AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Legio Patria Nostra

Série de 2 livres (En cours). Écrite par Jean-André Yerlès (2), Marc-Antoine Boidin (1),


Vous aimez cette série ? Babelio vous suggère

291 lectures
2 livres
1733 lectures
2 livres
270 lectures
2 livres
64 lectures
2 livres
603 lectures
2 livres
821 lectures
2 livres
2566 lectures
2 livres
878 lectures
3 livres

Dernières critiques
Legio Patria Nostra, tome 1 : Le tambour

C’est l’histoire d’une amitié, entre ces deux « gamins » qui n’ont jamais eu beaucoup de chance dans la vie. Et comme le XIXe siècle est encore bien plus rude, pour les faibles, que notre XXIe siècle qui ne nous semble déjà pas tendre… ils se retrouvent obligés de fuir. Et de fuir encore. Partis de Lyon, ils arrivent à Marseille, avec l’espoir de rejoindre Cagliari. Mais à la fin de ce premier tome, ce n’est pas Cagliari, la destination, mais Alger…



Toute la dureté de ce monde, qui n’accepte pas ceux qui, volontairement ou non, sont sortis des traces considérées comme normales, est illustrée ici.



Naturellement, ce premier tome est d’abord l’occasion de poser le cadre. On sait, dès la quatrième de couverture, que l’on va rejoindre le Mexique. Mais il faut d’abord tracer le décor. Et nous donner envie de suivre ceux qui vont être les deux personnages centraux de la série, Casimir et Zélie, dont j’ai n’ai pas encore eu l’occasion de parler.



Eh bien c’est réussi. En refermant ce premier tome, on a hâte de savoir comment les choses vont évoluer, et de suivre Casimir et Zélie. Il y a un certain nombre de choses que je ne veux pas révéler, pour ne pas spoiler, mais, franchement, je vous convie tous à découvrir par vous mêmes cette série !
Lien : https://ogrimoire.com/2024/0..
Commenter  J’apprécie          40
Legio Patria Nostra, tome 2 : Main de bois

Quand j'ai pris le tome 1 à ma médiathèque préférée, j'ai aussi emprunté le tome 2 pour enchaîner la lecture et rester dans le récit. Les deux couvertures avaient attiré mon œil, par leur graphisme mais aussi par leurs couleurs, surtout pour le tome 2.



Avant de pâtir combattre au Mexique, le régiment de le Légion Étrangère auquel appartient Casimir Berthelot (ou Laï comme il choisit de se faire appeler en souvenir de son ami Dino) est basé en Algérie. La troupe doit aider les fermiers à construire des routes, ce qui n'est du goût de tous les légionnaires.



Le régiment est commandé par le capitaine d'Anjou, surnommé main de bois. Il a été amputé de sa main gauche suite à l'explosion de son arme. Les relations entre les hommes sont parfois difficiles. Tous sont là, pour oublier quelque chose ou se faire oublier. La légion est pour eux une seconde chance. Repartir de zéro et se faire reconnaître pour sa bravoure au combat dans le respect des ordres.



Casimir est toujours aussi bagarreur. Il est trop fier pour céder même quand son adversaire semble beaucoup plus fort que lui. Mais Zélie a disparu, alors Casimir veut vraiment devenir un soldat.



Les auteurs nous montrent la franche camaraderie qui unit tous ces hommes, il nous montre surtout l'évolution de Casimir, prêt à déserter mais qui reviendra sur sa décision pour sauver ses camarades. Ils nous montrent aussi la rébellion des officiers qui veulent partir combattre au Mexique et qui s'adresse directement à Napoléon III (surnommé Badinguet par dérision) en passant par dessus leur hiérarchie. Ils préfèrent mourir en combattant plutôt que de terrasser des routes.



Marc-Antoine Boidin nous propose un graphisme recherché, les paysages et les bâtiments sont magnifiques. Il se dégage une force certaine des dessins. J'ai retrouvé la même application pour les scènes en clair obscur. Les éclairages sont très réalistes. Les dessins sont lumineux, la mise en scène des cases et sa variété rendent la lecture encore plus faciles.



Le scénario de Jean-André Yerlès est toujours aussi rythmé. On connait déjà l'issue de son histoire et le sort de ses héros mais il construit son scénario comme une charge de la brigade légère. Les retournements de situations sont à chaque fois bienvenus. Il arrive à rendre ses personnages attachants. Casimir n'était qu'un petit vaurien, un voyou et il devient plus "fréquentable", il se met à avoir des sentiments plus nobles. Yerlès montre aussi l'esprit de corps qui anime ces légionnaires. Il décrit une histoire où potentiellement les mauvais citoyens, la lie de la société, va pouvoir se racheter.



Comme à la fin du tome 1, le tome 2 se termine avec un cahier pédagogique très renseigné. J'ai appris des éléments de l'histoire de la Légion Étrangère et son implantation en Algérie. Les croquis et les notes sur les personnages sont très pertinents et montrent le travail de recherche du dessinateur.



Lecture agréable, éducative, attachante malgré la violence de certaines scènes.
Commenter  J’apprécie          90
Legio Patria Nostra, tome 1 : Le tambour

Début d'une saga dont ont on connait la fin puisqu'il s'agit de la bataille de Camerone au Mexique, bataille où 62 légionnaires résistèrent à 2000 soldats mexicains. C'est l'éloge de la légion et d'une bataille mythique telle celle des Thermopyles de Léonidas et de ses 300 spartiates.



Casimir Berthelot et Dino Laï sont deux gosses de Lyon, deux gones livrés à eux-mêmes. La mère de Casimir se prostitue et son beau-père est le proxénète de celle-ci. Les deux gamins vivent de rapines mais cela ne se passe pas toujours bien.



Leur vie va basculer une première fois quand Casimir, voulant défendre sa mère, tue son beau-père. Sa mère le renie avec violence. Avec Dino, il n'a pas d'autre solution que la fuite pour éviter une arrestation, le bagne ou la guillotine.



Casimir et Dino vont se retrouver à Marseille où ils continuent à vivre d'expédients. Dino trafique sur le port et en veut toujours plus sans s'occuper des règles du milieu. Ils ont commis l'erreur d'intervenir dans les affaires d'un maître du milieu marseillais, le Maure. Les deux gamins vont faire allégeance pour survivre et intégrer l'équipe du Maure.



Mais Dino est insatiable : il en veut toujours plus. Il veut dépouiller le Maure et disparaître. Casimir a rencontré Zélie et il en tombe amoureux. Voulant s'enfuir avec elle, il accepte d'aider Dino dans son projet fou. Mais Le Maure se réveille au moment du vol et tue Dino. Il sera poignardé par l'une de femmes se trouvant dans son lit. Casimir en profite pour voler l'argent et s'enfuir.



Après un parcours de débauche, il va rejoindre la légion étrangère non par conviction mais pour fuir ce qui l'attend en France.



Drôle de parcours initiatique pour Casimir et Dino, parcours qui conduire Dino à la mort. Casimir découvre la camaraderie, en même temps que les règles du milieu. Il a vécu dans la violence et il évolue dans le monde avec violence pour survivre. La violence est devenu son quotidien. Il ne retrouve un caractère plus humain qu'en présence de Zélie. Sa vie est faite de rencontres mais les personnages rencontrés sont à chaque fois des marginaux.



Est-ce Casimir va supporter les règles de la région ? C'est la question que l'on peut se poser à l'arrivée de son régiment en Algérie.



Le scénario est entraînant, le rythme est échevelé. Le graphisme est clair, une fois de plus j'ai été touché par les jeux d'ombre et lumière, en particulier pour les scènes de nuit sur les visages des personnages. Casimir évolue au fil de l'âge. J'ai beaucoup aimé les décors et la qualité graphique pour les vêtements.



À la fin du premier tome, tous les personnages sont campés. On sent la montée en puissance et on s'attend à des retournements de situations.





J'ai oublié un point : Casimir, dès le début de l'histoire, est attiré par un tambour. C'est même le titre du tome 1. Est-ce qu'on le reverra plus tard ? À voir. Et pour reprendre ce que d'autres lecteurs de Babelio ont déjà écrit : Yerlès et Boidin ont mené l'histoire tambour battant.



















Commenter  J’apprécie          90

{* *}