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Le Quatuor de Los Angeles

Série de 4 livres (Terminée). Écrite par James Ellroy (4),

Le Dahlia noir par Ellroy
tome : 1
Le Grand Nulle Part par Ellroy
tome : 2
L.A. Confidential par Ellroy
tome : 3
White jazz par Ellroy
James Ellroy
3.94★ (1140)
tome : 4

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Dernières critiques
Le Dahlia noir

Le premier tome du "Dahlia Noir" m'a totalement accroché dès le début. L'histoire était captivante que je ne pouvais plus m'en détacher, Les descriptions des lieux et des événements étaient tellement riches en détails que j'ai été transporté au cœur même du poste de police. J'ai presque pu sentir l'arôme du café, entendre le grattement des stylos sur le papier, et les appels téléphoniques se succédant. L'atmosphère de l'enquête policière est très bien rendue. Les scènes de bagarre ou d'autopsie sont si bien écrites qu'il est très facile de visualiser ce qui se passe Mais voilà, la fin m'a laissé un petit goût d'inachevé. On dirait que l'histoire a pris un chemin de détours, l'histoire reste vraiment géniale et la manière dont elle est racontée rend la lecture super plaisante. Les personnages sont vraiment bien faits et l'ambiance sombre de Los Angeles dans les années 1940 ajoute un côté vraiment captivant à l'ensemble. En gros, le premier tome du "Dahlia Noir" est une lecture à ne pas manquer :)
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Le Grand Nulle Part

Pas mécontent de l’avoir terminé celui-là. Parce qu’un roman de James Ellroy, on y trouve toujours un intérêt suffisant pour avoir envie de le finir, mais aussi, parce que celui-ci particulièrement, ce Grand Nulle Part, commençait à traîner en longueur et que j’ai poussé un ouf de soulagement une fois tournée la dernière page. Il est vrai, j’ai trouvé cette histoire, sur fond d’univers angeleno, assez captivante, jusqu’aux, disons, deux premiers tiers du livre, puis le récit m’a paru plus compliqué, plus touffu, au point de susciter la lassitude. Et cette pléthore de personnages ! Combien de fois n’ai-je pas dû revenir en arrière pour savoir qui était qui. Je me suis fait, d’ailleurs, cette réflexion qu’on pourrait, à l’instar des livres scientifiques, instaurer un glossaire des noms propres pour indiquer en quelques mots – sans bien sûr divulgâcher quoi que ce soit – à quel personnage correspond tel patronyme ! Le roman n’y perdrait rien et la compréhension y gagnerait.

Quant au contenu général, à recommander principalement aux amateurs de romans noirs, avec des ambiances glauques, où se mêlent sexe, crimes, corruption et, plus spécialement ici, frénésie US anticommuniste du début des années 50.

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Le Dahlia noir

Ressenti mitigé pour ma part à l’issue de cette lecture dont j’attendais beaucoup, beaucoup trop... Attention, j’ai apprécié ce roman noir, ce polar dont l’intrigue se déroule à la fin des années 40. J’ai aimé le style donné par l’auteur à ce roman qui nous entraîne avec lui, dans le sillage de 2 flics, anciens boxeurs, amis et co-équipiers, dans une sombre et mystérieuse enquête. L’histoire nous est racontée à travers les mots de l’un de ces flics justement, Bucky Bleichert, avec une gouaille typique de l’époque et du milieu, un vocabulaire assez cru et coloré : « Les mecs, y z’ont causé, y z’ont dit que la refroidie, elle marnait dans le pain de fesse quand elle était dans la mouise… ».



Inspiré d’un fait divers, un meurtre terrible et glaçant qui n’a pas été élucidé : une jeune femme de 22 ans est retrouvée sauvagement assassinée et affreusement mutilée dans un terrain vague de Los Angeles, ce roman va nous emmener sur les traces du tueur et de sa victime. Coéquipier du narrateur, Lee Blanchard devient vite obsédé par ce meurtre, qui lui rappelle la disparition de sa sœur, alors qu’il n’était qu’un enfant ; et ira jusqu’à totalement perdre pied dans son enquête, et dans sa vie.



Alors pourquoi un ressenti mitigé ? J’ai regretté quelques longueurs, notamment dans la première partie, j’ai eu du mal à adhérer à tous les rebondissements de l’intrigue, complexe, et enfin, j’avoue ne pas avoir été totalement convaincue par le dénouement, bien que plausible. Reste la postface... à la fois bouleversante et édifiante, dans laquelle Ellroy se confie sur le meurtre de sa mère, violée et assassinée alors qu’il n’a que 10 ans, sur les démons qui ne cesseront plus de le hanter, et sur ce roman, sordide hommage, morbide exutoire. Alors, non, ce roman noir ne m’a pas mis K.O. mais j’ai quand même pris un sacré uppercut à sa lecture !
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Le Dahlia noir

Cela fait des années que je lisais que Le Dalhia noir était un chef d’œuvre de la littérature noire, du polar US.

Je confirme. James Ellroy décrit Los Angeles de l’après guerre, ses bas fonds, ses scandales, ses perversions de manière chirurgicale, precise. Au travers d’une enquête sur un crime horrible d’une jeune femme, il montre comment des policiers peuvent perdre la tête de ne pas savoir résoudre un meurtre. Il montre l’envers du décor d’Hollywood : les femmes à qui on fait miroiter une chance au cinéma pour les exploiter et jouer d’elles. Il montre comment une famille peut générer des monstres. Il montre comment deux jeunes américains, sans beaucoup d’études, très bon boxeurs mi-lourds, vont devenir de remarquables enquêteurs. Bref, énormément de raisons de lire ce livre qu’il faut vraiment lire jusqu’au bout tellement l’enquête doit suivre des chemins tortueux. Une lecture et des personnes que l’on ne peut pas oublier
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Le Dahlia noir

Critique publiée sur Senscritique (2010)



J'avais longtemps hésité à me lancer dans la lecture de ce livre aux allures sombres, que j'avais repéré dans la bibliothèque de mon grand frère. L'adaptation au cinéma et la diffusion actuelle sur les écrans du film de Brian de Palma, ainsi que la critique globalement médiocre du passage à l'écran, ont eu raison de mes réticences. Je n'aime pas lire les livres de films que je vois, et vice versa. L'un altère l'autre. Le Dahlia noir rejoint donc De sang-froid, de Capote, que j'avais préféré lire que voir.



Et même si je n'ai pas vu le film, et que je ne peux pas vraiment donner un avis comparatif, je peux vous assurer que le livre, lui, est excellent. L'histoire est pleine de rebondissements, n'est jamais trop glauque et l'ambiance morose des flics de L.A. dans les années 45-50 est une pure merveille.



Le livre est délectable et on poursuit la lecture, jamais pénible, avec une certaine avidité. C'est un plaisir à lire, en tout cas. Et ça m'a donné envie de lire d'autres œuvres d'Ellroy.
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Le Dahlia noir

Le dahlia noir est un roman que j'attendais de lire avec impatience. Je suis assez fascinée par les true crime et j'ai beaucoup entendu parler de l'affaire du dahlia noir. J'ai été assez déstabilisé par le langage utilisé, très cru et avec beaucoup de vocabulaire raciste, homophobe et sexiste, mais c'est aussi révélateur de l'époque où se situe l'intrigue. James Ellroy réussit avec brio à nous plonger dans la fin des années cinquante, post seconde guerre mondiale, à Los Angeles.

.

Nous allons suivre deux policiers qui font partie de la brigade dédiée à la résolution du crime de Betty Short, une jeune femme dont le cadavre a été coupé en deux, vidé de ses organes et de son sang, avec de nombreuses traces de sévices. J'ai trouvé que le rythme était assez lent, j'avais l'impression d'être perdue à certains moments tant le style peut être brouillon. Je trouve que l'histoire est assez longue, il y a de nombreuses intrigues secondaires qui viennent s'entremêler à l'intrigue principale. Je n'ai pas beaucoup aimé cette lecture, je suis restée à la surface du récit pendant toute l'histoire et j'ai trouvé le dénouement assez tiré par les cheveux. Cependant, je trouve que la psychologie des personnages est plutôt bien travaillée, l'obsession envers cette affaire, elle tombe dans l'oubli après des semaines à faire la une dans la presse, mais pour ces policiers chargés de l'enquête, l’image de Betty continue de les hanter. Quand on sait qu'Ellroy a perdu sa mère très jeune d'un meurtre jamais résolu, on peut comprendre en quoi cette affaire a eu une résonance en lui.

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Le Dahlia noir

Il était dans ma pal depuis un certain temps déjà, mais j’ai décidé de le lire pour une mauvaise raison… ou un bonne raison… un challenge…

Enfin je dirais peut importe la raison.



J’avais envie de lire ce livre également parce que cela fais plusieurs fois que je croise le récit de cette femme « le dahlia noir ».

En faite, on sait l’horreur du corps mutilé, on sait son nom, mais dans la réalité le coupable n’a jamais été retrouvé.



On suit donc deux policiers ex boxeur, dont leurs principales obsession et la mort de cette jeune femme. Cette enquête va les menait au plus profond de l’horreur. Un roman noir, sombre ou la folie hante les écrits de cet ouvrage. J’ai été prise par l’histoire j’ai eue beaucoup de mal à quitter le livre, mais la fin m’a déçu, m’a laissé avec l’envie d’aller plus loin… je ne peux pas vous en dire plus, sinon je dévoilerais le récit et je ne le souhaite pas…



à vous de le découvrir !



Bonne lecture !





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Le Grand Nulle Part

Meurtres, Mensonges et Dents de Gloutons.

L.A 1950. Le maccarthysme est dans les starting-blocks, le rouge est chassé par les hommes en noirs, et un meurtre brutal ouvre l'année.

Un enquêteur du LASD, Danny Upshaw, est chargé d'élucider le crime.

En parallèle, Mal Considine rejoint un programme de lutte contre l'influence communiste. L'objectif : nettoyer les plateaux d'Hollywood de la menace rouge.

Enfin, Buzz Meeks, ex-flic reconverti en porte-flingue pour Mickey Cohen (baron du crime made in L.A), se retrouve embarqué dans le programme anti-cocos.

Inévitablement, les 3 histoires vont se rejoindre, formant une histoire personnelles vont progressivement se heurter aux grandes lignes de l'Histoire.

Les hommes qui se cherchent, se perdent, s'aiment, se méprennent, s'allient, se séparent,... Un sujet que le sieur Ellroy maîtrise sur le bout des doigts.

Les grandes thématiques tapissant l'œuvre de l'écrivain sont là (désillusion, sexualité refoulée, la femme comme pénitence). Mais elles ont rarement été aussi glorieuses qu'ici.

Le noir lui va si bien.
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