envie de voir l'évolution. A suivre donc.



OK Tier.

J’ai encore craqué pour un manga bien que je ne devais pas craquer. Je suis faible, trop faible… Ce qui me donne bonne conscience, c’est que la série vient de se finir en 6 tomes. Ça va, j’suis tranquille !

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Pourquoi ce craquage ? Car j’aime bien @nab et que le thème me tentait bien. Un côté « Prisonnier Riku », un graphisme accrocheur, un scénario assez adulte et plutôt actuel quand on voit nos droits rognés (ces lois ne sont peut-être pas si imaginaires).

Je pensais attendre quelques jours pour me lancer dans ce premier tome. Au final, je n’ai attendu que quelques heures

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J’ai adoré ce premier tome. Toutes mes attentes ont été satisfaites et même au-delà. En refermant la dernière page, je n’ai qu’un regret : ne pas avoir pris le tome 2

Pour vous, il faut vivre pour travailler ou travailler pour vivre ?

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Dans ce manga, la population n'a plus le choix, elle doit travailler et même gagner un certain montant chaque mois pour avoir le droit de continuer à exister.

Ceux qui ne respectent pas cette règle risquent gros puisqu'une équipe d'exécutants a pour mission de venir les cueillir chez eux pour les emmener dans un centre chargé de les reprogrammer. Pour faire simple, ils vont être lobotomisés puis on va leur implanter des nouveaux souvenirs, une nouvelle personnalité et même peut-être de nouvelles compétences, tout ça leur permettra de réintégrer la société en bons petits soldats.

Notre héros, Tatsuya Kamijô a 27 ans et sa réussite fulgurante le place loin de ce genre de problème. Il a un bon poste dans une entreprise florissante, une petite amie et un bon pactole de côté pour voir venir. Seulement, l'arrivée d'un nouveau va tout faire basculer… Il semblerait que la dernière recrue de la société soit un reprogrammé qui excelle dans tout ce qu'il entreprend. Malheureusement pour Tatsuya, il va décider de mettre son nez dans ses dossiers et à partir de là son destin va basculer. Il va perdre son travail, ses économies, sa petite amie et rapidement il va être dans le viseur du gouvernement pour intégrer le dispositif de reprogrammation… Va-t-il pouvoir échapper au lavage de cerveau et garder ses souvenirs ? Comment fonctionne le dispositif ? Pourquoi personne ne semble protester contre ce système allant contre les droits de l'homme ? La société a-t-elle le droit de disposer des citoyens ? le travail est-il le seul moyen d'être utile à la société ?

Ce titre vient interroger le rapport qu'on les gens au travail en poussant le concept à l'extrême. Il ne faut pas chercher loin pour se rendre compte de l'importance qu'accorde la majorité des gens au travail. C'est une des premières questions que l'on demande à quelqu'un quand on le rencontre. Ici, la société est partie du principe qu'un sans emploi ne valait pas mieux qu'un tas d'ordures qui vivrait au crochet des autres. Je trouve intéressant d'imaginer comment deviendrait un monde qui pense de la sorte !

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