Je me surprends à ne pas trop apprécier cette version d'Elric. Ayant lu les livres il y a au moins 30 ans, j'ai du mal à me replonger dans cet univers.
Je trouve le récit un peu trop grandiloquent même si les dessins restent bons mais trop chargés.
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J'ai lu les romans de la saga d'Elric il y a plus de trente ans. Depuis c'est la première fois que je me replonge dans cet univers glauque de Melniboné.
Et curieusement, je suis déçu par le récit et aussi par les dessins que je trouve trop sombres.
Mon imaginaire n'avait pas le même rendu de cet univers.
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Je suis encore une fois époustouflé par la qualité graphique qu'offre ce tome, les dessins, les couleurs, les tons, les différentes ambiances, toutes plus sombres les unes que les autres, illustrant à merveille l'univers décadent d'Elric.
C'est lourd, c'est pesant, c'est épais, c'est malsain, désespéré, il n'y a pas une note d'espoir et de lumière dans les pages de ce tome 5, à l'image de l'âme maudite du Melnibonéen. Chaque case, chaque page semble transpire le tourment et la résignation qui le hante.
Les graphismes seuls suffisent à exprimer l'état d'esprit d'Elric et je trouve ça génial.
Son épée maudite prend la forme d'une superbe jeune femme et chaque fois qu'elle apparaît sous cette forme aux yeux d'Elric, on sent là toute la complexité de leur rapport, charnel, intime, et cela nous montre à quel point il est complètement possédée par elle.
Que dire des textes? J'oserai dire qu'ils ne sont là que pour illustrer les graphismes. Non que le travail de Julien Blondel soit mauvais, bien au contraire, mais j'ai vraiment eu cette impression à la lecture de ce tome. J'ai survolé les textes, porté par les somptueuses planches et les ambiances extraordinaires que propose Valentin Secher.
À côté de ça, les planches hommage réalisées par d'autres artistes, présentes en fin de tome, font bien pâle figure, dans leur grande majorité.
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Les portes de Melniboné me sont longtemps restées fermées, incapable que j'ai été de découvrir son histoire sous la forme de romans. Heureusement, il y a la BD.
C'est donc avec plaisir que je retrouve Elric, l'Empereur Albinos qui a hanté mon enfance. C'était les grands frères qui lisaient ça et s'adonnaient au jeu de rôle. Je n'étais pas assez mâture pour savourer cette œuvre glauque et barbare. C'est aujourd'hui chose faite.
Et le moins qu'on puisse dire, c'est que c'est bien barré. Il s'agit ni plus ni moins de Dark Fantasy, dans sa forme la plus sombre. Nous sommes du côté des méchants, au sein d'un peuple guerrier et fier, bourré de vices. Malgré tout, le plaisir était là.
Elric est vraiment doté d'un fort magnétisme. On souhaite connaître la suite de ses aventures, aussi sombres ses débuts soient-ils. Le dessin et les couleurs apportent une ambiance qui amplifient notre malaise à découvrir Melniboné. On donnerait cher pour ne jamais croiser la route de ce peuple obscure.
Pour résumer, une œuvre assez particulière, sombre mais efficace, quoique courte, même pour un premier tome.
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Le nécromancien lance le nouveau cycle intitulé “Tanelorn”. Avant cela j'ai bien sûr relu l'excellente première partie via l'intégrale afin de me remettre dans l'ambiance de l'île au dragon de Melniboné.
La saga d'Elric se poursuit avec un nouveau dessinateur, Valentin Sécher. J’ai découvert celui-ci avec la série Conan le Cimmérien également publié par les éditions Glénat. Graphiquement les visages gagnent en profondeur. Il y a de magnifiques illustrations comme par exemple la très belle case illustrant une barque s'apprêtait à passer sous un pont. Le dessin est maîtrisé malgré parfois quelques cases un peu trop sombres dues à la colorisation.
Quant au scénario, bien qu'entraînant et bouré d'action il diffère par rapport à ce qu'on a pu voir précédemment. Ce qui est bien normal car désormais, Elric parcourt les Jeunes Royaumes avec à sa main la terrible Stormbringer. Il est hanté par la mort de Cymoril et ère sans véritable but. Jusqu'au jour où la reine Yishana, la souveraine du Jarkhor le convoque pour demander de l'aide. Une mystérieuse tour avec la marque du chaos s'approche de ses terres…
Ce premier tome est convaincant et amène des éléments qui font que la suite devrait être passionnante à lire !
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Le Nécromancien (2021) est une bande dessinée de Julien Blondel et Jean-Luc Cano (scénario), Valentin Sécher (dessin et couleurs), Julien Blondel (lettrage), cinquième tome de la série Elric d'après l’œuvre de Michael Moorcock. Cet album inaugure Tanelorn, le deuxième cycle. Accablé par la mort de Cymoril, Elric erre dans les Jeunes Royaumes. Il rencontre Tristelune et ensemble, ils prennent la mer vers Dhakos pour répondre à l'appel de la reine Yishana. Une magnifique série qui permet de retrouver l'ambiance tourmentée des romans. Les dessins sont superbes. Cette belle édition est complétée par un cahier d'illustrations et une préface de Pierre Pevel.
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