AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.98/5 (sur 1939 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Londres , le 16/08/1934
Mort(e) à : Bristol , le 26/03/2011
Biographie :

Diana Wynne Jones est une auteure britannique, elle écrivait surtout des romans fantastiques pour enfants.

Elle a étudié à Oxford, où elle a entendu des conférences de C. S. Lewis et J. R. R. Tolkien. Elle est elle même devenue une inspiration pour de nombreux auteurs (Philip Pullman, JK Rowling, Neil Gaiman, Terry Pratchett...)

Diana Wynne Jones écrivait depuis 1973. Auteure à plein temps, elle vivait à Bristol. Elle a publié une trentaine de romans dont la trilogie Les mondes de Chrestomancie.

Le Château de Hurle (Howl's Moving Castle, 1986) est adapté au cinéma par Hayao Miyazaki (Le Château ambulant, 2004).

Ajouter des informations
Bibliographie de Diana Wynne Jones   (32)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

L'Odyssée Dalemark - 1 - Les sortilèges de la guiterne


Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
« Attrape une étoile filante,

Fais qu’une mandragore enfante,

Dis-moi où sont les ans passés,

Qui du diable a fendu le pied,

M’enseigne à ouïr les sirènes,

Parer les brûlures de la haine,

M’apprend

Quel vent

Pousse un cœur honnête en avant. »
Commenter  J’apprécie          260
Il gambadait gaiement autour d’eux. Il pensait que c’en était fini de Hurle, Sophie en était sûre. Et cette idée le ravissait tellement qu’en arrivant dans la rue du magicien, il aboya joyeusement à la vue d’un chat errant et se mit à galoper derrière lui, par pur plaisir. Il poursuivit l’animal qui vola littéralement jusqu’à l’entrée du château, où il se retourna en lançant des regards furibonds.
– Ouste ! cracha le chat. Non, mais sans blague !
Le chien recula, la mine déconfite.
Commenter  J’apprécie          210
Michael et Sophie se penchèrent nerveusement sur la crinière de Hurle. Elle semblait aussi blonde que d'habitude, de la pointe aux racines. La seule différence, peut-être, était un très léger reflet roux. Sophie le trouva tout à fait plaisant. Il lui rappelait un peu la teinte naturelle de sa propre chevelure, en temps normal.
- Je trouve que c'est très joli, dit-elle.
- Joli ! rugit Hurle. C'est votre faute, vous l'avez fait exprès ! Vous ne pouviez pas rester tranquille, il fallait que vous me gâchiez la vie, à moi aussi ! Regardez mes cheveux, ils sont poil de carotte ! Je vais devoir me cacher jusqu'à ce qu'ils aient entièrement repoussé !
Il ouvrit les bras d'un geste théâtral.
- Désespoir ! hurla-t-il. Horreur ! Agonie !
Commenter  J’apprécie          180
- Vraiment ! s’indigna-t-elle, ulcérée. Comment pouvez-vous parler ainsi tous les deux d’une chose aussi cruelle ! Calcifer, encore, je suppose qu’on ne peut pas le lui reprocher, puisqu’il est un démon maléfique. Mais toi, Michael… !
- Je ne pense pas être maléfique, se récria Calcifer.
- Et moi, ça ne me laisse pas indifférent, si c’est ce que vous croyez ! s’émut Michael. Vous n’imaginez pas les ennuis qu’on a chaque fois que Hurle tombe amoureux ! On a eu des procès, des soupirants évincés hérissés d’épées, des mères avec leurs rouleaux à pâtisserie, des pères et des oncles armés de gourdins. Et des tantes. Les tantes, c’est effroyable. Elles attaquent à coups d’épingles à chapeaux. Mais le pire, c’est quand la jeune fille en question découvre l’endroit où vit Hurle et se présente à la porte en pleurant comme une fontaine. Hurle s’enfuit par la porte de derrière et il ne nous reste plus qu’à nous arranger avec la malheureuse, Calcifer et moi.
Commenter  J’apprécie          160
Diana Wynne Jones
Je ne considère pas la magie comme une entité indépendante de l'être humain, pour moi, la magie se retrouve dans la vie de tous les jours, et ce qu'on considère comme des mythes ou des contes de fée se retrouve dans l'existence de chacun.
Commenter  J’apprécie          160
- (...) Michael, je ne t’ai pas entendu dire que vous avez tenté d’attraper une étoile filante ?
– Si, mais elle était complètement affolée, elle est tombée dans une flaque et s’est noyée.
– Heureusement, Dieu merci ! se réjouit Hurle.
– C’était très triste, dit Sophie.
– Triste ? s’écria Hurle, plus contrarié que jamais. L’idée était de vous, pas vrai, Sophie ? Je vous vois très bien sauter de flaque en flaque en encourageant Michael ! Laissez-moi vous le dire, c’est la plus belle sottise de sa vie. Ç’aurait été une catastrophe si par hasard il avait réussi à attraper cette étoile ! Et vous…
Calcifer remua faiblement dans la cheminée.
– Qu’est-ce que c’est que ce tapage ? s’émut-il. Tu en as bien attrapé une, toi, non ?
Commenter  J’apprécie          145
Je n'ai jamais compris pourquoi les gens accordent tant d'importance au naturel.
Commenter  J’apprécie          140
Hurle se trouvait sur le bateau malmené par les flots et sur le point de couler, minuscule silhouette noire accrochée au grand mât qui tanguait. D’un geste insolent de la main, il fit savoir à la sorcière qu’elle l’avait manqué. Aussitôt, la sorcière, ulcérée, se transforma en oiseau rouge et plongea sauvagement en piqué sur le navire.
Le bateau disparut dans le hurlement plaintif des sirènes.
On ne vit plus que les flots agités.
Mais l’oiseau allait trop vite pour pouvoir s’arrêter. Il s’abîma dans la mer en soulevant une immense gerbe d’eau.
Sur le quai, tout le monde applaudit.
– Je savais que ce n’était pas un vrai bateau ! dit quelqu’un derrière Sophie.
– Oui, c’était sans doute une illusion, commenta prudemment le cheval. Il était trop petit, ce bateau.
Commenter  J’apprécie          110
« Attrape une étoile filante,
Fais qu’une mandragore enfante,
Dis-moi où sont les ans passés,
Qui du diable a fendu le pied,
M’enseigne à ouïr les sirènes,
Parer les brûlures de la haine,
M’apprends
Quel vent
Pousse un cœur honnête en avant.
(...)
Si tu es né pour l’impossible,
Pour voir des choses invisibles,
En dix mille journées le Temps
Fera neiger tes cheveux blancs.
Tu me diras à la rentrée,
Les merveilles qu’as rencontrées
Et puis
Qu’ici
Il n’est belle fidèle aussi.
Si tu… »

[John Donne] - D’après la traduction de Jean Fuzier et Yves Denis, éd. Gallimard 1962 -
Commenter  J’apprécie          100
- Je vais te montrer. Et arrête de te cacher derrière ton ignorance.
Commenter  J’apprécie          120

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Diana Wynne Jones Voir plus

Quiz Voir plus

Ils ont écrit sur des écrivains....

Ronsard a écrit trois volumes de vers pour trois femmes différentes. La première et la dernière, Cassandre et Hélène, ne l’approchèrent point ; l’une parce qu’elle était trop belle et l’autre parce qu’elle était hideuse. C’est du moins ce qu’en disent ceux qui les ont connues ; mais Ronsard, ne voulait rien d’elles que leurs noms à mettre en sonnets, fit Cassandre plus belle encore que Cassandre, et daigna donner à Hélène tout ce que Dieu lui avait refusé. Aussi nous les voyons toutes deux incomparables.

Emile Zola
Jules Barbey d’Aurevilly
Pierre Louÿs
Charles Baudelaire
Victor Hugo

10 questions
19 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..