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Emmanuelle
Femme, France
Lecteur inscrit le 05/04/2018

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C'était l'histoire d'un groupe d'enfants de tous horizons bloqués dans un autocar "grand comme le monde" au milieu d'une tempête de neige. J'y découvrais les sentiments de classe et les combats pour le respect et la justice, l'entraide et la fraternité. J'avais six ans, c'était mon premier "gros livre". Il était parfait, le juste reflet de la manière dont je voyais le monde et que je ne pouvais communiquer à personne qui aurait pu le comprendre.
Du petit Lord Fauntleroy au club des cinq, de la collection complète des contes et légendes de la bibliothèque à Alexandre Dumas, et peu à peu et dans le désordre, Georges Sand, Zola, Genevoix, Kazantzaki, Giono, Cronin ont arraché de la glaise de mon infinitude cette femme qui lit, qui médite et qui aime.

Écrire c'est montrer le monde, c'est une responsabilité dont les auteurs ne sont pas toujours conscients. Je lis pour découvrir le monde au delà de la portée de ma vision qui s'élargit ainsi encore et encore. J'aime y voir tous les possibles, la simplicité, la beauté, le banal, l'éphémère, la force, le courage ou la patience, toutes ces nuances de l'humanité. Et si force est d'accepter qu'on ne peut échapper à la réalité des forces négatives qui condamnent celle-ci à essayer de fuir la souffrance prométhéenne de l'existence, je déteste qu'on se montre au travers de l'écriture complaisant voire assujetti à toute cette négativité.
C'est dire si je crois au pouvoir des mots, ceux qu'on dit, qu'on écrit, que l
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