On est loin de la qualité du film !

Toutes les quatre pages le visage larmoyant ou geignard de Satoko. Les dessins donnent trop souvent une impression caricaturale des émotions. C'est assez froid, et désincarné, car le récit se déroule trop rapidement. L'Histoire est là avec sa terrible réalité, mais l'ambiance manque : peut être le nombre de pages est-il trop réduit pour le permettre ?

J'ai beaucoup aimé ce deuxième tome qui peut se lire d'une traite avec le tome 1 car ils sont assez courts.

J'ai été quelque peu déstabilisée par cette fin avec ce dénouement.



C'était très intéressant d'avoir ce point de vue avec l'histoire et les faits historiques. Nous sommes dans quelque chose de dramatique sans aucun espoir qui nous fait prendre la mesure des atrocités de la guerre.



Cependant il m'aura manqué davantage de développement et plus d'explications notamment sur la fin.

Mouais. Un peu meilleur que le tome 1 parce qu'on se penche enfin sur l'histoire que cache Yusaku mais Satoko ne pense qu'à sa petite personne et ses propres intérêts, une attitude absolument détestable qui fait que je suis très loin de la porter dans mon cœur malgré ce qu'il lui arrive. La fin est un peu expéditive, la série manque de profondeur et de densité à mon goût.

Grosse déception pour moi. Le manga porte très mal son titre (je ne connais pas le sens du titre original). Satoko est un personnage absolument détestable : 0 empathie pour elle, je la déteste cordialement. J'aurais aimé avoir beaucoup plus de visibilité les actions et le combat sur Yusaku et Fumio, que l'on balaye à peine alors que c'est un sujet extrêmement important.

J'ai beaucoup apprécié cette histoire qui retrace un aspect de la seconde guerre mondiale qui est sans doute rarement montré.

Tout cela derrière le prisme des intérêts antinomiques des deux amants.



C'est une lecture assez forte même si elle est un peu courte à mon goût pour ce premier tome.



Je n'ai pas été transcendé par les graphismes mais j'ai bien aimé suivre l'avancée de la guerre mois par mois avec le rappel de l'évolution politique.

Les amants sacrifiés est un manga bien complet sur la Seconde Guerre Mondiale au Japon. Je n'avais jamais rien lu sur ce pays durant cette guerre et j'ai été stupéfaite de voir tous les désastres et les "collabos" dans ce pays.

Dans ces mangas, nous rencontrons Yusaku et son épouse Satoko, jeunes fortunés, qui comprennent que ce que vivent les gens dans le pays et les pays voisins est atroces. J'ai trouvé que le manga 2 a été plutôt baclé, j'aurais voulu que cela dure plus longtemps, que l'on est plus de détails et faire un troisième manga pour le final.

Je vous le conseille néanmoins, car la force de Satoko pour l'amour de son mari, de son pays, de sa vie est plus fort que tout!

Suite et fin de ce diptyque aussi intéressant et palpitant que cruel. Trahisons et choix difficiles sur fond de Seconde Guerre Mondiale sont toujours au cœur du récit. Ce tome est également construit sur le principe de flashbacks.

Sans trop révéler de l'intrigue, je me contenterait de dire que le lecteur est tenu en haleine jusqu'à la dernière page, grâce aux révélations et dilemmes moraux auxquels les personnages font face.



Je suis curieuse de voir l'adaptation cinématographique qui a été faite.

Nous sommes à Kobe en 1940, et la guerre s'impose de plus en plus dans le quotidien des Japonais, et progressivement le quotidien de la famille Fukuhara va basculer. Commerçants spécialisés dans l'importation de produits occidentaux, et habillés à l'occidentale, leurs goût vont également être mal vus à une période où il faut montrer un patriotisme marqué qui se manifeste notamment par le rejet de tout ce qui n'est pas japonais.

Mais c'est surtout après un voyage en Mandchourie, province chinoise occupée par l'armée japonaise, que Yusaku revient totalement différent, ce qui inquiète encore plus Satoko, sa femme.



Ce manga avait beaucoup de choses pour me plaire. Pour commencer le fait qu'il est signé par le talentueux Masasumi Kakizaki dont la maîtrise des ambiances entre claires et obscures et des expressions du visage donnent une intensité supplémentaire au récit. De plus, le sujet de la Seconde Guerre mondiale et ses répercussions à l'échelle sociétale et individuelle sont passionnantes. Et enfin, je trouve que ça ne fait pas de mal de lire ce sujet traité par d'autres personnes du globe car bien qu'elle soit "mondiale" cette guerre et souvent présentée comme un conflit qui s'est déroulé en Europe entre la France, l'Allemagne et un peu la Pologne avec les Etats-Unis arrivés en sauveurs à la fin de la guerre. Aussi j'ai beaucoup apprécié les rappels historiques et parallèles entre des décisions diplomatiques prises au Japon, aux Etats-Unis et aussi dans les anciennes colonies européennes d'Asie.



Le mélange entre récit fictif et images d'archives fonctionne très bien. Et sans trop dévoiler l'intrigue, j'ai été happée par la dimension dramatique avec l'exposition des personnages à des dilemmes moraux très forts, car finalement, chacun se retrouve face à sa subjectivité pour définir le Bien et le Mal, où le devoir envers son pays s'arrête pour laisser place à sa conscience, et la quête du bonheur peut-elle se faire aux dépends d'autrui.

En plus c'est un diptyque, il n'y a donc aucune raison de s'en priver !