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Dernières critiques
Les Annales du Disque-Monde, tome 4 : Morti..

C'est, pour moi, le meilleur tome des "Annales du Disque-monde". Dans cette histoire, la MORT a décidé de prendre des vacances et elle doit se trouver un remplaçant intérimaire... Je vous laisse découvrir le reste mais vous ne regretterez pas votre lecture.

Terry Prachett excelle dans l'art de nous emmener loin, tellement plus loin qu'on aurait imaginé. Un de mes livres préférés !
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Les Annales du Disque-Monde, tome 4 : Morti..

Depuis le temps que ma chère colocataire Jeanne me parlait de Terry Pratchett, et de ce fameux personnage de “La Mort”, je me devais d’attaquer l’univers du Disque-Monde par ce “Mortimer”.



Première impression, on rentre directement dans l’histoire et l’univers. La découverte du héros, Morty, et de sa relation avec son père est touchante et très tendre. Puis, la rencontre avec la mort, quelques pages plus tard donnera le ton comique de tout le récit. Car au-delà, d’une histoire rythmée et plutôt bien sentie, la grande force de Terry Pratchett est son écriture maligne, très fleurie et très riche en métaphores et comparaisons rocambolesques : “Il avait flanqué un coup de pied dans la queue du dinosaure, mais il fallait attendre un moment avant que l’autre bout comprenne qu’il était temps de dire “ouille” ou bien encore “Il leur opposa un regard de lapin noctambule qui essaierait de faire baisser les phares à un semi-remorque de quinze tonnes dont le chauffeur défoncé depuis douze heures à la caféine fait exploser les tachymètres de l’enfer”. On a véritablement envie de noter toutes ces comparaisons incroyablement écrites.



Terry Pratchett joue également beaucoup avec la typographie, chose assez rare finalement dans la littérature : Mortimer qui prend la manière de parler de la mort, tout en majuscule, ou bien les brigands qui parlent en tirets pour remplacer les gros mots.



Et de manière encore plus simple, certaines phrases sont juste très drôles, comme lorsque la mort confesse que si elle prend Morty comme apprenti, c’est qu’elle est dans “la merde jusqu’au cou”. Bref, la très très grande force du livre, c’est clairement son écriture originale, drôle et imagée.



Cependant, vers le dernier tiers du livre, j’ai commencé un peu à lâcher l’histoire, Terry Pratchett amenant peut-être un peu trop d’éléments du reste de l’univers du Disque-monde (les pyramides, d’autres rois etc…) diluant l’intrigue principale. Et de manière connexe, l’auteur laisse progressivement un peu moins de place à l’humour pour se centrer sur l’action, terminant sur cette bataille finale assez épique et même un peu angoissante.



On m’avait vendu les livres de Pratchett comme des livres hilarants, presque parodiques. Et au final, si Mortimer est un livre très drôle, je n’ai pas non plus ri aux éclats, mais trouvé en revanche une écriture fine, une histoire plutôt accrocheuse, et deux personnages très réussis et attachants, la mort et Mortimer. Curieux désormais, d’attaquer un autre cycle du Disque-monde !
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Les Annales du Disque-Monde, Tome 11 : Le F..

Mon avis sera cette fois assez court, car après avoir adoré ma précédente découverte, cette lecture s’est soldée par un quasi abandon tant je n’arrivais à rentrer dans l’histoire. Exit l’ambiance d’héroïc fantasy, place à de l’urban fantasy et c’est de suite bien moins ma came. Même si ça reste barré, je n’ai pas trouvé la folie de l’auteur à la hauteur de la fois précédente. Le personnage de La Mort reste truculent à suivre, surtout ici où il veut arrêter son travail, mais ça ne suffit pas à faire une histoire avec un vrai scénario. J’ai plus eu l’impression d’une juxtaposition de scènes amusantes où l’auteur cherchait à placer une petite phrase à chaque fois que la réelle construction d’un récit. Résultat, je me suis amusée des portraits des créatures de la nuit, j’ai aimé « la chute » avec La Mort aux rats, mais je me suis plutôt ennuyée sur tout le reste et j’ai lu pas mal de passage en diagonale… Je ne suis plus si sûre d’être faite pour lire Pratchett xD Décidément, nous avons une relation des plus ambivalente, lui et moi.
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Les Annales du Disque-Monde, tome 4 : Morti..

Terry Pratchett est un monument de la fantasy qu’on m’a souvent cité et recommandé. Il faut dire qu’avec sa vaste saga des Annales du Disqu-Monde il est devenu culte et a inspiré bien des auteurs ensuite. Cependant quand j’avais essayé d’y entrer, il y a bien longtemps, par le tome 1, logique !, j’étais restée sur le pallier. C’était avant qu’une collègue, fan, me dise : « Attends, prends cette anthologie sur La Mort, c’est la meilleure ! ». Ni une, ni deux, j’ai écouté et quelle bonne idée !



Décédé en 2015, Pratchett a laissé derrière lui une oeuvre considérable avec ses 35 tomes et 12 hors séries parus entre 1983 et 2014 rien que pour l’univers du Disque-Monde. Il a ainsi laissé tout un public orphelin. Je le connaissais de nom, forcément, comment passer à côté quand on s’intéresse à la Fantasy depuis aussi longtemps que moi. Mais je pensais que son registre : l’humour et la light fantasy, ne me correspondraient et je suis bêtement passé à côté pendant des décennies. Erreur ! Si on s’attaque au Disque-Monde par la bonne porte, on peut en sortir comblé. C’est ce qui m’est arrivé ici.



En débutant autrefois avec la Huitième couleur, j’avais peut-être pris un texte trop aride pour moi. En reprenant avec La Mort, j’ai de suite été plus séduite par la plume légère et virevoltante de l’auteur qui m’a rappelé les ambiances ô combien sarcastiques, caustiques et amusantes de Princess Bride et Good Omens dont j’ai vu les adaptations depuis. C’est simple, Pratchett, et son traducteur que je salue haut la main !, sont hautement irrévérencieux, barrés et inarrêtables ! A chaque qu’on imagine qu’ils n’iront pas sur cette fois parce que non, c’est trop gros, ils y vont et qu’est-ce que c’est drôle !



Je me suis ainsi régalée à vitesse grand V tout au long de ces courtes 240 pages à suivre le jeune Morty, embauché comme apprenti après de La Mort, oui oui La Mort, La Faucheuse, qui souhaite prendre des vacances parce qu’IL en a un peu marre quand même, ce qu’il ne dit à personne et qui cause bien des dérèglements. Suivre Morty, c’est comme suivre cet archétype du jeune héros de fantasy, bouseux à décrotter au début et prince ou quasi à la fin. Et Pratchett appuie justement et avec malice là-dessus, il brode un récit détonnant et dépolissant sur tous ces codes de la high fantasy qu’on connaît si bien pour en faire un récit tordant à base de princesse à sauver, mais ou bien sûr rien ne se passe comme prévu. Il suffit d’ailleurs pour ça de voir le personnage de La Mort sorte de portrait, à la Pratchett, de l’employé de bureau londonien qui un jour pète une durite à force d’en faire trop. Cette allégorie qu’il porte autour de la valeur travail, on ne s’y attend clairement pas, et qu’est-ce qu’elle nous amuse en étant aussi décapante !



Tout l’art de l’auteur est dans sa science du rebondissement incessant et de la petite phrase qui fait toujours mouche. C’est pour cela que je salue le traducteur qui a dû vaillamment suivre l’auteur dans ses délires. Chapeau l’artiste ! Je me suis régalée avec cette verve, cet humour simple et partout si efficace. Pratchett en rajoute en plus en s’adressant directement à nous avec des notes en bas de pages, elles aussi fort amusantes où il tort et décortique tout ce qui fait la physique et la métaphysique de son univers. Jay Kristoff, Jenn Lyons et consoeurs qui aiment bien jouer de ce procédé, n’ont qu’à bien se tenir face au maître, qui est bien plus efficace et moins lourd qu’eux !



Alors tant pis si l’histoire est prévisible à souhait, limite on s’en moque, on se plaît surtout à suivre les échanges savoureux entre les personnages, à les voir tomber dans des pièges plus gros qu’eux, à voir bourdes sur bourdes. Juste ça, c’est tordant, prenant et savoureux. On ne se lasse pas de la plume si habile et virevoltante de l’auteur dans chaque situation avec des personnages tellement improbables derrière leur masque d’archétypes.



Alors vraiment aucun, aucun regret d’avoir écouté cette collègue et de lui avoir emprunté son anthologie sur La Mort pour enfin plonger et me régaler avec l’univers et surtout la plume folle de Terry Pratchett. Cette science de la langue, du calembours, de la calembredaine, qu’est-ce que c’est jouissif. Je ne pensais pas aimer la light fantasy, je découvre que ça me divertit incroyablement et que je savoure encore plus la plume de l’auteur, sa science de la mise en scène comique et de la petite phrase, grâce à cette histoire pauvre en enjeu. Je ne suis pas prête de lâcher Pratchett !
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Les Annales du Disque-Monde, tome 4 : Morti..

La Mort s’avère ainsi une figure sortant du lot, plus riche et intéressante que les autres personnages et rendue attachante par ses désirs d’ailleurs. Point fort du récit, offrant quelques scènes touchantes et répliques percutantes, il en souligne également la faiblesse : le principal protagoniste paraissant bien falot et insignifiant en comparaison.
Lien : http://www.elbakin.net/fanta..
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Les annales du Disque-Monde, tome 20 : Le P..

Encore un volume délirant des Annales du Disque-monde de Terry Pratchett. Dans cet ouvrage l’auteur culte s’attaque au mythe du Père Noël en dénonçant les tueurs de rêves.



Dans cette histoire, des individus mal intentionnés souhaitent faire disparaitre de la mémoire de tous le Père Porcher, un personnage mythique qui distribue des jouets lors de la nuit du Porcher. C’est à ce moment que la « Mort » entre dans le jeu en endossant le rôle du Père Porcher et en faisant scintiller les yeux des enfants, du moins en essayant. L’histoire se poursuit avec d’autres personnages plus ou moins loufoques.



Ce tome a été somme toute assez compliqué à lire. Mais il faut avouer que pour entamer un livre de Terry Pratchett, le lecteur doit être extrêmement concentré pour ne pas rater les éléments essentiels à la compréhension de l’ouvrage. Je pense que je le relirais pour en apprécier toute sa richesse.

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Les Annales du Disque-Monde, tome 4 : Morti..

Me voici ressortie du 4ème tome du Disque-Monde.



Dans celui-ci, nous faisons la connaissance de Mortimer, surnommé aussi Morty, garçon un peu naïf au bon coeur qui ne devient rien de moins que l’apprenti de La Mort. Car, après tout, tous les corps de métiers doivent avoir un étudiant, une personne à qui refilé le bébé lors d’un burn-out. Et bien, c’est ce qui arrive à La Mort dans ce roman à nouveau loufoque que nous propose Terry Pratchett.



Je dois dire que j’avais hâte de lire ce quatrième opus où La Mort tient une place centrale. J’ai vraiment adoré ce personnage qui apparaissait de temps en temps dans les précédents romans. Mordant, ironique, cynique et attachant, c’est pour moi l’un des meilleurs personnages de fantasy. Et sur ce point-là, je n’ai pas été déçue. On rigole des malheurs de cette entité qui, au bout du rouleau, abandonne son poste pour essayer de ressentir et de comprendre les hommes qu’il vient chercher à l’heure du jugement dernier.



Ce quatrième opus, comme les précédents, est complétement farfelu, absurde et hilarant. Et l’on y retrouve ce que j’aime le plus chez Pratchett : derrière ses bons mots, son ton humoristique, léger et un peu frappadingue, il délaye des idées fortes et nous lance des réflexions : la réalité est-elle ce que l’on voit ou ce que nos yeux veulent bien voir ? Où commence la réalité et où s’arrête l’imagination ?



Cependant, contrairement aux autres tomes, que j’avais adoré, je suis un peu plus mitigé concernant d’autres points du roman.

D’abord, à cause de certains personnages, notamment la princesse et la fille adoptive de la mort, que j’ai trouvé fades. Ensuite, par le scénario qui m’a un peu laissé sur ma fin, sans que je sache en expliquer la raison. Je pense ne simplement pas avoir adhérer à l’histoire. Enfin, par les notes de bas de page. Ceux qui connaissent le style de Terry Pratchett savent que ses notes de bas de page sont souvent aussi savoureuses que le reste du roman. Ici, en plus d’être peu nombreuses, je les ai trouvé moins percutantes.



Pour résumer, un roman qui fera passer un très bon moment, bourré d'humour et de jeux de mots, qui vaut la peine d'être lu rien que pour rencontrer La Mort, mais aussi un roman que j’ai trouvé un peu en-dessous des précédents sur certains points.
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Les annales du Disque-Monde, tome 20 : Le P..

Nouvelle plongée dans le monde loufoque et jubilatoire du disque-monde pour une aventure qui sent le sapin: le Père Porcher, équivalent « fantasyste » du Père Noël du monde terrien, a disparu et pour être sûr que les enfants sages (ou non d’ailleurs) aient bien leur chaussette remplie de cadeaux le matin du Porcher, c’est la Mort qui prend les rênes des cochons sauvages attelés au traineau. Et il prend son rôle très à coeur, en témoignent la fausse barbe et le faux costume qu’il étrenne pour l’occasion. Mais pendant qu’il tente de conserver l’esprit du Porcher dans le disque-monde, quitte à prendre aux riches pour donner aux pauvres (et à offrir, au passage, une conclusion plus heureuse à la destinée de la petite fille aux allumettes qu’il croise durant sa tournée et dont la fin tristement célèbre approche), sa propre petite-fille, Suzanne, cherche à résoudre le mystère de la disparition du Père Porcher. Et elle a fort à faire entre créatures étranges, monstres, mages dont la magie et l’esprit ont disparu (depuis longtemps mais en ont-ils vraiment été dotés) ou encore fées et autres « dieux » qui profitent du désordre pour réapparaitre (en guest la fée des dents ou encore l’Oh bon dieu, divinité des gueules de bois). Sans parler de la guilde des assassins et du plus fêlé d’entre eux, Leureduthé, « le redouté » comme il se prononce lui-même, qui ont décidé de répondre à l’appel des Ombres…

Du Pratchett dans le texte: si vous n’aimez pas l’humour décalé et les histoires sans queue ni tête, (tré)passez votre chemin. Dans ce 20e roman du disque-monde, c’est un nouveau feu d’artifices de récits à dormir debout (il faut bien se tenir éveillé la nuit du Porcher) dont l’originalité n’a d’égale que l’imaginaire sans limite de l’auteur. La parodie et le caustique se battent au fil des pages pour donner vie aux personnages aussi déjantés que leur comportement absurde. Le scénario ne se prend pas au sérieux, ce qui donne des dialogues et des scènes assez drôles avec un second degré qui m’a souvent bien fait rire, même si parfois j’ai pu me perdre dans certaines pérégrinations de l’esprit fantasque de l’auteur.

Donner un avis objectif en cherchant un sens à un roman du Disque-Monde, c’est comme essayer de comprendre pourquoi les mages de haut rang de l’université de l’Invisible de Ankh Morpork ont muré une salle de bain… Pour paraphraser l’auteur lui-même, « les choses arrivent, un point c’est tout. Rien à glander ».

A déguster au coin de la cheminée!
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