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Citations de Chögyal Namkhai Norbu (22)


 Chögyal Namkhai Norbu
Vraiment, dans l'enseignement, nous devrions aller à l'essentiel, sinon il n'y a pas beaucoup d'avantages.

Quand j'ai commencé à donner des enseignements Dzogchen, beaucoup d'enseignants tibétains m'ont critiqué directement ou indirectement en disant que Namkhai Norbu donnait l'enseignement Dzogchen aux étudiants qui n'avaient pas fait le ngöndro (pratiques préliminaires).

Mais cela ne m'inquiète pas parce que je connais l'enseignement du Dzogchen. Garab Dorje a dit que le premier point est l'introduction directe à la nature de l'esprit, qui est la voie principale pour obtenir la réalisation. C'est ce que j'ai déjà expliqué. Ati Guruyoga est une introduction.

Il y a différentes façons de présenter les choses, mais c'est essentiellement ce que j'enseigne. Je ne demande pas aux gens s'ils ont fait des pratiques préliminaires ou non. Je ne les leur apprends pas. Nous savons très bien que notre vie est très courte et nous essayons de faire de notre mieux pour en tirer des avantages.

Je ne suis donc pas inquiet parce que Garab Dorje n'a pas dit de faire les pratiques préliminaires en premier. Puisqu'il était omniscient, il l'aurait dit et aurait fait quatre déclarations si c'était nécessaire ; d'abord les pratiques préliminaires, puis ensuite l'introduction directe.
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Non né
Continuant pourtant sans interruption
N'allant ni ne venant
Omniprésent
Dharma suprême
Espace immuable, non défini
Autolibération spontanée
État parfaitement sans obstacle
Existant depuis l'origine
Autocréé, non localisé
Sans rien de négatif à rejeter
Ni rien de positif à accepter
Expansion infinie, partout présente
Immense et sans limites, sans attaches
Sans rien même à dissoudre
Ni dont se libérer
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Présent au-delà du temps et de l'espace
Existant depuis l'origine
Incommensurable dimension, espace intérieur
Radieusement lumineux tels le Soleil et la Lune
Parfait en soi
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Le dzogchen pourrait être défini comme une façon de se relaxer complètement. Ceci peut être clairement compris à partir des mots utilisés pour décrire l'état de contemplation, comme "laisse le tel quel" (cog.bzhag) "couper ses propres tensions" (khregs.chod), "au-delà de l'effort" (rtsol.bral) etc...
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La méthode pratiquée dans la voie du dzogchen est appelée "l'auto-libération" parce qu'elle est fondée sur la connaissance et la compréhension. Mais il ne s'agit pas d'un quelconque objet qu'il faudrait connaitre, au contraire, il est question d'entrer dans l'expérience d'un état au-delà de l'esprit raisonnant, l'état de contemplation.
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Introduire l'état directement.
Ne pas rester dans le doute.
Continuer dans la profonde connaissance de l'auto-libération.
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Ce chant n'est pas une prière et sa pratique ne comprend aucune visualisation : c'est plutôt une forme de contemplation dans laquelle le pratiquant intègre l'esprit avec le niveau d'énergie grâce au son de ce chant. En pratique, le son de ce chant (dans la langue d'Urgyen) est donc beaucoup plus important que sa signification.
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Indestructible tel le Vajra
Stable comme la montagne
Pur comme le lotus
Puissant comme le lion
Plaisir incomparable
Au-delà de toute limite
Illumination
Équanimité
Cime du Dharma
Lumière de l'univers Parfait depuis l'origine
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Bien que les phénomènes apparaissent très divers,
La nature de cette diversité est non duelle
Et de toutes choses individuelles
Aucune ne peut se ramener à un concept fini

En évitant le piège de dire : "C'est comme ceci" ou "c'est comme cela", il apparait clairement que toutes formes manifestées sont des aspects de l'infini sans forme et, étant inséparables de lui, sont parfaites en soi.

Voyant que toutes choses sont parfaites en soi depuis l'origine
On abandonne la maladie de s'efforcer sans cesse vers un but et
Demeurant simplement dans l'Etat Naturel non modifié,
La présence de la contemplation non duelle s'élève spontanément.
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 Chögyal Namkhai Norbu
1 Être directement introduit à sa propre nature
2 Décider définitivement sur cet état unique
3 Continuer dircetement avec confiance dans la libération

Dudjom Rinpoche a commenté ces trois points ainsi :

"I. Concernant l'introduction directe à notre propre nature : La conscience originale immédiate du moment présent, transcendant toutes les pensées en relation avec les trois temps, est elle-même la conscience ou Savoir (ye-shes) primordial qui est la Conscience intrinsèque non-créée (Rig-pa). Ceci est l'introduction directe à notre propre nature.

II. Concernant la décision définitive sur cet état unique : Quelque soit les phénomènes du Samsara et du Nirvana qui apparaissent, tous représentent le jeu de l'énergie créatrice ou potentialité de notre propre Conscience intrinsèque immédiate (Rig-pa'i rtsal). Puisqu'il n'y a rien qui ait simplement au delà de cela, on doit continuer dans cet état de cette Conscience singulière et unique. C'est pourquoi, on doit décider une fois pour toutes sur cet état unique et savoir qu'il n'existe rien d'autre que cela.

III. Concernant le fait de continuer en confiance vers la libération : Quelques soient les pensées, grosses ou subtiles, qui apparaissent, simplement en reconnaissant leur nature, elles apparaissent et se libèrent simultanément dans la vaste étendue du Dharmakaya, où la Vacuité et la Conscience (sont inséparables). C'est pourquoi, on doit continuer directement avec confiance dans leur libération.
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L'Essence est le vide, la condition réelle de l'individu et de tous les phénomènes. Cette Base est la condition de toues les individus, qu'ils en soient ou non conscient, qu'ils soient illuminés ou dans la transmigration. Elle est dite être "pure depuis le commencement" parce que, comme l'espace, elle est libre de tous les obstacles et est la base de toutes les manifestations dans l'existence.
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Il n'y a, cependant, aucun moyen de commencer à comprendre cet état si l'on ne prend pas l'esprit comme point de départ. C'est pourquoi la voie de l'auto-libération est plus en rapport avec le facteur de l'esprit que les voies de renoncement et de la transformation. Dans le dzogchen, l'introduction est directement donnée à l'état inhérent de l'individu, au moyen d'une explication de la base primordiale de l'existence, qui est la condition originelle de tous les êtres.
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La nature de la variété des phénomènes est non-duelle
Et pourtant chaque phénomène excède les limites de la pensée.
La condition authentique "telle quelle" ne devient pas un concept
Et pourtant elle se manifeste totalement par la forme, toujours bonne.
Puisque tout est déjà parfait, guéris de la maladie de l'effort
Et demeure naturellement dans l'autoperfection : c'est cela la contemplation.
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Nous ressemblons à quelque chose comme une boule de cristal. Une boule de cristal a toujours été pure et claire, c’est la qualité d’une boule de cristal. De même nous possédons nos qualités véritables dans nos trois sagesses primordiales, l’essence, la nature et l’énergie. Nous sommes dans cette connaissance.

En ce qui nous concerne, nous sommes comme une boule de cristal qui ne change jamais de nature, de qualité ou d’essence. Il n’y a rien à changer ou à développer. Pourtant celle-ci peut s’intégrer à n’importe quelle circonstance. Vous pouvez mettre une boule de cristal sur une table rouge et la boule devient rouge, sur une base verte elle semble être verte et sur une base multicolore, multicolore. La boule de cristal en elle-même ne change jamais. De la même façon quand nous sommes dans l’état de connaissance et de compréhension, même si nous marchons, restons debout, dormons ou mangeons, cela n’a pas d’importance. Toutes ces choses font partie de cette nature véritable
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Les postures et mouvements du corps servent à coordonner et harmoniser notre énergie. Une fois l'équilibre de ces deux niveaux obtenu, il en découle une action effective sur l'esprit.
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Le Yantra Yoga ou Yoga du mouvement est un Yoga Tibétain.

Il équilibre le corps, l'énergie et l'esprit.
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Bien que les phénomènes apparaissent très divers,
la nature de cette diversité est non-duelle
et de toutes choses individuelles
aucune ne peut se ramener à un concept fini

En évitant le piège de dire : "c'est comme ceci"
ou "c'est comme cela",
il apparait clairement que toutes les formes manifestées
sont des aspects de l'infini sans forme et,
étant inséparables de lui, sont parfaites en soi.

Voyant que toutes choses sont
parfaites en soi depuis l’origine,
on abandonne la maladie de s’efforcer
sans cesse vers un but et,
demeurant simplement dans
l’état naturel non modifié,
la présence de la contemplation non duelle
s’élève spontanément.
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De nombreux Occidentaux ressentent un grand intérêt pour l’enseignement tantrique, mais n’aiment pas le pratiquer. De leur point de vue ce n’est pas véritablement la méditation, mais plutôt seulement des psalmodies et des rituels. Ces personnes ne savent pas réellement ce qu’est la contemplation, et considèrent que la méditation c’est seulement être assis en silence, sans bouger. Le véritable sens de méditation ou contemplation, telle que l’a enseigné Bouddha Shakyamouni, est de demeurer dans notre nature véritable. Comment pouvons-nous nous trouver dans cette nature véritable ? Puisque notre nature véritable n’est pas seulement la vacuité, mais qu’elle comprend aussi la clarté et l’énergie, nous devons nous trouver à la fois dans notre énergie et dans notre clarté. Si la nature de notre énergie est le mouvement et non pas le silence, alors comment pouvons-nous être dans cette nature sans bouger ? Pratiquer le dzogchen ne consiste pas seulement à rester silencieux, mais implique aussi bouger, s’intégrer à la clarté et au mouvement de l’énergie. Ainsi il vous est facile de comprendre pourquoi, dans la pratique tantrique, il y a tant de récitations, de chants, de déplacements et autres, parce qu’elle implique l’intégration à l’énergie en mouvement. Parfois trouverez-vous des explications à ce sujet dans les enseignements tantriques, mais généralement, il est seulement appliqué sans être expliqué, bien qu’il soit possible d’en découvrir et d’en comprendre le principe en y réfléchissant. Dans les enseignements dzogchen, ces choses doivent être apprises directement
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L’état naturel

Dans le dzogchen le principal est la connaissance de l’état naturel. Si on a cette compréhension, tout peut être intégré dans cet état. C’est pourquoi on parle toujours d’intégration lorsqu’on pratique le dzogchen. « Intégration » ne signifie pas mettre deux choses ensemble ou changer les aspects de quelque chose. Tout simplement présents dans l’état lui-même, nous ne faisons absolument rien. C’est la méthode caractéristique de l’enseignement dzogchen et le sens véritable de la clarté. Dans la pratique du dzogchen, il n’est pas nécessaire de s’asseoir les yeux fermés tout en fixant un point unique comme on le pratique dans les soutras. Ce n’est pas le principe. Nous ne considérons pas que la contemplation ou méditation consiste à rester silencieux. Cette attitude appartient à la tradition des soutras, qui s’est beaucoup développée partout. Certains pensent que si quelqu’un s’assoit sans bouger, même avec les yeux fermés, de cette façon il médite. Mieux encore, la personne qui agit ainsi croit également qu’il, ou elle médite.
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Le même goût

Dans l’enseignement dzogchen, le pratiquant sait que tous les mouvements de l’esprit, et toutes les circonstances, font partie intégrante de sa clarté. Ainsi selon le dzogchen il n’est pas fondamental de transformer le mauvais en bon, parce que dans l’état de contemplation nous sommes véritablement dans l’état où il n’existe pas de différence entre le bon et le mauvais. Dans l’état de contemplation ces opposés ont le « même goût ». Cela est vrai aussi quand le but final du tantra, le mahamudra, est atteint, bon et mauvais ont alors la même saveur, exactement comme dans le dzogchen. On peut voir ainsi qu’il n’est pas fait grand cas dans le dzogchen de la distinction entre vision pure et vision impure. C’est la raison pour laquelle la méthode qui caractérise l’enseignement dzogchen est appelée « autolibération » et non pas « transformation ». Dans le tantra il y a l’idée que quelque chose est transformé en quelque chose d’autre, et ce concept est fondamental pour la pratique tantrique. Pour cette raison, il existe toujours dans l’enseignement tantrique un concept précis de vision pure et de vision impure, et la compréhension de la transformation de la vision impure en vision pure. Cette idée de vision pure et impure est absente dès le début, dans le processus d’apprentissage au sujet du dzogchen. Bien entendu, par l’accumulation infinie de karma, l’expérience de l’individu est constituée de visions pures et impures. La vision impure apparaît comme une conséquence du karma négatif.
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