Une lecture sous forme de jeu de piste, une course au trésor pour aboutir à... et bien pas grand-chose en fait.

Je voulais découvrir Maxime Chattam, auteur à succès français, et je dois avouer que je ne comprends pas vraiment cet engouement. Peut-être n'ai-je pas choisi le bon titre... Le roman est une succession de clichés, de déjà-vu, de réchauffé. Un arrière-goût de Da Vinci Code, la formule mystères/ésotérisme/manipulation très à la mode, tout y est, les courses poursuites, la mini romance, les jeux de mots comme au scrabble, les explications sur l'Histoire à la mords-moi-le-nœud.. . Alors le roman plaira peut-être aux amateurs de théorie du complot, bien que l'auteur ne nous ponde rien de nouveau, mais moi je me suis profondément ennuyée. Les péripéties ne tiennent pas debout, Yael devine tout à partir de rien, par contre le lecteur comprend tout sans réel suspens malgré les ridicules techniques de l'auteur à terminer chaque chapitre par un mini cliffhanger.

La plume n'a rien de spécial, presque scolaire. Non vraiment, j'ai dû louper un truc.

La seule chose qui m'a fait mettre une étoile est la fin. Pas pour le fameux mystère dévoilé, qui n'en est pas un, mais pour la manière dont fini l'aventure. J'ai bien aimé.

Une trilogie s'achève. Toujours du très bon Maxime Chattam. Un vrai plaisir de lire ses livres.

Celui-ci ne dément pas le talent de l'auteur.

Maxime me surprend toujours.

Ce livre surfe dans ce que l'Homme fait de pire. Comme le reste de la trilogie. Tout cela traversé par des questions existentielles.

Beaucoup de suspense dans cette histoire qui nous plonge au cœur de la guerre...

Une guerre qui sévit aussi bien sur les lignes ennemies qu’au sein des troupes amies et qui nous retourne la tête autant que l’estomac par les crimes barbares et atroces qui sont commis (décapitation, éviscération et bien d’autres choses aussi appétissantes 😜)

Des personnages tous aussi intriguants les uns que les autres qui nous font souvent douter jusqu’à ce que l’on découvre leur vrai visage ! 😈



Bref, malgré quelques passages un peu longs à mon goût (notamment lors des réflexions sur la psychologie du tueur, qui ont tendance à se répéter un peu trop 🙄), c’est un sacré bon moment de lecture qui vous tiendra en haleine du début jusqu’à la fin !!! 👍

La sensation de m'être fait balader par l'auteur.

Plusieurs choses :

Déjà la WW2. Des descriptions bien claires nous permettent de nous projeter dans ce moment douloureux de l'histoire. Les détails des batailles, notamment du débarquement, nous en rappellent l'horreur.

Puis cette enquête aux multiples rebondissements, aux difficultés liées au contexte. A plusieurs moments je me suis perdu. On nous laisse croire que nous savons qui est le coupable alors que ce n'est qu'une piece du puzzle.

Pour finir, la fin justement. Ça se finit bien. Mais ça se finit mal. Comprendra qui lira.



Finalement, un excellent livre de M. Chattam (je vais peut-être en trouver un mauvais un jour, mais pas encore trouvé).

Le type de livre que j'adore lire et qui m'entraîne loin. La recherche du mal, ce mal si insaisissable, qui se cache, sournois et menteur. C'est pourtant une réalité. Ma réalité au quotidien dans mon travail.

Le mal oui, mais le mal n'est jamais que le mal. L'être humain, sa complexité, les méandres de sa psyché nous emmène toujours plus loin. Encore et encore. Comme un puit sans fond.

Dès que j'ai eu fini ce livre ce qui m'est venu à l'esprit c'est : "putain de merde !"

Oui. Putain que c'est barré mais d'une crédibilité ahurissante. Du début à la fin c'est une montée en pression sans fin. Et la fin justement... Wouahou ! Je ne l'ai pas vu venir. Non mais c'est juste extraordinaire, la complexité de l'histoire est rudement bien écrite que cela devient si simple.

Ce livre est très bien écrit, un scénario génial à vous rendre parano le plus terre à terre et le plus naïf d'entre vous.

J'ai parfaitement adhéré à cette histoire bien que je sois loin d'être un complotiste.

Du grand Chattam. Du très grand même.

Personnellement, le meilleur de Maxime Chattam se trouve dans ses premiers romans. Celui-ci a presque 20 ans, il a des défauts, mais sa plume, son maintien du suspense et la morale de l'histoire en font un très bon thriller !

ll faut passer la cap des premiers chapitres, mais ensuite l'histoire est formidable avec une intrigue passionnante et des révélations intéressantes sur notre réalité d'aujourd'hui. L'intrigue nous mène en haleine jusqu'au rebondissement final. A lire rapidement.

Critique publiée initialement sur Critiques Libres (2008)



Dans une période ou les maisons d’édition publient à tour de bras, et où de nouveaux auteurs et titres en tout genre inondent un marché qu’on dit en difficulté, il est parfois bon de retrouver quelques valeurs fiables auxquelles se raccrocher au rayon des nouveautés. Parmi ces rares romans dont on attend l’arrivée en librairie avec fébrilité, le dernier Maxime Chattam figure en bonne position. Aussi, dès sa publication, La Théorie Gaïa était attendue de pied ferme par les aficionados de l’auteur.



Pour clore sa trilogie sur l’Homme (Les arcanes du chaos, Prédateurs), Chattam donne dans le thriller d’anticipation ; mêlant avec le brio qu’on lui reconnaît l’angoisse, la violence, la haine et des thématiques d’actualité comme les instances dirigeantes, le comportement de l’homme et l’avenir écologique de la planète. Pour l’occasion, trois scientifiques sont envoyés en mission secrète par l’Union Européenne sur deux sites de recherche isolés et éloignés afin d’enquêter et d’apporter leurs éclairages sur les travaux qui y sont menés. Peter et son frère Ben sont ainsi envoyés à l’Aiguille du midi tandis qu’Emma, la femme de Peter, est envoyée sur une île minuscule et quasiment inconnue appartenant à la France. Ils ne s’attendent évidemment pas à se retrouver confinés avec des scientifiques aux allures de militaires dans un observatoire pris dans la tempête, ni à débarquer sur une île avec un guide dont elle ignore tout, et dont les habitants semblent avoir tous disparus dans des circonstances étranges. La nature et l’horreur des découvertes qu’ils y feront laissant augurer le pire pour notre espèce…



Toujours dans son style américain –chapitres courts, action, intrigue permanente et rebondissements perpétuels- Maxime Chattam immerge le lecture dans ce thriller peu conventionnel, aux frontières du gore et de l’écologie, pour ne plus le laisser respirer qu’une fois les dernières pages tournées. Parfois décrié pour sa facilité à tirer de grosses ficelles entre des faits scientifiques avérés, l’auteur est fréquemment réclamé à ses amours premiers, le thriller conventionnel comme la Trilogie du Mal. Qu’importe ! Le lecteur fébrile de cette trilogie de l’Homme ne pouvait espérer mieux que La Théorie Gaïa comme note de fin, documentée et angoissante à souhait. Qui sait, sa théorie s’avèrera peut-être être la bonne…