Capucine

Comme souvent dans un ouvrage collectif, il y a des inégalités, des histoires meilleures que d'autres (voire, bien meilleures). Mais c'est une lecture intéressante pour découvrir de nouveaux talents.

Ya de la poésie oui. Ya des choses très mignonnes et touchantes et même parfois j'ai laissé échapper un rire. Le dessin simple augmente la candeur de tous les personnages et c'est doux. J'aime bien comment les personnages ont été imaginé physiquement.

Certains dialogues et pensées d'Alphonse sont savoureux.

Mais j'ai trouvé le traitement des personnages plutôt sexistes : il y a deux filles sur une dizaine de personnages et les deux sont représentées comme caractérielles, et pénibles. C'est dommage.

Qui a dit déjà que je n’aimais pas les nouvelles ? Moi, c’est vrai… mais il faut croire que je suis prête à changer d’avis…



10 histoires illustrées

10 histoires torrides

10 histoires charnelles

10 histoires sensuelles



Parfois brutales, parfois pleines de douceur et de tendresse. Toujours brûlantes…

Toutes différentes mais toutes parlent de sexualité.

La sexualité sous différents aspects.



Un moment de lecture à partager seul ou à plusieurs… sur ou sous la couette.

Une lecture à posséder dans sa bibliothèque, car c’est la première fois mais sûrement pas la dernière que je la lirai !

Oeuvre graphiquement superbe. Il n'existe pas une première fois, mais des premières fois. 10 courtsrécits tous plus émouvants les uns que les autres. Cela parle de masturbation, de fellation, de sodomie, ... Toujours dans la justesse et la tendresse. Aucune vulgarité, ce qui est assez notable que pour être souligné.

Un roman graphique tout tendre et un brin naïf pour entamer l’année.



Naïf en apparence car c´est notre société et nos modes de vie qui sont questionnés tout au long de ces pages aux dessins légers en noir et blanc. Le trait est sur de lui, parfois minimaliste mais efficace.



Alphonse se réveille un jour, seul au milieu d’une clairière. Il a tout à apprendre suite à la disparition du Monsieur qui a guidé ses premiers pas.

Il découvre la nature, puis lui-même, tel un Narcisse moderne.



Suite à la rencontre avec un autre, Il comprend son erreur et découvre la solitude qui le mènera au Magasin de Choses. De fil en aiguille, Alphonse fera la connaissance de divers personnages : un incomplet, un craintif, un inconsolable, une insatiable… Tous incarnant les errements de l’humanité, de l’égocentrisme à la surconsommation, de la foi aveugle aux relations toxiques.



Un doux délice allégorique dans lequel chacun lira ce qu’il voudra bien y lire.

Petite lecture du matin : « le trop grand vide d’Alphonse Tabouret » de Sibylline, Capucine et Jérôme d’Aviau. Alphonse le petit bonhomme ne sait pas trop de quoi il a envie. Alors il part à la rencontre des autres et de lui-même dans un univers fantaisiste et poétique. Les traits sont délicats et les jeux de mots légers et rieurs. Une jolie leçon de vie sur notre obsession à combler le vide et à chercher notre chemin.

Un magnifique petit objet reçu à la suite d'une campagne de crowdfunding, avec de belles illustrations tout à fait dans le ton du récit.

On y suit les aventures de la toute dernière sirène existante, ballotée bien malgré elle à travers le pays loin de sa mer natale, dans une époque semble-t-il située au premier tiers du siècle dernier.

Entre la fable et le roman, c'est un agréable moment de lecture, autant par les mots que par les yeux.

Hier, je suis tombée par hasard sur cette BD, dont la couverture et le nom m'ont beaucoup intrigué. Alors, j'ai retourné le livre et ait découvert la quatrième de couverture : "Au milieu d'une forêt tendre, dans une clairière de rien, un tout petit machin se réveille mais ne se souvient pas." Encore plus intriguant n'est ce pas ? Avec une telle phrase comme accroche, je dois bien avouer que ma curiosité était piquée et que je me demandais bien ce qu'était ce fameux petit machin au nom d'Alphonse Tabouret. Ni une ni deux, quelques minutes plus tard je parcourais les premières pages et entrait dans l'histoire avec une avidité inattendue.

Pour apporter quelques précisions, l'ouvrage est paru aux éditions Ankama en septembre 2010. Le dessin, uniquement en noir et blanc, est à la fois précis est épuré. Une attention toute particulière est accordée à l'expression émotionnelle des personnages, ce qui renforce l'intérêt des dialogues. Je ne connaissais pas du tout le travail de ces trois auteurs/illustrateurs, mais ces planches me donnent envie de me pencher plus le sujet car j'ai beaucoup aimé leur univers. Je pourrais vous faire de longues phrases soigneusement réfléchies et concrètes sur le contenu de cette BD. Mais ce serait en gâcher l'effet. Ce que je peux vous dire en revanche, c'est qu'il s'agit d'une lecture emprunte de poésie et d'innocence. Tout au long des 208 pages, nous suivons l'aventure pas si banale d'un petit machin qui découvre la vie dans tout ce qu'elle a de plus normale. A travers des rencontres, des expériences et des obstacles, il va peu à peu appréhender ses émotions et chercher un sens à son existence. A la fois pleine d'innocence et de justesse, "Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret" me fait penser à une confiserie qu'on déguste avec délectation et dont on garde longtemps le goût en bouche. Il s'agit donc, vous l'aurez compris, d'un coup de coeur foudroyant et instantané, que je vous recommande chaudement.
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Une balade poétique, philosophique et initiatique pour un petit bonhomme qui apprend la vie. Et l’humour, l’amitié et l’amour sont au rendez-vous !

En 1870, les Prussiennes sont aux portes de Paris. Mme le Maire en appelle à Sophia, l’ultime recours, une aventurière au tempérament de feu et à la poitrine ferme et rebondie. Il faut sauver Paris ! Le complot prussien est redoutable, ces garces teutoniques rachètent toutes les parcelles immobilières pour aménager des choucrouteries géantes, des bretzoulangeries et des biergarten à chaque coin de rue. Il suffit !

Sophia et sa douce amie Rima partent à la recherche de la meilleure notaire, exilée au Congo et devenue chef d’une horde d’amazones brutales et sexy.



Cet album on peut le lire pour deux raisons: savoir comment fonctionne une session contradictoire de saisine en appel, c’est un acte notarial assez peu connu mais qui produit toujours son petit effet, ou plus vraisemblablement voir ces guerrières chargées d’oestrogènes se mettre dessus avec les corsages au vent, mamelons virevoltants, les cuissardes ajustées et leurs croupes, aaaaaaah leurs croupes...



Sophia Libère Paris n’est pas l’album de l’année mais retrouver le meilleur de Michèle Mercier, Sophia Lauren et Gina Lollobrigida sous nos yeux avides et nos doigts impatients, ça ressemble quand même fortement à Noël avant l’heure.



Damien R.

www.brain-magazine.com

Comment je me suis fait plaquer… prend trop souvent des allures de catalogue, destiné à mettre en valeur des auteurs indéniablement intéressants ou prometteurs, mais sans leur laisser le temps d’installer leur univers et d’appliquer leur patte.
Lien : http://www.bodoi.info/critiq..