Hutt

Tout d’abord, j’ai été très emballé par l’univers de ce livre : du Tarantino teinté de fantastique, empruntant au Comics. Je ne connaissais rien de Mutafukaz, et Mutafukaz 1886 est une série dérivée de la série principale, transposée dans l’univers du western. Donc je ne commence pas par le début, ce n’est pas bien grave parce que le plaisir était bien au rendez-vous.

Le graphisme est très dynamique, couleurs saturées, mises en pages éclatées, c’est explosif, comme l’histoire, et c’est agrémenté de pages de vieux journaux réels particulièrement bien soignées dans leur style rococo, relatant des faits historiques, avec des illustrations imitant les vieilles gravures de l’époque. Cela rythme les chapitres, les aventures se déroulent entre les évènements de cette période de l'histoire des Etats-Unis : on est en 1886, les amérindiens dérangent, ils occupent les derniers territoires qu’on leur a laissé, mais maintenant, les colons aimeraient bien s’en emparer pour leurs ressources minières et pétrolifères. Angelino Diaz et Vincent Scavo vont se trouver impliqués dans ces évènements malgré eux. Le récit est lyrique, enlevé, rythmé, les décors sont travaillés avec beaucoup d’inventivité, de références multiples, les détails apportent tous quelque chose au récit, rien n’est laissé au hasard. Dans cette aventure mouvementé, se trouve une dénonciation d’un capitalisme cynique, du colonialisme, de la cupidité et de la violence, j’ai trouvé tout ce jeu idéologique simple dans le fond mais riche dans son développement, avec sa part de fantastique finement dosée, ce rapport entre les scènes de violence et ces pages de journaux qui retracent l’histoire de ce pays, il y a un rythme intense qui nous happe littéralement dans le récit à la dimension tragique, c’est formidablement décoiffant.

Je crois que je vais sans tarder approfondir l’univers de Mutafukaz.

Lu dans le désordre, je commence par le troisième tome de ce spin off uchronique. Effectivement, je ne retrouve plus vraiment le contexte original et délirant, je plonge dans un récit très dur et cruel. Mais le dessin est là, très expressif et coloré dans cette version assez sanglante qui fait appel au contexte historique des colons miniers américains et des massacres des peuples indiens.

Même si j'ai un peu de mal à comprendre c espion off qui remonte nos deux amis en 1886, j'aime le graphisme et les couleurs (avec une tendance sur les mauves et violets dans ce second tome). On a droit à une bonne baston et surtout un aperçu de la vision des colons vis à vis des indiens et un rappel historique de l'invasion des Etats Unis et al spoliation des territoires indiens.

Tout a commencé par la découverte d'une pépite d'or. Rio Rosas, Californie 1886. Nos deux amis et leur âne vont bien sur attirer les convoitises. Comme dans tout bon western, il y a un saloon, un duel, etc. Le début du spin off de Mutafukaz au XIXème siècle.

Mutafukaz 1886 est une revisite de l'oeuvre originale de Run en version western coloré et blockbuster.

On retrouve tous les ingrédients qui ont fait le succès de la première série avec un rythme complètement effréné et des couleurs très pop.

Le tout fonctionne très bien même si je n'ai pas ressenti beaucoup d'enjeux.

J'adore toujours le dessin et ce cinquième tome ilot les 1886 (enfin il y a une ouverture pour une suite quand même); Mais je comprends difficilement ce spin off, le but, mais peut être que l'explication finale viendra plus tard. Cruauté, humour et monde parallèle constituent les principaux thèmes de 1886.

Ce quatrième excellent chapitre est composé de deux parties. La première dans laquelle on retrouve Vinz et Angelino aux mains de leurs geôliers. Le scénariste Run en profite pour révéler le fond de l'histoire qui poursuit le duo depuis le début. Ensuite, la seconde partie est plus axée "action" avec des explosions à profusion et les pouvoirs d'Angelino qui refont surfaces. Simon Hutt est égal à lui même. Ses planches sont toujours aussi belles et chatoyantes. On attend avec impatience la suite et la conclusion de cette formidable aventure



Lu et commenté sur iznéo

L’ouest, le vrai



Totalement conquis par le premier opus, nous le sommes tout autant par ce second tome qui s’amorce par une séquence d’action hallucinante et hallucinée mise en images avec maestria par l’impressionnant Simon Hutt…



Run explore ce nouveau terrain de jeu avec un plaisir semble-t-il jubilatoire, mettant en exergue avec un humour mordant les zones d’ombre de cette Amérique qui le fascine et le répugne tout à la fois… Renforçant son ancrage dans le western dont il utilise et détourne les codes avec jubilation, son récit s’éloigne de la série originelle pour nous proposer une histoire bougrement originale dont on ne peut qu’attendre la suite avec impatience…



Fusillades endiablées et explosives, poursuites à bride abattue sur des pistes poussiéreuses, inquiétantes rencontres avec des natifs, dialogues irrésistibles et discours édifiants sont au menu de cette uchronie mutafikazienne…
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Dans Mutafukaz 1886, on retrouve tous les ingrédients du grand frère à la sauce western et sa marche. Vinz et Angelino, deux héros de la taille d'enfants, recherche de l'or bien après la ruée vers l'or. Je ne peux vraiment pas en dire plus car la bande dessinée est courte et je ne voudrais pas gâcher le plaisir des futurs lecteurs. Les personnages sont attachants peux-être parce qu'ils sont petits et qu'ils sont en décalages par rapport au monde où ils se trouvent. N'hésitez pas. Même si vous n'avez pas d'affection particulière pour les western vous allez aimer et vous aurez envie de lire le deuxième chapitre quand il sortira.



Challenge Bande dessinée 2021.

Vinz, Angelino et Burrito fuient vers les montagnes enneigées. Ils affrontent le froid et les dangers de la forêt jusqu'à trouver une cabane abandonnée pour se réfugier. Après quelques jours, Vinz se mûre dans la lecture de Moby Dick sans en décoller. Plus un mot envers son comparse et pourtant, le danger rôde. Il va falloir se secouer pour survivre ! 



Ce cinquième chapitre clôt la série de manière magistrale. La fin imaginée par le scénariste Run est totalement inattendue. Pas mal d'action mais aussi de réflexion pour conclure cet épisode. 



Quant au dessin, Run excelle de nouveau. Les jeux de lumière au soleil levant dans la neige sont sublimes ! 



Mutafukaz 1886 est une grande réussite



Lu et commenté sur iznéo

Sanglant miracle



Avec ce troisième opus de Mutafukaz 1886, Run et Simon Hutt nous entraînent une fois encore dans un western violent et uchronique…



Après une (trop) brève accalmie, Vinz et Lino se retrouvent une fois encore au cœur de la tourmente… Porté par un découpage et un dessin expressif et dynamique impressionnant de maîtrise, cet album n’a qu’un défaut : nous faire attendre pour connaître la suite des aventures jubilatoires de ce duo de choc !



La piste poussiéreuse et sanglante qu’empruntent désormais Linz et Lino s’éloigne encore un peu plus du récit originel, pour le plus grand plaisir des fans de Mutafukaz !
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À peine Vinz trouve-t'il une pépite d'or dans la rivière qu'il se fait braquer par un cowboy sans scrupules. Mais plus malin, celui-ci lui refile de la pyrite, un vulgaire caillou sans valeur. En compagnie de Lino ils prennent la direction de la ville la plus proche afin d'échanger leur trouvaille contre de l'argent et vivre la belle vie quelques temps. Ce sera malheureusement de courte durée. Ceux-ci vont croiser évidement leur voleur qui voudra se venger. Quant à Lino il a d'étranges visions...

Run et Simon Hutt transposent l'univers de Mutafukaz en 1886 avec brio. L'histoire est passionante et donne envie de se lancer immédiatement dans le chapitre suivant. J'ai trouvé la colorisation particulièrement réussie. Avec des couleurs chaudes qui réhaussent l'action. Une belle réussite à nouveau pour le label 619



Lu avec izneo

https://www.izneo.com/fr/comics/western/mutafukaz-1886-37224

Un avant gout de l'enfer, peut on lire. Nos deux amis se retrouvent emprisonnés dans un drôle d'endroit, un peu comme dans la version originale mais en 1886. Dans ce quatrième tome, on comprend que les grands capitalistes sont des forces du mal machiavéliques (c'est pas comme ça en vrai ?). Ils vont de voir choisir un mode d'action si ils veulent s'en sortir. Toute aide providentielle serait bienvenue.

Un graphisme qui pète le feu, c'est le cas de le dire.

Vinz et Lino s'apprêtent à quitter la tribu native qui les a accueillis, quand tout à coup le ciel s'assombrit. Le malheur n'est pas loin ! Troisième partie pour le duo Run et Simon Hutt et toujours un plaisir de lire leur histoire. Celle-ci est plus violente on se trouve dans le vif de l'action mais pas seulement. On entre aperçoit des choses au phénomène autour de Vinz par l'intermédiaire de cauchemars. Je me répète mais à nouveau la colorisation fait énormément visuellement, ce sont 35 superbes pages à regarder.

Lino est inquiet après avoir tué un homme et il a de quoi ! Malgré la légitime défense, ils vont être poursuivis par une meute enragée. Dans le far-west on ne chipote pas à comprendre qui est en tord ou non. Et cela encore plus si on est différent. Run et Hutt signent un deuxième très bon chapitre dans lequel il est question de colonisation de l'Amérique, de racisme et de la loi du plus fort. Un récit instructif mais aussi avec pas mal d'action. Celle-ci est détonante avec une excellente colorisation qui donne du peps à l'aventure.

Mutafukaz au farwest

Quelle étrange idée que de proposer un reboot de Mutafukaz, petit chef d’œuvre du neuvième art qui marquait l’entrée fracassante de RUN dans le neuvième art…



Quelle étrange idée, certes ! Mais quel pied ! On se plonge avec plaisir dans ce récit drôle et entraînant qui reprend avec une folle audace la trame et les éléments narratifs de la série originelle en les accommodant à la sauce western pour donner naissance à une histoire jubilatoire, à la fois connue et pourtant tellement dépaysante…



Porté par des dialogues irrésistibles et le dessin énergique et expressif de Simon Hutt, ce premier tome de Mutafukaz 1886 ravira à n’en pas douter les aficionados de Mutafukaz… Pour les autres, ce sera l’occasion de découvrir ce récit inventif, grave et déjanté à la saveur si particulière…
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Avec Mutafukaz 1886, RUN s'offre à la fois une relecture de sa série et une remise en perspective acerbe et pertinente du mythe de la conquête de l'ouest américain. Surtout, il permet au lectorat de retrouver avec plaisir un univers qui gagne en force et s'épaissit en gardant la verve et le ton qui ont fait son succès. De quoi se tourner avec plaisir vers le nouveau cycle, Mutafukaz 2, qui vient de commencer chez Rue de Sèvres.
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Je garde juste un sentiment de pas assez, comme si finalement cette conclusion manquait de panache, avec une fin à l'arrache, sans chichis et une pseudo porte ouverte, mais sans trop en faire ! Au final, un numéro qui se lit très vite, que l'on referme et que l'on range avec les autres, en attendant la prochaine mini-série.
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Un excellent opus qui montre parfaitement la qualité de cet univers, de l'écriture particulièrement efficace de Run, mais surtout la beauté des planches de Simon Hutt qui explose littéralement dans chaque plan ! C'est du très beau travail ou tout le potentiel de la série peut complètement s'exprimer !
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Une série spin-off de Mutafukaz a suivre absolument !
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