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Citations de Hérodote (69)


 Hérodote
Là où un mensonge est bon à dire, n'hésitons pas à le dire ; menteurs ou fermement attachés à la vérité, ne poursuivons-nous pas le même but ? Les uns mentent lorsque de leurs mensonges persuasifs ils doivent tirer quelque profit ; les autres disent la vérité pour qu'elle leur rapporte et qu'on soit mieux disposé à leur faire confiance. Ainsi par des voies différentes nous visons tous au même résultat. Et s'il n'y avait aucun bénéfice à en retirer, il serait indifférent à l'homme franc de mentir, au menteur de parler avec franchise.
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 Hérodote
Ne cherche pas un ami sans défaut, tu mourrais sans connaître l'amitié.
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Hérodote d'Halicarnasse présente ici les résultats de son Enquête afin que le temps n'abolisse pas le souvenir des actions des hommes et que les grands exploits accomplis soit par les Grecs, soit par les Barbares, ne tombent pas dans l'oubli ; il donne aussi la raison du conflit qui mit ces deux peuples aux prises.
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 Hérodote
Les oreilles des hommes sont moins crédules que leurs yeux.
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 Hérodote
«La première leçon de l'histoire, c'est ne pas dire ce qui est faux, le seconde c'est d'oser dire ce qui est vrai»
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, en contournant la Lybie , dirent-ils , ils avaient le soleil à leur droite .
Avec plus de texte :
Ils rapportèrent un fait que j'estime incroyable, si d'autres y ajoutent fois : en contournant la Lybie, dirent-ils, ils avaient le soleil à leur droite.
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Tout Scythe qui tue pour la première fois boit du sang de sa victime ; aux ennemis qu'il abat dans une bataille, il coupe la tête qu'il présente au roi ; s'il présente une tête, il a sa part du butin conquis.

Parfois les Scythes tannent la peau de leurs ennemis, d'autres scient leurs crânes pour les transformer en coupe à boire.
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Livre III , XLIX , Telles furent les paroles de Diodotos . Ces deux discours contradictoires et d'égale habileté laissèrent les Athéniens indécis . On passa au vote et les deux avis recueillirent un nombre de voix à peu près égal . Ce fut pourtant celui de Diodotos qui l'emporta . On envoya donc en toute hâte une nouvelle trière , de peur que l'autre , qui avait un jour et une nuit d'avance , n'arrivât la première et ne donnât l'ordre de détruire la ville . Les députés de Mytilène approvisionnèrent le vaisseau de vin et de farine et promirent à l'équipage une bonne récompense s'il arrivait le premier . La chiourme fit tellement diligence que les hommes continuaient à ramer tout en mangeant leur portion de farine délayée dans du vin et de l'huile ; ils dormaient et ramaient par bordées . Par bonheur aucun vent ne vint les retarder et le premier bâtiment , chargé d'une funeste mission , ne se pressa pas , tandis que le second faisait force de rames . Le premier devança le second juste assez pour permettre à Pakhès de lire le décret . On se préparait à exécuter les ordres , quand le second vaisseau aborda , épargnant ainsi la ruine à Mytilène . Voilà à quoi tint que la ville ne fut pas détruite .
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Car l'homme comblé de richesses n'est pas plus heureux que celui qui n'a que le simple nécessaire... Rien de plus commun que le malheur dans l'opulence, et le bonheur dans la médiocrité.
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Les Scythes leur parlèrent ainsi :

"Nous avons des parents, nous avons des biens ; menons une autre vie : réunissons-nous au reste des Scythes, et vivons avec eux. Nous n'aurons jamais d'autres femmes que vous". "Nous ne pourrions pas, répondirent les Amazones, demeurer avec les femmes de votre pays. Leurs coutumes ne ressemblent en rien aux nôtres : nous tirons de l'arc, nous lançons le javelot, nous montons à cheval.

Vos femmes ne font rien de cela. Elles ne quittent pas leurs chariots, ne vont pas à la chasse, ni même nulle part ailleurs. Nous ne pourrions par conséquent jamais nous accorder. Mais si vous voulez nous avoir pour femmes, allez trouver vos pères, demandez-leur la partie de leurs biens qui vous appartient ; revenez après l'avoir reçue, et nous vivrons ensemble".
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Livre VIII , XXXVII ,

Lorsque les Barbares furent assez près de Delphes pour en apercevoir le temple, le prophète, nommé Acératus, remarqua que les armes sacrées, auxquelles il n'était point permis de toucher, avaient été transportées hors du lieu saint, et qu'elles étaient devant le temple. Aussitôt il alla annoncer ce prodige aux Delphiens qui étaient restés dans la ville. Mais, quand les Barbares, hâtant leur marche, se furent avancés jusqu'au temple de Minerve Pronaea, il arriva des merveilles encore plus surprenantes que la précédente. On trouve avec raison bien étonnant que des armes aient été transportées d'elles-mêmes hors du temple; mais les autres prodiges qui vinrent ensuite méritent encore plus notre admiration. Comme les Barbares approchaient du temple de Minerve Pronaea, la foudre tomba sur eux; des quartiers de roche, se détachant du sommet du Parnasse et roulant avec un bruit horrible, en écrasèrent un grand nombre. En même temps l'on entendit sortir du temple de Minerve Pronaea des voix et des cris de guerre.

Hérodote .
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Prisonnier de guerre, il {Hermotime} avait été mis en vente et acheté par un citoyen de Chios, Panionios, qui pour gagner sa vie pratiquait le métier le plus odieux : il achetait des jeunes garçons de bonne mine pour en faire des eunuques qu'il allait vendre très cher sur les marchés de Sardes et d'Ephèse; car chez les Barbares les eunuques coûtent plus cher que les mâles, parce qu'ils font des esclaves de toute confiance. Panionios avait ainsi mutilé bien des garçons, puisqu'il vivait de ce métier, et entre autres, cet Hermotime. Or Hermotime, qui n'était pas en tout infortuné, avec passé de Sardes dans la maison du roi, parmi d'autres présents; puis avec le temps, il devint, de tous les eunuques, le favori de Xerxès.

Quand le roi, de Sardes où il se trouvait, lança les forces de la Perse contre Athènes, Hermotime, qui s'était rendu pour quelque affaire dans la région de Mysie habitée par des gens de Chios et nommée Athanée, y rencontra Panionios; il le reconnut et s'entretint souvent avec lui de la façon la plus amicale : pour commencer, il lui énuméra tous les biens dont il lui était redevable, disait-il, puis il lui promit toutes sortes d'avantages qu'il lui ferait obtenir, en récompense, s'il venait s'établir auprès de lui avec tous les siens. Panionios l'écouta volontiers et le suivit, avec femme et enfants. Dès qu'Hermotime le tint en son pouvoir, lui et toute sa famille, il lui dit ceci : "Scélérat, qui a choisi de vivre du métier le plus infâme qu'on ait encore vu, quel mal t'avais-je fait, quel mal t'avait fait l'un de mes ancêtres, à toi ou à l'un des tiens, puisque, de l'homme que j'étais, tu m'as réduit à n'être plus rien ? Croyais-tu que ta conduite criminelle échapperait toujours aux regards des dieux ? Pour le crime odieux que tu as commis, leur juste loi te frappe : ils t'ont fait tomber entre mes mains, et tu ne trouveras rien à redire au châtiment que je vais t'infliger." Après ces reproches, on amena les enfants de Panionios qui fut contrait de mutiler lui-même ses propres fils, au nombre de quatre, sous la contrainte il dut s'y résoudre, et quand il l'eut fait, ses fils à leur tour furent obligés de le mutiler aussi. C'est ainsi que Panionios ne put échapper au châtiment et à Hermotime.


histoire de l'esclave Hermotime - Livre VIII, 104-106
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Un seul Athénien survit et rentrât à toute voile pour annoncer le désastre. Les femmes athéniennes des combattants, indignées qu'il se fut sauvé seul, l'encerclèrent et le déchirèrent avec les agrafes de leurs manteaux, en lui demandant où se trouvaient leurs maris. Tel fut le sort du malheureux; et l'acte des femmes parut aux Athéniens plus terrible encore que leur revers – mais le seul châtiment qu'ils trouvèrent à leur infliger fut de leur faire adopter le costume ionien … on leur fit prendre la tunique pour leur ôter l'usage des agrafes.

Expédition d'Athènes contre Egine, Livre V, 87
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Oubliez-vous qu'une femme dépose sa pudeur avec ses vêtements.
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I (livre VI ) , Guerre du Péloponnèse . Le même hiver , les Athéniens conçurent le projet de retourner en Sicile avec des forces supérieures à celles de Lakhès et d'Eurymédôn et de soumettre , s'ils le pouvaient, l'île à leur domination . La plupart d'entre eux ignoraient la grandeur de l'île et le nombre de ses habitants , Grecs et Barbares . Aussi ne se rendaient-ils pas compte que la guerre qu'ils entreprenaient comportait à peu de chose près autant de difficultés que celle du Péloponnèse . Un navire de commerce ne met guère moins de huit jours pour faire le tour de l'île (68) . En dépit de ses grandes dimensions , elle n'est séparée du continent que par un bras de mer large tout au plus de vingt stades .
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 Hérodote
Tout homme naît avec l'envie dans son coeur.
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Livre III , LXX , LXX , Les troubles de Corcyre avaient éclaté au retour des citoyens faits prisonniers dans les batailles navales autour d'Epidamne . Les Corinthiens les avaient relâchés en prétendant que leurs proxènes avaient fourni une caution de huit cents talents ( 237 ) . En fait, ces prisonniers s'étaient engagés à livrer Corcyre aux Corinthiens . C'est ce qu'ils tentèrent en effet ; ils intriguèrent auprès de tous les citoyens pour soulever la ville contre les Athéniens. Sur ces entrefaites, arrivèrent un vaisseau athénien et un de Corinthe qui amenaient des députés des pourparlers eurent lieu . Les Corcyréens décidèrent par un vote de demeurer dans l'alliance offensive et défensive avec Athènes conformément aux traités . Néanmoins ils entendaient rester amis des Péloponnésiens comme auparavant . Il y avait alors à Corcyre un nommé Peithias, proxène volontaire des Athéniens , et un des chefs du parti démocratique . Des citoyens du parti adverse le citèrent en justice , l'accusant de vouloir asservir Corcyre aux Athéniens . Acquitté il attaqua à son tour cinq des plus riches Corcyréens , qu'il accusait de couper des branches pour faire des échalas dans l'enceinte sacrée de Zeus et d'Alkinoos ( 238 ) . L'amende pour chaque échalas était d'un statère ( 239 ) . Ils furent condamnés et se réfugièrent en suppliants dans les temples , effrayés par l'énormité de l'amende et demandant qu'on échelonnât le paiement de cette somme . Mais Peithias qui était membre du conseil fit décider qu'on appliquerait la loi . Les accusés , mis en demeure de s'exécuter et informés que Peithias voulait profiter du moment où il était encore au conseil pour déterminer les Corcyréens à conclure avec les Athéniens une alliance défensive et offensive , formèrent un complot , s'armèrent de poignards et firent irruption dans le conseil . Peithias fut tué et avec lui d'autres membres de l'assemblée et des particuliers , au nombre d'environ soixante . Quelques partisans de Peithias se réfugièrent sur la trière athénienne qui se trouvait encore à Corcyre .
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En présentant au public ces recherches, Hérodote d'Halicarnasse se propose de préserver de l'oubli les actions des hommes, de célébrer de grandes et merveilleuses actions des Grecs et des Barbares, et, indépendamment de toutes ces choses, de développer les motifs qui les portèrent à se faire la guerre.
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Un pays mou fait toujours des hommes mous, car une même terre ne saurait donner à la fois des moissons splendides et des hommes capables de se battre.
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Ce sont les événements qui commandent aux hommes et non les hommes aux événements.

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