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Citations de Goossens (75)


Toute ma vie, je me suis usé à vouloir tout expliquer à des murs. Et les murs m’ont emmuré. Non, les murs n’ont pas d’oreille. Ça ne sert à rien de leur parler. Dans le tumulte des paroles, le silence a toujours le dernier mot.
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Derrière la porte de l’univers se cache le secret des trois commandements. I Tu ne souffriras point. II Tu auras du plaisir. III Tu ajouteras une pierre au mur qui arrête le torrent de la connerie.
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Le commandant Morton, pour sa part, pratique le plaisir plus trouble du double-fist-pelotte-fucking. Il s'agit d'enfoncer ses deux bras entier dans une pelote de laine pour aider sa grand-mère à tricoter.
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Je sais que vous êtes un être rationnel, Jack. Pour vous, les choses sont comme on le perçoit. Mais en sous-estimez pas les Magombos parce que, selon vos normes d'occidental civilisé, c'est un peuple sous-développé. Les Magombos chassent ici depuis des millénaires, et s'ils recommandent particulièrement ces couches, c'est que bébé est vraiment plus au sec.
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On dit que les Magombos prêtent aux couches de bébé des pouvoirs magiques absorbants et antifuites.
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C'est tout d'même incroyable que vous soyez un cancre alors que vous allez devenir un savant notoire.
Ça che n'peux pas l'comprendre che n'peuuuuux pas l'comprendre
J'sais pas moi
enfin quand mêêêême
( p19)
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- Et vous vous rendez compte qu'il y en a qui rajoute du beurre dans les belges !
- Du beurre ?
- Je vous jure.
- Je vous jure.
- Du beurre dans les belges !
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- Qu'est-ce qui se passe ?
- Je crois que c'est la chevillette qui a grillé... elle ne choit plus, même quand on tire la bobinette. Je ne peux pas vous envoyer dans le futur avec une chevillette comme ça.
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Le vague à l'âme, au piano, c'est pratique. Tu ne mesures pas la chance qui s'offre à toi. Chopin a eu de la chance. Pense aux malheureux qui ont choisi la batterie très jeune et qui ont le vague à l'âme. Quand on est jeune, on ne pense pas à l'avenir. Maintenant, si tu préfères la batterie, faits ce que tu veux ! Mais ne viens pas pleurer si un jour tu as le vague à l'âme.
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- L'autre jour, déjà, j'ai eu des sueurs froides en vérifiant les équations d'Einstein. Je trouvais E=MC³. J'ai refait dix fois les calculs, dix fois je suis tombé sur E=MC³. Je n'y comprenais plus rien.
- Tu as peut-être fait une bête erreur d'addition...
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L’humanisme est une connivence superficielle, majoritaire dans notre culture. La dérision de l’humanisme est aussi une connivence superficielle mais loin d’être majoritaire. Tout au plus un Mauvais Genre. Ce Mauvais Genre a une influence bénéfique. Il renforce le sentiment que le mystère de l’univers mérite mieux qu’une religion, que le mystère du fonctionnement social mérite mieux qu’un humanisme et que ce qu’il y a de plus superficiel chez l’homme, c’est sa profondeur.
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Essayer d’expliquer l’humour a deux mauvaises réputations : ça banalise et ça déflore, ou ça accorde une importance imméritée. Quand on pratique une activité et qu’on aime comprendre, c’est tentant de braver ces mauvaises réputations. D’autant plus que quand on analyse des activités qu’on ne pratique pas, on se retrouve facilement à exagérer des aspects secondaires, ou à survaloriser des mystères.
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Car ceux qui construisent un mur pour arrêter le torrent de la connerie ont raison. Et ceux qui ajoutent de l’eau au torrent qui fait écrouler le mur de la connerie se trompent. Ceux qui ont choisi le mur avaient le nez creux. Et c’est la poule qui a fait l’œuf. Et pas l’inverse comme le prétendent ces crétins de communistes. J’ai donc envoyé mon fils ajouter une pierre au mur qui arrête le torrent de la connerie. C’était clair dans mon esprit, comme projet, mais mon fils est maladroit. Il ne sait pas se débrouiller avec les gens, il s’emporte facilement. Il a fait une installation avec des planches et des clous, pour frapper l’imagination. Il y avait une rupture, un message. Il y avait un discours. C’était un dispositif assez frontal, avec son protocole, mais complètement immersif. Les artistes contemporains, avec leurs trucs et leurs machins, on dirait des éboueurs, mais ils frappent l’imagination pour les siècles des siècles. Quand je l’ai vu gravir sa colline pleine de Romains avec ses planches, je lui ai dit : fous-moi ça à la poubelle. Et vous savez ce qu’il m’a répondu ? Il m’a répondu : Père, pourquoi ? Pourquoi m’as-tu abandonné ? Sublime… Mais les hommes n’ont pas compris le sens profond du message de mon fils. Ce message, c’est que quand les bras levés, la souffrance atteint un paroxysme intolérable, on doit pouvoir les baisser. Essayez d’installer un lustre au plafond, que c’est vraiment de la camelote, et vous comprendrez ce que je veux dire. Ill est rentré tout cabossé de son installation à dispositif frontal avec protocole immersif. Ensuite, il est reparti. Depuis, je n’ai pas de nouvelles.
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Pourquoi les clowns doivent-ils se maquiller pour sortir ? Pourquoi s’apprêtent-ils avec leur nez rouge, leurs peintures et leurs grandes chaussures colorées afin d’être toujours impeccables ? Pourquoi la société refuse-t-elle à un homme, la liberté d’être lui-même ?
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Sans le talent, le travail n’est qu’une sale manie.
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J'ai l'impression d'être un train qui passe et qui est regardé par des vaches.
Je peux passer et repasser à des vitesses stupéfiantes, bourré de technologies de pointe, les gens me regardent passer comme des vaches.
Même avec des boulons rutilants, des tuyaux chromés, des carrosseries dernier cri, rien ne les étonne. Ils s'en foutent, ils broutent.
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- Alors moi j'ai copié une autre solution sur un soi-disant "Victor Hugo"
- Victor Hugo ?
- Je te jure ! Il y en a qui se donnent des noms ! ...
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Le professeur est un homme qui souffre de la solitude intellectuelle. La merveilleuse architecture de ses théories est un appel à l'aide. Une façon de dire "J'existe". Vous ne comprenez pas que s'il avait été moins distrait, il les aurait chantées à Bobino ? Ses théorèmes sont des cris qui signifient : "Ecoutez-moi, j'ai un problème de mathématiques", et qui restent en travers de sa gorge, tant la méthode scientifique est rigoureuse, et son cœur est d'autant plus inondé de larmes.
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On connaît le soi-disant bon mot qui dit que les pauvres mangent de la viande chaque fois qu'ils se mordent la langue, mais ce que ce bon mot oublie, c'est que la langue d'un mal-nourri, ce n'est pas nourrissant. Les analyses en laboratoire ont montré qu'elle contient peu de protéines et lipides, et encore moins de vitamines, le plus important.
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Jesus avait dit en montrant le pain, « Ceci est ma chair » et en montrant le vin, « Ceci est mon sang ».

- Chaque fois que vous mangerez du pain, c’est de mon corps que vous vous nourrirez. Chaque fois que vous boirez du vin, c’est avec mon sang que vous étancherez votre soif. Aussi, quand vous ressentirez la faim, ayez du respect pour ce corps qui la soulage. C’est le mien. Touchez comme c’est souple et doux. Ainsi, lorsque la soif vous mordra de son aiguillon, ayez encore du respect pour ce sang qui l’étanchera. Exactement la même couleur.
- Le sang c’est du vin ?
- Bien sur.
- Du… du vin comme du vin ?
- Voilàp.
- Et… et la chair, c’est… du pain ?
- Ouihhhp. Pourquoi ?
- Du… du pain… pain ?
- Yafol, mein guénéral. Du pain comme vous et moi. Enfin, comme moi. Et euh… donc, du respect. Ne mangez pas avec les doigts…

Puis Jesus s’était éclipsé juste avant le dessert car il y avait de la mousse au chocolat.
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