Après Avant la tourmente, la reine du polar historique livre le second volet des aventures de la famille Reavley, Le temps des armes, pendant la Grande Guerre. De la tranquillité bucolique des campagnes anglaises à l’horreur des tranchées, Anne Perry nous propose une grande épopée historique et humaine.



Vous le savez, j’aime beaucoup Anne Perry et la première guerre mondiale est une période qui me passionne beaucoup, cette série m’intéresse donc à plus d’un titre et comme elle très bien documentée, c’est plutôt une bonne pioche.



Ce second tome qui nous plonge dans l’enfer de la guerre et nous permet de découvrir à travers le regard de Joseph (aumônier dans l’armée), les conditions de vie de Ypres, le quotidien dans les tranchées mais aussi la camaraderie entre les soldats.



Dans les tranchées avec Joseph et Judith, on découvre les conditions de vie des soldats venus défendre la Belgique : les rats, le froid, les moments de grâce (comme lorsque les allemands laissent des saucisses pour les soldats d’en face, où la manière dont ils échangent sur les résultats du championnat de foot anglais…).



L’horreur aussi avec le no man’s land, les corps mutilés, les soldats qui se blessent volontairement pour rentrer chez eux et fuir la guerre. La cour martiale avec ce pauvre soldat dont on ne sait pas tout à fait s’il est coupable ou non… tout est criant de vérité.



Les personnages sont attachants, spécialement Judith que j’aime beaucoup et Joseph et ses dilemmes moraux Et comme nous ne sommes pas seulement dans un roman historique mais un polar, nous suivons, sur le front, une enquête sur l’assassinat d’un reporter de guerre ô combien antipathique dont on devine assez aisément le coupable.



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Reine incontestée du polar victorien, Anne Perry nous invite, dans cette série en cinq tomes, dont Avant la tourmente est le premier opus, à partager le destin de cette famille alors que la Première Guerre mondiale ravage toute l’Europe.



Vous le savez, c’est une période qui m’intéresse beaucoup, que j’aime retrouver dans mes lectures, et comme j’apprécie les romans d’Anne Perry, surtout sa série consacrée à Charlotte et Thomas Pitt, je partais confiante dans cette lecture.



Anne Perry nous plonge avec ce premier volume au coeur de cet été 1914 particulièrement chaud, un été avant la tourmente qui va embraser l’Europe. Le roman commence le 28 juin 1914, jour de l’attentat de Sarajevo où l’archiduc François-Ferdinand et son épouse Sophie périssent sous les balles tirées par le nationaliste Gabrilo Princip.



Ce même jour, John et Alys Reavley meurent dans un accident de voiture. Est-ce un malheureux hasard ? Et bien non car Matthew et Joseph, leurs fils, vont découvrir qu’ils ont été assassinés. L’accident a été provoqué et le brulot en leur possession a disparu.



Premier tome oblige, l’intrigue est longue à se mettre en place car l’autrice prend le temps d’installer ses personnages, le contexte familial et historique, riche, de l’époque. L’enquête est, comme toujours, bien ficelée et assez passionnante si on excepte les longueurs, abondantes, qui alourdissent le texte.



Les intrigues se nouent au fil des pages et quand on croit avoir compris, elles rebondissent. Les héros sont attachants, différents des autres romans d’Anne Perry : s’il n’est pas surprenant de voir un agent des services secret soupçonner tout le monde, il est plus rare qu’un homme d’église, son frère, fut-il professeur à Cambridge, se transforme en détective afin de retrouver les assassins de ses parents.



Mais le plus remarquable est d’avoir réussi à relater le climat régnant en Angleterre à l’aube de la première guerre mondiale !



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