Un graphisme que j'aime bien, de très bonnes trouvailles dans les répliques, de l'absurde, du décalé, des critiques moqueuses de certains travers des humains et de la société ....mais deux étoiles seulement parce que l'ensemble est trop foutraque pour moi.
Je vais néanmoins persévérer avec d'autres bd de Fabcaro parce que son univers et son humour me plaisent.
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Autodérision, loufoquerie, absurde, humour décalé sont encore au rendez-vous dans la chevauchée de ce cowboy qui imite JP Bacri.
Ce n'est pas mon préféré mais je me suis bien marrée.
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Bon, si vous ne connaissez pas Fabcaro, je ne vous conseille peut-être pas de commencer par cet opus, il est vraiment très très perché, voire parfois incompréhensible (même si ça reste drôle) et ça pourrait vous apeurer. Préférez pour débuter un "Moins qu'hier plus que demain", "-20% sur l'esprit de la forêt" étant plutôt pour les confirmés!
Comme lu dans d'autres critiques, ce n'est pas mon Fabcaro préféré mais ça reste drôle, l'absurdité étant à son paroxysme.
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Déception !
Ma première avec Fabcaro. Je suis complètement passée à côté, je n'ai pas compris du tout pourquoi ni où il voulait en venir.
Je n'ai pas tout détesté, loin de là, le principe des incursions dans son mental donne vraiment des situations amusantes, mais voilà, ça vient de nulle part et ça ne mène nulle part, c'est surtout ça qui m'a gênée.
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Un gigantesque délire absurde qui fonctionne, totalement décousu et pourtant plein de sens, où l'engagement de l'auteur transparait et convainc. J'ai ri à gorge déployée et sans bouder mon plaisir !
Un bel album de Fabcaro donc, au titre évocateur qui met directement les pieds dans le plat !
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C'est un titre dont les enchaînements surprennent pour le moins. Il y a quelques efforts de compréhension à réaliser. Pour le reste, on retrouve toujours l'humour décalé et un peu absurde de Fabcaro. Le thème sera celui de la fin de l'enfance avec un auteur qui joue au cow-boy.
Encore une fois, j'ai accroché à ce titre car cet humour me plaît bien. Il est vrai que c'est peu compréhensible au début mais que progressivement, on s'y fait car des liens et des passerelles se créent. L'oeuvre se veut un peu expérimentale mais cela reste divertissant avant tout.
Il y a de l'inventivité et de la créativité hors-paire chez cet auteur. Je suis toujours autant bluffé par tant de magie.
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C’est toujours un plaisir de retrouver l’humour absurde de Fabcaro, ses moment d’errements solitaire, ses paranoïa. Il relie sa vie d’adulte à ses jeux d’enfants, avec des personnages playmobils qui apparaissent régulièrement ou ce cowboy qu’on voit sur la couverture qui agit comme un enfant jouant au cowboy.
Même s’il n’a pas la force de son grand succès, Zaï Zaï Zaï Zaï, on retrouve cet esprit ravageur. L’ensemble est un peu plus disparate, on s’éparpille un peu, mais il y a quelques moments d'anthologie qui annonce l’album précité, je pense en particulier à la scène d’achat de PQ au supermarché qui m’a fait hurler de rire.
Et j’ai adoré ce rapport à l’enfance, cette image de l’adulte immature qu’il nous dévoile, un peu honteux mais tellement drôle. Fabcaro, c’est un adulte qui joue aux playmobils, ou aux cowboys et aux indiens et qui nous invite à jeter notre maturité guindée à la poubelle.
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Achille Talon est un homme moderne. Quoi, vous ne le croyez pas ? Mais si, notre quinquagénaire aux tournures de phrases tarabiscotées et aux réflexions qui vont toujours plus loin, s’y met. Attention aux dégâts !
C’est toujours avec beaucoup d’esprit qu’Achille Talon avance dans la vie. Les histoires ne sont pas forcément hilarantes mais font sourire. Rien de tel pour se divertir en somme !
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Bonjour, étant une fervente admiratrice d'Achille Talon par GREG, j'ai toutefois feuilleté cet album en magasin! Mon Dieu, quelle déception, des dessins appriximatifs et des gags qui n'en sont pas...
Le petit côté désuet d'Achille Talon fait partie de son charme, le plonger ainsi au coeur de la nouvelle technologie est pour moi une hérésie!
Messieurs les dessinateur et scénariste de cette pâle imitation, je ne peux que vous conseiller de créer votre propre personnage, si ce n'est déja fait, et de ne plus assassiner mon héros;
Seul Greg savait faire du Greg! En partant, il a emporté son héros, alors laissez les en paix, il suffit de lire les plus de quarante albums consacrés à Achille Talon pour le faire revivre.
Etant toutefois ouverte d'esprit, je suis retournée voire l'album en magasin, , (je ne vais tout de même pas acheter ça!), pour vérifier si je ne m'étais pas emballée un peu trop! Maintenant, je peux vous certifier que non, mes premières impressions étaient les bonnes, hélàs!
Je suis, en premier lieu tombée sur une histoire concernant Hécatombe, la bonne de Virgule, avec qui Achille Talon, ou plutôt son ersatz,comme tous les personnages qui l'entourent, boit une tasse de thé. On apprend dès les premières images, qu'Hécatombe est homosexuelle. En attendant la dernière image, stupide, tout est du remplissage, et ça se sent beaucoup trop. Puis il se retrouve chez un psy, et je ne vois pas où c'est drôle!
Mais vous nous aviez cachés que vous étiez des plagiaires messieurs les dessinateur et scénariste! En effet, l'histoire des pages 34 et 35 raconte exactement la même chose que les pages 42 et 43 de l'album de GREG "L'indispensable Achille Talon". Alors là, on tombe carrément dans le scandale; Vous n'aviez pas d'idée? Alors vous auriez du vous abstenir de pondre cette horreur!!!!
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Widenlocher & Godard, Veys & Moski, Herlé & Brett, ils ont tous essayé de reprendre l'oeuvre du Grand Maître, mais sans jamais en reprendre toute la subtilité et parfois en cédant au scatologique. Et ce coup-ci ? Évidemment, c'est bien ; c'est même mieux ; mais il va falloir s'accrocher.
Alors on décide que c'est LE grand retour gargantuesque, on lance une nouvelle série (hop !), avec une couverture swaggée (boum !) et un nouveau dessinateur (bof...). Mais quoi qu'on en pense, Fabcaro & Carrère sont dans la place, et ils décident de reprendre l'idée-phare de la période (ô combien éphémère) Veys & Moski : faire s'adapter Talon au monde moderne, avec ses nouveaux adages, sa nouvelle technologie, ses moeurs devenues incompréhensibles. Il fallait du renouvellement, c'est mieux que l'hommage, et en plus ça fait gagner des lecteurs. le format des gags varie aussi (1/2 à 2 pages) et c'est appréciable. Simplement...
Achille Talon se prend des problèmes, veut faire le neu-je pas relou yo, s'attire les foudres du reste de la planète Terre. Fabcaro sait faire du bon travail, en reprise de héros comme en satire sociale. Mais certains gags, trop convenus (Achille corrigeant l'orthographe d'un tag, c'est limite faire une caricature de la caricature qu'il est déjà), ou pas assez (l'idée d'aborder l'homophobie avec Talon colle moyennement au reste de l'humour très jovial et léger de la série). Je me suis même surpris à trouver certains gags légèrement... répétitifs ? Les codes sont repris (rupture de quatrième mur, caractères des personnages), de nouveaux éléments sont ajoutés (modernité désormais quasi absolue), mais à présent, il faut savoir varier... Reste que je trouve les critiques très négatives de certains babelionautes assez injustes.
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Achille talon entre de plain-pied dans le 20ième siècle... heu, le 21ième siècle plutôt ! Bref, Achille n'est pas à un siècle près et ne compte guère passer pour le ringard de service, le héros fini, l'homme has-been qui ne sait pas vivre avec son temps. Achille devient Achille 2.0 ! Le portable, l'ordinateur (makoupessé ?), l'internet, Facebook... tout ça ne doit plus avoir de secret pour lui. Évidemment, cela ne se fera pas sans mal. Heureusement que son cher voisin Lefuneste est là pour le guider...
Fabcaro et Serge Carrère remettent sur le devant de la scène ce cher Achille Talon qui, né sous la plume de Greg et paru dans Pilote en 1963, n'a pas pris une ride. Et ce, pour notre plus grand bonheur ! N'oublions pas Lefuneste, Mme Virgule ou encore le cher papa. L'homme au gros nez (et gros ventre, qui a dit ça ?!) et au verbiage d'un autre temps va devoir s'adapter au monde contemporain. Une bonne raison pour se retrouver dans des situations cocasses ou décalées et Achille va, plus d'une fois, se ridiculiser. À raison de saynètes, d'une ou deux pages, avec pour fil conducteur les nouvelles technologies, cet album, bien qu'inégal, est une agréable surprise. Fabcaro est inspiré et le trait de Serge Carrère ressemble, à s'y méprendre, à l'original.
Un premier tome fort savoureux...
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Quelques jours avant Noël, n'oubliez pas d'inscrire cet album dans votre liste de paquets à glisser sous le sapin, il est le cadeau idéal pour la personne que vous détestez le plus.
Rassurez-vous, je ne l'ai pas acheté.
On ne me l'a pas offert. Personne ne m'en veut à ce point.
Je l'ai lu sur le coin du comptoir d'un épicier, Vincent Poursan ou un autre, je ne sais plus.
Un de ceux, en tout cas, qui se prennent pour la Culture en personne.
Le livre est resté sur le comptoir.
Ses pages serviront à emballer un article soldé, poisseux et inutile ...
Pourquoi un tel album ?
Quelles sont les raisons d'une telle forfaiture envers Achille Talon ?
J'ai tout envisagé :
- un complot mondial visant à déstabiliser l'occident en la personne de son plus verbeux représentant ?
- une vengeance ! De qui ? Pourquoi ?
- une tentative malhabile de détruire la science-diction ?
Finalement, j'ai opté pour la colossale, l'énorme faute de goût !
Si vous pensez que mes mots dépassent ma pensée, que je suis trop dur,
que je fais partie de ces admirateurs rigides qui rejettent toute reprise.
Détrompez-vous en parcourant vous-même l'album.
Mais surtout ne l'achetez pas ... recopiez-le !
Au final, les personnages semblent sortir d'un mauvais cauchemar, de la moulinette ou d'une longue maladie.
Les dialogues ne sont plus que pitoyables.
Achille Talon n'est plus verbeux, il est ordinaire.
Lefuneste n'est plus assommant, il est inutile.
L'ensemble est un véritable naufrage.
Il ne se révèle pas simplement sans saveur.
Il est âcre et laisse un mauvais souvenir ...
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