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La Fée des grèves

Série de 3 livres (Terminée). Écrite par Paul Féval (3),


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La fée des grèves, tome 3 : L'homme de fer

Suite et fin des aventures de Reine de Maurever ou plutôt de son fils Aubry et des deux jeunes filles qui l'aiment. Ou bien de Jeannin, le petit coquetier froussard devenu brave écuyer. À moins que ce ne soit l'histoire du nain Fier-à-bras, du frère Bruno la Bavette, du duc François II, du baron Olivier ou même du faucon de Dame Josèphe de la Croix Mauduit. Beaucoup de personnages dans ces courts romans qui font suite à la Fée des grèves. Surtout beaucoup de personnages secondaires voire tertiaires qui prennent beaucoup de place dans la narration, plus en termes de nombre de pages que d'intérêt, d'ailleurs. Dans ce dernier tome, Féval use jusqu'à la corde les ressorts comiques qui, amusants au début, deviennent assez vite lassants. L'intrigue se noie dans toutes ces digressions et les personnages principaux avec eux. Seuls Jeannin et Fier-à-bras surnagent mais à grand peine. Asphyxiée, l'histoire prend des raccourcis. Ainsi le moment le plus attendu et le plus tendu de l'histoire se dégonfle dans une ellipse incompréhensible et choquante.

Le personnage éponyme de l'homme de fer aurait pu être intéressant mais aurait mérité d'être beaucoup plus développé. Ainsi, on le présente comme ayant fait un pacte avec le diable et pratiquant toutes sortes de maléfices mais en le voyant très peu à l'œuvre. On n'a même pas le temps d'apprendre à le redouter. Sa double identité est éventée dès le début, ce qui tue une bonne partie de la tension de l'intrigue.



J'ai beaucoup aimé le Féval du Bossu ou des Habits noirs mais cette suite de la Fée des grèves ne lui fait pas honneur. Ce que je sauverais de l'histoire, c'est le personnage du nain, son intelligence et son humour même s'il aurait mérité d'être mieux exploité.



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La fée des grèves, tome 2 : À la plus belle

La fée des grèves, roman un peu oublié de Paul Féval, a eu une suite encore plus oubliée : À la plus belle, suivi de L’homme de fer. Tellement oubliée qu'elle n'était même pas dans la base de Babelio ! Sans le site Littérature audio.com, je n'en aurais peut-être jamais entendu parler. Je n'aurais peut-être pas perdu grand'chose. Si j'ai bien aimé La fée des grèves, la suite semble plus oubliable. En réalité, le tome 2 est plus un tome introductif au troisième. Les personnages, le contexte et l'intrigue se mettent doucement en place et il s'interrompt en plein milieu d'une scène, alors que l’histoire prend doucement forme.

À la plus belle commence en 1469, une vingtaine d’années après La Fée des grèves. On retrouve Reine de Maurever, Jeannin, devenu écuyer et même le Père Bruno. On découvre aussi la jeune génération : Aubry II, fils de Reine et d’Aubry, Jeannine, fille de Jeannin, et Berthe de Maurever, nièce de feu M. Hue. On fait aussi la connaissance de nouveaux personnages comme le nain Fier-à-bras ou les nouveaux dirigeants de l’époque : François II de Bretagne et, surtout Louis XI pour la France. À cette époque, le roi de France commence à lorgner avidement sur la Bretagne encore indépendante. Pour l’ajouter à sa couronne, il envisage deux moyens : la création de l’ordre de Saint-Michel et les maléfices d’un comte allemand. "L’Ogre des îles" comme le surnomment les bonnes gens est un véritable Barbe-bleue breton, non pas celui du conte de Perrault, mais celui de l’histoire, Gilles de Rais, qui voulait fabriquer de l’or avec du sang d’enfants. C’est lui le véritable méchant de l’histoire, personnage énigmatique, environné de rumeurs et de mystères. Cependant, dans ce tome 2, il reste un peu trop nébuleux pour être vraiment effrayant. Étonnamment, Féval dresse un portrait plutôt complaisant de Louis XI. On se serait attendu à le voir plus critique sur les tentatives d’accaparement de la Bretagne par la France.

Les personnages calibrés pour être les héros ne sont pas non plus ceux qui crèvent l’écran. Aubry II en particulier, est tellement falot que son sort m’a indifféré totalement. D’ailleurs, dans la suite, L’homme de fer, Féval semble l’abandonner de plus en plus au profit des deux jeunes filles qui l’aiment et d’autres personnages. La vedette est plutôt raflée par les gens du petit peuple, en particulier le nain Fier-à-bras. Si l’histoire n’est pas des plus passionnantes, cela reste un plaisir de retrouver le style de Paul Féval, particulièrement son humour très ironique. Une lecture que je conseillerais donc plutôt aux fans de Paul Féval. C’est assez amusant de retrouver des ressorts vus dans d’autres titres. Beaucoup de personnages rappellent ceux du Loup blanc ou même des Habits noirs. Cependant, c’est loin d’être son meilleur roman.



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