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La maison du cap

Série de 3 livres (En cours). Écrite par Françoise Bourdon (3),


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La maison du Cap





Publié aux Presses de la cité en 2016, ce roman a pour cadre le bassin d'Arcachon entre 1849 et 2000. Il nous fait découvrir, à travers une famille dont l'aïeule, épouse d'un résinier, était une femme irascible qui avait maudit sa fille Léonie. Le point de vue adopté est celui des femmes dont on suit au fil des générations les luttes pour s'émanciper et les progrès réalisés.



C'est d'abord l'histoire de Léonie devenue "bas rouges" (par son travail de pêche de sangsues) après la mort de son mari et un accident qui l'empêche d'être plus longtemps résinière. Léonie tient en effet à rester indépendante et ne pas être à la charge de ses enfants. Sa plus jeune fille, Margot, est bien décidée quant à elle à s'extraire de cet univers de misère. Elle part à la ville, comme bonne, et ses charmes lui permettent de séduire d'abord un bourgeois bordelais qui l'abandonne peu après puis un fils de famille James, qui lui construit la maison du Cap et lui fait un enfant, Charlotte, mais se soumet aux pressions familiales pour épouser la fille d'un banquier. Charlotte reste donc une jeune fille sans père, mais elle vit dans la maison du Cap tandis que sa mère transforme en pension pour curistes la villa Sonate à Arcachon, achetée aussi grâce James. Charlotte quant à elle évolue à sa guise, se passionne pour la photographie, épouse un médecin dont elle aura deux enfants. Elle quitte son mari pour un amour fou avec un écrivain et navigateur écossais qui disparait en mer. Sa fille, Dorothée, véritable tête-brûlée, se consacre à sa passion, l'aviation et se désintéresse de tout autre sujet, à tel point de son mari Philip Galway se suicide et que sa fille Violette la reconnait à peine...



L'émancipation des femmes dans ce roman se fait donc par étapes : il s'agit d'abord d'indépendance économique, puis s'ajoute la liberté dans le couple, même si le divorce n'est pas vraiment acté, puis l'accès aux métiers plus souvent réservés aux hommes (Charlotte est photographe, Dorothée est pilote d'avion) et à l'engagement politique (la Résistance)...



Au fil du récit, on parcourt aussi un siècle et demi d'histoire et Françoise Bourdon s'attache à bien retracer notamment les périodes des deux grandes guerres du XXe siècle : la vie dans les tranchées, le sort des soldats récalcitrants, les gueules cassées... Puis la seconde guerre, le sort des prisonniers en Allemagne, la vie sous l'Occupation, la Résistance, le sort des internés dans les camps de la mort.



Ainsi, avec une écriture très classique et de façon tout à fait chronologique, ce roman remplit simultanément trois objectifs : Décrire les particularités et l'évolution du bassin d'Arcachon, rappeler l'histoire du XXe siècle et illustrer l'évolution de la condition féminine, tout en donnant chair à des personnages de fiction à l'instar de Charlotte ou de Margaux.


Lien : http://www.lirelire.net/2024..
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La maison de Violette

La maison de Charlotte Françoise Bourdon







Je range mes livres et retrouve avec bonheur la maison du cap de Françoise Bourdon dans - La maison de Charlotte -, cette dernière a 93 ans, elle vit avec sa petite fille Violette, courageuse infirmière atteinte de sclérose en plaques, mariée à Diégo.



Françoise était venue au salon de St Marcel les Annonay. J'avais chroniqué il y a bien longtemps le premier tome.



Charlotte Galley est bouleversée, cette maison pensée pour elle par son père l'architecte Jacques Desormaux ; voilà que son petit neveu, Jérôme veut la vendre pour laisser place à la construction d'une résidence balnéaire.



Charlotte fait appel aux conseils d'un cabinet d’architecture.



L'architecte Iris se rend sur place, elle vient de faire une fausse couche, critiquée par sa belle mère qui aurait préféré que sa bru reste à la maison. Dans ce milieu, les femmes ne travaillent pas.



En parallèle, Iris apprend la mort de sa tante Anna en Espagne. Iris que son mari ne soutient pas demande le divorce et prend à bras le corps le combat de Charlotte et Violette et affronte son propre passé et celui d'Anna, son unique parente qu'elle n'aimait pas.



Touchant, bouleversant, intense.







Toujours un plaisir de s'attacher à ces personnages au destin romanesque, au caractère inspirant dans un lieu chaleureux où tout est beauté, de voir leur évolution, d'autant plus que la romancière nous concocte des fins heureuses.
Lien : https://annemariequintard.fr
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La maison de Violette

Le commentaire de Carole :

Cette histoire est loin d’être ennuyante, mais vous devez la suivre avec toute votre attention pour bien comprendre le déroulement. Charlotte, 95 ans, est la grand-mère de Violette et Paul. Une femme dont le caractère s’est forgé avec les embûches que la vie a semées sur son passage. Elle veille sur eux et est aimée de tous.

Paul a perdu sa fille et sa femme dans un accident de la route. La rencontre avec Iris lui rappelle que l’amour peut toujours être au rendez-vous, même après une grosse épreuve. Le couple bat un peu de l’aile, Iris a de la difficulté à tomber enceinte, ce qui rend son caractère quelquefois irritable. Un voyage à Madrid s'impose quand on lui annonce que sa cousine Ilka, que l'on croyait décédée, est toujours vivante. Celle-ci va revenir avec Iris malgré le désaccord de Paul. Pour Violette qui est atteinte de sclérose en plaques, la vie n'est pas de tout repos. Mariée avec Diego, un reporter de guerre, elle vit souvent des angoisses quand celui-ci part en mission. Pour se reposer, elle va à la maison du Cap voir sa grand-mère Charlotte. Tout comme Iris, Diego part pour Madrid aller retrouver Javier, un ami qu'il n'a pas vu depuis vingt ans. Javier veut venger leur maltraitance qu'ils ont subie il y a 20 ans. Il a eu vent que le principal intéressé était à Madrid. Par la même occasion, Diego rencontre une autre connaissance, Eleanor, qui lui donne comme mandat d'écrire sur l'enlèvement des enfants dont la mère s'était fait violer. Diego est dans la mire des méchants et va passer un mauvais moment en leur compagnie. Pendant ce temps, Violette et son fils Sébastien reçoivent la visite d'Estelle qui recherche son père. Les personnages qui s'intègrent au fil de l'histoire compliquent la vie à ceux déjà existants. Ce roman a beaucoup de contenu. Bien que l'auteure décrive bien tout ce qui se passe, j'ai dû me concentrer pour m'y retrouver. J'ai apprécié l'histoire qui est fort intéressante, mais je trouve qu'il y a beaucoup trop de drame qui arrive à trop de personnages. En fait, je crois que cette histoire aurait pu être encore plus captivante s'il y avait eu plus d'un tome. Paul et Iris avaient assez de contenu pour créer un tome, ainsi que Violette et Diego. Je recommande ce livre qui nous démontre trois générations de femmes qui savent trouver le bonheur entre les épreuves qu'elles vivent. Bien que la mer ne soit pas toujours calme, elles savent maintenir l’équilibre quand les vagues frappent. Un beau moment de lecture, bien qu'il soit intense
Lien : https://lesmilleetunlivreslm..
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La maison de Violette

Je ne connaissais pas cette auteure que j'ai donc lu un peu par accident. Bof ! Ce livre nous conte le devenir d'une famille, au demeurant assez réduite, au cours d'un été. Cette famille a pour nid une villa du Cap Ferret et pour ciment une grand-mère au caractère bien trempé. Bon, c'est facile à lire mais un peu décousu. La trop fréquente convocation de membres décédés de la famille obscurcit le tableau sans vraiment l'enrichir. L'action ne se déroule pas dans la maison familiale dont on nous rabâche cependant qu'elle est le centre du monde de cette famille et l’Aïeule est davantage témoin qu'actrice du devenir de sa descendance. Une grande villa comme celle du Cap et une grand-mère comme Charlotte auraient mérité une descendance plus nombreuse pour que nous nous ennuyions moins dans la lecture de ce livre que l'on parvient quand même à terminer.
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La maison du Cap

L'histoire m'a beaucoup plu, mais pas la façon dont l'auteur l'a racontée...

Françoise Bourdon nous dresse le portraits de femmes de tempérament qui, de génération en génération, chacune à leur façon, luttent pour défendre leur bonheur et ce qui leur est le plus cher (position sociale, amour, profession, art, famille...).

Autre "personnage" d'importance dans le roman : Arcachon et sa Ville d'Hiver (un quartier que j'avais découvert dans le roman de Dominique Bona, La Ville d'Hiver), que l'on voit évoluer sur un siècle.

Par contre, j'ai trouvé que l'auteur n'accordait pas à ses héroïnes le temps que chacune méritait. Décrire l'histoire d'une famille sur 100 ans, à travers cinq générations de femmes, en seulement cinq cent pages, cela ne permet que de survoler rapidement les années, de traiter superficiellement les événements, si bien que le récit a fini par me paraître un peu répétitif.

C'est vraiment dommage car l'idée de départ était excellente...
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La maison de Violette

Après « La maison de Charlotte », voici « La maison de Violette »

c'est le même endroit, la même maison, les mêmes personnages.

La suite quoi.



Même constat que le précédent.

Écriture classique, roman traditionnel.

L'impression de lire les romans que je lisais il y a trente ans ?

Et ce n'est plus tout à fait ma tasse de thé.

Certes ça se laisse lire mais ça ne m'apporte plus grand chose.
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La maison de Violette

Mon avis



Je remercie les Editions PRESSES DE LA CITE et en particulier Marie-Jeanne de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse non rémunéré, « La Maison de Violette, roman de Françoise BOURDON. Ayant lu « La Maison du cap » et « La Maison de Charlotte » j'avais hâte de découvrir la suite de cette saga familiale.



Françoise BOURDON nous emporte en 1967 dans la maison du Cap où vit Charlotte, âgée de quatre vingt quinze ans. Le dimanche, elle reçoit sa petite fille Violette, atteinte de la sclérose en plaque et son mari Diego, photographe de guerre réfugié Espagnol mais également toutes les personnes qui comptent pour la vieille dame qui est toujours très dynamique.



J'ai rencontré quelques difficultés de compréhension du fait d'un grand nombre de protagonistes dans cet ouvrage mais les arbres généalogiques des trois familles que l'auteure a eu la bonne idée d'insérer dans les premières pages, m'ont aidée à mieux comprendre qui était qui.



C'est avec son don habituel de conteuse que Françoise BOURDON nous offre une très belle saga familiale romanesque, sur fond historique, aux multiples rebondissements qui tiennent vraiment le lecteur en haleine.

Ainsi, au fil des mots de l'auteure, secrets et drames se dévoilent et nous découvrons les destins bouleversants des membres de ces familles .



J'ai beaucoup aimé ce roman émouvant, mettant en scène des femmes fortes et déterminées, des personnages attachants et authentiques, que j'ai lu pratiquement d'une traite tant il me tardait d'en connaître le dénouement.



Un très bon moment de lecture que je recommande aux amateurs du genre.



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