Le château ambulant est mon Ghibli préféré, je me devais donc de lire le livre qui l'a inspiré.

Je peux assurer que bien qu'ils aient la même histoire de base, il s'agit de deux oeuvres a part entière et je n'ai qu'une seule déception: que le tome 2 ne continue pas avec les personnages principaux.

J'adore les films d'animation de Hayao Miyazaki, tout particulièrement Le Château Ambulant. Et malgré les retours parfois négatifs que j'ai pu lire sur ce livre au cours des derniers mois, j'avais quand même envie de tester le récit qui a inspiré l'animé.



Mon avis est plutôt mitigé.



En dépit d'un style très fluide et très facile d'accès, j'ai en effet trouvé pas mal de longueurs. Le manque d'action et de rebondissements, les petits passages à vide du milieu du livre, les scènes qui semblent jetées ici et là sans réelle explication, la multitude d'événements sans lien entre eux... tout ça m'a désorientée. Ça ralentissait le rythme du récit, ça émoussait mon intérêt. J'avais hâte d'arriver à la fin pour comprendre où l'auteur voulait en venir.



Pourtant, le livre est bon. Il met en scène des personnages fantasques plein de douceur et de sensibilité dans un monde délicieux, magique et coloré, où la notion d'univers parallèles prend toute son importance. La poésie omniprésente offre quelques belles scènes très émouvantes (je pense notamment à la chasse aux étoiles filantes) Les interventions de Calcifer dans le château m'ont beaucoup fait rire à certains moments, ainsi que le caractère de Hurle lui-même, véritable drama queen, qui reste difficile à cerner au départ. Et j'ai aimé Sophie qui vit une expérience traumatisante à cause de la Sorcière du Désert. Son pragmatisme et ses raisonnements un peu terre à terre apportent une certaine forme de sagesse au récit en venant équilibrer la folie ambiante incarnée par le magicien.



Mais voilà : mon intérêt s'est effrité au fil des chapitres et je ne pense pas le relire un jour ni en garder un souvenir impérissable. Contrairement à l'animé qui, lui, a été un véritable coup de coeur à l'époque, et que j'ai trouvé à la fois plus sombre et plus subtil...

Le Château ambulant est un de mes films préférés. En attaquant le livre, j’appréhendais un peu de ne pas y retrouver tout ce j'aime dans le film, de ne pas tout à fait y retrouver les personnages. Finalement je crois que j'aime encore plus le livre que le film 😍.



Le film de Miyazaki colle vraiment de près au livre, même s'il y a fait quelques ajouts et quelques adaptions.



Les personnages sont exactement les mêmes. Ils sont même mieux puisqu'ils sont plus développés. Le livre est plus long évidemment, on passe donc plus de temps avec eux. Il n'y a pas de grosse intrigue, on les suit simplement dans leur quotidien rempli de situations décalées et de répliques hilarantes (car oui le livre est encore plus drôle que le film). J'ai adoré l'humour de l'autrice, aimé l’affection que les personnages se portent les uns aux autres. Ils sont comme une petite famille magique et rapiécée dans leur maison bizarre. Je les aime de tout mon cœur ❤️

Un must pour les fans de Ghibli ! Vous retrouverez dans ce roman qui a inspiré le studio l’univers de Sophie, de Howl de l’épouvantail qui font tant rêver. Au fil du récit, qui suit une trame similaire à son adaptation, vous découvrirez toutefois d’autres péripéties, points de vue et développements de ses personnages. Le film et le roman se complètent à merveille, prenant des partis différents mais tout deux très pertinents.

Bref. Venez adorer détester Howl. Et vous rappeler à quel point Sophie est une reine !

J'ai découvert la trilogie de Hurle au rayon jeunesse de ma médiathèque. Et c'est évidemment en apprenant que le premier volet de cette trilogie avait inspiré Miyazaki pour Le château ambulant que j'ai emprunté ce livre.

J'adore les films d'animation de Hayao Miyazaki mais je n'ai pas encore vu le château ambulant. C'était donc la bonne occasion pour découvrir cette histoire.



Mon avis est plutôt mitigé.

Si les personnages m'ont beaucoup amusée, car ils sont vraiment fantasques, j'ai trouvé qu'il y avait certaines longueurs.

Mon intérêt s'est parfois émoussé puis ravivé selon les chapitres.

Il faut être prêt à se plonger dans un univers très imagé et je comprends tout à fait que ce livre ait inspiré Miyazaki.



Je ne sais pas encore si je lirai les tomes suivants mais, en tout cas , ça m'a donné envie de voir Le château ambulant !

Une suite vraiment farfelue!

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Nous voilà avec Abdallah, un jeune marchand de tapis, rêveur, qui achète un jour un tapis magique. A partir de là, tout commence à s'emballer : entre un kidnapping de princesses, des rêves qui se réalisent, un génie grincheux et un soldat gaga de chats, je peux vous assurer qu'on est bien parti pour une aventure haute en couleurs.



J'ai personnellement bien apprécié ce second tome qui est raconté de manière très exagérée, avec des personnages caricaturaux mais attachants ( bien sûr, j'ai adoré revoir Sophie et Hurle dans cette suite ), des interactions loufoques et une conclusion où s'enchaîne les retournements de situation.

Pas de quoi s'ennuyer!



J'ai en tout cas mis en veille mon cerveau au début de la lecture donc je peux vous assurer que pour être surprise, je l'ai bien été, notamment dans le dernier tiers du livre.

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A préciser que c'est un roman adressé à des jeunes lecteurs/lectrices qui ont un esprit tout particulièrement malléable et qui ne font pas forcément la distinction entre fiction et réalité.

En effet, ce roman peut poser polémique : grossophobie, sexisme bienveillant, clichés sur les personnes arabo-musulmanes, etc...

A vous de choisir si vous considérez ça comme un effet collatéral de la narration type conte à la "Alibaba et les 40 voleurs" ou si c'est l'expression involontaire (ou non) de l'autrice sur le monde (je rappelle que ce livre a été publié pour la 1ère fois en 1990).

La jeune Sophie vit à Marché-aux-Copeaux comme chapelière. Son chemin va croiser la sorcière des Steppes qui va lui lancer un sors. Voilà qu'elle semble avoir 80 ans et ne peut expliquer sa situation. Fuyant sa vie, elle va trouver refuge dans le château ambulant du magicien Hurle. Entre le jeune sorcier qui cache bien des secrets, son apprenti et Calcifer, le démon du feu, elle va chercher le moyen de rompre sa malédiction.

Ayant vu le film de Hayao Miyazaki, et ayant envie de mieux comprendre l'univers, j'ai entamé la lecture de la trilogie de Diana Wynne Jones. L'écart entre les deux œuvres saute assez vite aux yeux. Même si les images restent dans ma tête celles du film, j'ai assez vite arrêté la comparaison pour apprécier la particularité du roman.

Beaucoup de références sont faites aux contes de Grimm ou Perrault (l'héroïne orpheline, la magie, un roi, un prince...). Pourtant l'époque est plus moderne, steampunk je dirais. Les jeunes filles sont plus affirmées.

Tout au long du livre, l'auteur nous montre que les apparences sont trompeuses et qu'il faut chercher au-delà, les vraies personnalités des gens. Derrière la vieillesse de Sophie, il y a une jeune fille qui rêve de vivre une autre vie. Les côtés peureux et frivoles de Hurle cachent un bon cœur, un être accueillant envers les malheureux.

Le sens de la famille est un autre thème central. Il y a la famille de Sophie avec l'obligation des ainés, l'amour entre les sœurs, la famille recomposée plutôt bienveillante. Et celle de Hurle avec le besoin de distance sans rompre les ponts en parallèle de celle qui se constitue dans son château. Une famille où chacun veille sur les autres et partage ses joies et ses mauvaises humeurs.

Au final j'ai bien aimé cette version de l'histoire et j'attends de la suite que les portes ouvertes dans ce tome nous emmènent vers de nouvelles aventures. Retrouverais-je des éléments du film qui ne sont pas apparus jusqu'ici ?

Un véritable coup de coeur confirmé pour cette trilogie enchanteresse pleine de merveilleux !

Dans ce troisième et dernier tome, nous suivons la jeune Charmaine, qui passe son temps dans ses livres, sa mère la tenant éloignée de toute tâche ménagère qu'elle juge indigne de sa condition. Dès le début du livre, sa tante débarque et lui propose de venir aider son grand oncle à tenir sa maison pendant qu'il part se faire soigner chez les elfes. Charmaine accepte sans trop savoir de quoi il s'agit, elle est juste contente de quitter sa maison et de pouvoir aller lire tranquillement ailleurs. Avant son départ, elle se dit que c'est le bon moment pour écrire au roi, afin de lui proposer son aide dans son immense bibliothèque.

C'est ainsi que commence la grande aventure de Charmaine qui va débarquer dans une incroyable maison remplie de magie et qui se trouve être un véritable labyrinthe fabuleux. Elle rencontrera un petit chien appelé Sans maître, un jeune garçon maladroit en magie, Pierre, un roi vieillissant et une princesse plus très jeune et désargentée ainsi que d'étranges créatures dont elle n'avait pas imaginé l'existence.

Nous retrouvons évidemment notre fil conducteur des premiers tomes avec Sophie et le mage Hurle, cette fois-ci encore, sous une apparence surprenante mais tout aussi attachante, et bien sûre Calcifer, le démon du feu.



Le schéma est toujours le même. L'auteur nous expose un nouvel endroit, de nouveaux personnages et une nouvelle situation et on se laisse embarquer dans une folle aventure jusqu'au dénouement final -toujours heureux-, où tous les protagonistes se retrouvent pour démêler ce joyeux bazar.



J'ai adoré, c'est frais, c'est bien écrit et en plus entre la magie et les livres et la pâtisserie, j'étais aux anges.