Un premier tome captivant et poignant.



Dès les premières pages, l'auteur nous plonge dans un univers sombre et fascinant. La mise en place est habilement orchestrée, nous présentant trois personnages principaux complexes et attachants, tous en proie à une souffrance profonde. Ce point de départ permet à l'auteur d'aborder avec justesse et sensibilité des thématiques fortes telles que la mort, le désir de disparaître, la dépression et les pressions psychologiques.



Le personnage du fantôme d'Ayane se distingue des représentations habituelles, apportant une touche d'originalité et de mystère à l'intrigue. La fin, ponctuée de scènes inattendu, attise notre curiosité et nous incite à poursuivre notre lecture avec impatience.



En bref, une belle découverte que je recommande vivement aux amateurs de récits fantastiques et émotionnellement intenses.

3 lycéens se lancent le défi d’aller rencontrer le summer ghost. Celui-ci va leur apparaître devant les yeux, ils n’y croyaient pas, mais Ayane, la fantôme, va révéler à l’un d’entre eux qu’elle est en fait visible seulement pour ceux qui caressent l(idée de la mort.

On y voit différentes approches de la mort : le meurtre, le suicide et la maladie.

Les conversations entre eux vont leur permettre de mettre en perspective leurs situations respectives et de réaliser que la vie en vaut la peine, même si la souffrance est omniprésente et qu’elle ne se terminera jamais vraiment.

Ils ressortent de cette expérience avec une toute autre vision de la vie et de la mort, qui sont deux choses inséparables en fin de compte.

J'ai trouvé ce récit assez décousu où l'on va suivre trois parcours, celui de Tomoya stressé par les études, Aoi la fille harcelée à l'école et Ryo ancien athlète atteint d'une maladie incurable, trois lycéens qui ont décidé de provoquer une rencontre avec un fantôme féminin.



Pour cela, il suffit d'aller sur une piste d'aéroport et de tirer un feu d'artifice en plein été et voilà l'apparition. Comme dirait mon épouse, c'est assez cul cul la praline.



Le pire, c'est que cela se prend au sérieux même si parfois, les japaniaiseries, comme je les appelle, reviennent au galop pour donner un peu d'humour à un propos qui se prend des allures de profondeur alors que c'est d'une platitude à faire frémir les morts. Certes, ils peuvent revenir sous forme de fantôme quand il se passe quelque chose comme un meurtre ayant mis fin à leur existence.



Il est vrai que nos protagonistes ont toujours cru à un suicide et on aura droit à leurs états d'âmes sur leur rapport respectif avec la mort. C'est très joyeux pour passer des vacances d'été. Bon, on en retirera surtout le fait qu'il faut apprendre à vivre et qu'il y a un réel intérêt à rester vivant. Merci Summer Ghost pour ton apport considérable à cette vision philosophique.



Pour le reste, on pourra y voir des côtés assez poétiques sur un thème qui évoque la mort et le sens de la vie. Bref, certains lecteurs pourront se laisser tenter par un manga un peu différent avec des thèmes pas faciles mais traités quand même avec une certaine finesse.

"Summer Ghost" [...] aborde avec douceur et poésie la souffrance adolescente, et le rapport à la mort à cet âge charnière.
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