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La Trilogie noire, tome 1 : Il fait toujour..

De Léo Malet, je ne connaissais que le nom et celui de son célèbre personnage Nestor Burma. Et encore, de Nestor Bruma je n’avais que l’image de Guy Marchand. Alors en voyant ce petit opus avec cette jolie couverture en librairie, je me suis dit que c’était le moment d’essayer.



Dans les films et certains livres on parle souvent du code d’honneur des gangsters, point de cela ici. Léo Malet fonce tête baissée dans la sauvagerie et le goût du sang avec ses personnages et notamment le personnage principal Jean Fraiger. Le ton est très vite donné, un braquage à la mode bande à Bonnot et une fin identique à celle des affaires des célèbres hors-la-loi, un bain de sang.

Le décor est planté, tout le livre sera dans cette veine-là.



Mais au-delà de cette violence ambiante, c’est une époque et une plongée dans l’âme humaine qui nous est proposé ici. Malet tel un sociologue ou un psychiatre observe, décortique, analyse les pensées et le comportement de son héros désenchanté.

Une tension est ainsi créée au fil des pages et l’on se doute de la fin. C’est plus le chemin qui est intéressant que l’arrivée.



Tout cela est assaisonné à la sauce Malet avec un parler que j’imagine argot titi parisien à la Audiard, donc assez fleuri. Je ne connaissais pas tous les mots employés mais le sens était là et ce phrasé rajoute encore une coloration à l’atmosphère générale. On est chez les anarchistes, les prolétaires, ceux qui triment à la mine et à l’usine dès le plus jeune âge, pas dans les salons de l’Académie française.



Cette première rencontre avec Léo Malet m’a plu et je lierai à coup sûr d’autres de ses ouvrages, peut-être un Nestor Burma la prochaine fois, ou les autres volumes initialement réunis dans le recueil « La trilogie noire ».

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