Après avoir lu d’excellentes critiques, j’ai craqué et j’ai eu raison, car je n’ai pas été déçue !
Déjà, grâce à une construction intelligente du récit liée à un fil rouge, le secret que cache Evan, en lien avec une certaine Mygale, et une lettre qu’il lit et relit dès qu’il manque de craquer. Mais aussi sur les lieux, qui emmènent nos protagonistes dans trois villes différentes. Ça fonctionne vraiment bien, et apporte un renouveau à chaque tome, tant dans les descriptions que dans la dynamique.
Ensuite, les personnages sont très bien développés.
Evan, avec son QI ultra élevé et son incapacité à décrypter le second degré, a beaucoup de mal à lier des relations normales avec les autres. Sous son aspect brut, ses réponses factuelles et sans filtres, il se révèle un garçon très attachant et d’une grande sensibilité. Ophélie n’est pas en reste, avec une personnalité pétillante malgré ses doutes et ses soucis. Leurs dialogues sont parfois amusants, d’autres fois poignants, mais jamais ennuyants.
Le duo habituel de meilleurs amis fonctionne toujours aussi bien : Gavin pour Evan, Aline pour Ophélie. Ils font les mêmes métiers que leurs amis (mannequin et couturière) et leur apportent un soutien sans faille, avec de beaux moments, où ils essaient parfois maladroitement d’aider à arranger les choses. Sans oublier Claude, l’ami geek un peu bizarre.
L’histoire s’emploie à dénoncer plusieurs clichés, notamment liés au mannequinat. Au-delà de son métier, Ophélie a aussi été miss plus jeune, elle connaît donc les deux côtés du secteur. J’ai par contre été déçue par l’évolution de Claude, joueur de jeu vidéo invétéré, qui est traité avec les habituelles étiquettes qui sont collées aux gros joueurs.
C’est ce petit bémol qui explique pourquoi ce n’est donc pas tout à fait un coup de cœur, et pourquoi j’ai moins apprécié le T3 et l’ultime développement. Malgré ça, j’ai passé un excellent moment en compagnie d’Evan et d’Ophélie. J’ai ressenti leur tristesse et leur amour, et j’ai vibré pour eux dans leurs pires moments grâce à l’alternance des points de vue et au style fluide et addictif de l’auteur. Car oui, c’est assez rare pour le souligner dans le genre : Ce qui nous consume est écrit par un homme !
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