Difficile de commenter ce genre de texte un peu rocambolesque. Ma grand mère a trouvé cela drôle et moi pas du tout. J'ai trouvé cela intéressant comme manière d'aborder les voyageurs clandestins, en inside man, mais du coup un peu survolé.

Je crois que cela fait partie des histoires que je préférerais mises en scène sur un écran.

Livre avec un titre drôle, j'étais enthousiaste étant fan d'Ikéa !



Mais finalement, la lecture n'a pas été à la hauteur de mes attentes.



L'histoire suit un Fakir indien qui cherche à acheter un lit à clou à Ikéa, mais après une série d'aventures rocambolesques, il se retrouve à faire le tour de l'Europe.



Malgré son intention humoristique, ce livre n'a pas réussi à me séduire. Si je le compare à "Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire" de Jonas Jonasson, qui est dans le même registre humoristique, j'ai trouvé que celui-ci était bien moins réussi. Les caricatures ethniques sont trop exagérées et simplistes à mon goût.



L'auteur a parfois tendance à s'étirer en longueurs, alternant entre des chapitres longs et très courts, ce qui crée un rythme déroutant, passant de l'ennui à un rythme effréné. Cela rend la lecture fatigante.



En somme, ce livre n'a pas su me captiver, mais peut-être que pour vous, ce sera un coup de cœur !

Aider quelqu'un, tomber en amour, trouver un travail honnête et devenir une meilleure personne, telle est la destinée d' Aj-attache-à-trou. (C'est moi qui l'ai trouvée celle-là)



Un Fakir du Rajasthan, sans scrupules, ayant survécu aux abus et à la pauvreté en développant à force d'arnaques inoffensives, ses grands talents de magicien, se retrouve sur le chemin de son prochain tour de passe passe: Acheter un lit à clous, promotion chez Ikea.



Son voyage à Paris, financé par les pauvres habitants de son village ne se passera pas comme prévu. Tout arnaqueur que soit notre Fakir, sa malhonnêteté ne rivalisera jamais avec sa naïveté.



D'arnaque, en malentendu, passant par un imbroglio, le voyage de notre Fakir lui ouvrira les yeux sur la beauté et la misère de ce monde. Partout le danger, partout un bon samaritain.



Ces constatations lui révéleront sa propre envie de vivre, ou plutôt de ne pas traverser la mort et affronter Bouddha en petit arnaqueur qu' il fut, mais plutôt en homme honnête qu' il sera.



La force du roman ne tient en rien du message universel usé de l' homme repentant. Non on lit ce petit récit absurde pour nous évader de notre propre quête.



Il s'agit d'une lecture facile et rigolote, n'avons nous pas besoin de nous convaincre que tout peut toujours nous arriver? Bien entendu! Mais jamais lors de circonstances aussi loufoques et improbables.



Le style de l' auteur ainsi que sa narration nous offrent un récit excitant à un rythme rapide et soutenu. On n'a pas le temps de s'ennuyer.



Bien entendu, dès le début, les jeux de mots douteux, parfois puérils peuvent susciter de l' inquiétude. Est-ce qu' on va se taper ça tout au long des 300 pages? Finalement pas tant non... Les échos et rappels que ce soit par l'intrigue ou le style sont proposés avec justesse et sans abuser, juste assez pertinemment pour appuyer le récit et nous garder amusés jusqu'à la fin.



Pour tous ceux qui ont besoin de légèreté, de sortir un instant du sérieux de la vie. Un petit récit à savourer sans trop se prendre au sérieux et pour se rappeler qu'on peut toujours assembler les morceaux de nos vies même lorsque le mode d'emploi est en suédois.

Mon premier roman de Puértolas fut La police des fleurs, des arbres et des forêts. J'ai beaucoup aimé ! Alors je me lance dans le deuxième. On y retrouve l’humour (ici pas très subtil), les répétitions savoureuses des mots, des phrases, des expressions, aussi bien que le sens du ridicule que l’auteur a de soi même. Le plus de ce roman, c’est que Puértolas nous amène avec son personnage (le “fakir” indien) dans un voyage très souvent fait par des immigrants clandestins qui cherchent une vie tranquille dans les “beaux pays”. Le choc entre l'insouciance de notre petit escroc fakir et la souffrance des immigrés est la meilleure critique que l’auteur pourrait faire des “beaux pays” qui, après avoir exploité la moitié du Monde, refusent de partager leurs richesses très mal acquises.

Certes, ce roman ne fera que passer dans mon esprit. Mais il m'a diverti, m'a fait sourire. Il se lit vite et bien. C'est loufoque, drôle, et même les mauvais jeux de mots m'ont amusé. Je suis bon public sans doute. Il n'y a pas d'autres prétentions que de passer un moment dans une lecture fluide et légère.

J'ai mis du temps avant d'ouvrir ce livre, vu dans toutes les vitrines et sur les réseaux, sans doute que la raison de ma réticence était là.

J'avais donc beaucoup d'attentes en attaquant la lecture, je pensais rire aux éclats, et je me gardais précieusement ce bon moment à venir, peut-être même que j'en riais déjà d'avance. Rien que le titre me mettait l'eau à la bouche.



Disons le d'emblée : légère déception.

J'ai pourtant beaucoup aimé Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, donc ce n'est pas l'histoire rocambolesque qui m'a freinée. L'humour absurde, j'aime bien.

Mais là, c'est trop répétitif.

Notre personnage de la fin n'est pas du tout celui du début. Le fakir emprunté qui découvre ébahi la vie occidentale, et nous lâche un "putXXX de briquet !" dans les dernières pages, ça ne colle pas.



J'ai souri quelques fois, l'autre truffe ses lignes de références plus ou moins modernes qui peuvent être drôles.

Il sera très vite oublié cependant !

Oui, j'ai mis 11 ans après sa parution à ouvrir ce bouquin, que je pensais simplement un peu potache et absurde, jusqu'à ce que récemment un ami me conseille de le lire...



C'est effectivement une courte et absurde histoire avec des personnages hauts en couleurs et aux noms rigolos. Le fakir au nom imprononçable qui se retrouve à parcourir plusieurs pays à cause d'un enchaînement de mauvaises décisions et d'une armoire ikea, cela mène forcément à quelques situations cocasses!



Mais c'est aussi (et surtout) une histoire d'immigrés, de clandestins, d'identité et de valeurs.

C'est enfin la critique éclairée (l'auteur connaît bien son sujet) du système, des lois, de la traite humaine et de l'injustice de naître du mauvais côté de la Méditerranée ...



Bref, contre tous mes préjugés de départ, j'ai adoré!

Parce que l'intérêt ne se trouve pas dans les blagues faciles, les jeux mots potaches ou les clichés communautaires, non! L'intérêt est ce qui se "cache" derrière les tribulations de notre fakir, le sens profond du bouquin.

Très addictif, drôle et poignant. Derrière ce style loufoque se cache une dénonciation des problèmes d'émigration. Le jeu sur les mots vous donnera régulièrement le sourire. Un vrai voyage à travers 6 pays sans jamais y rester plus de quelques heures