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Critiques de Kokor (167)
Supplément d'âme

Je préfère le préciser immédiatement, mais ma note n'est pas du tout objective. Si je voulais être précis, je mettrais plutôt un 3/5, mais je dirais que j'ai été charmé par cette BD, et je n'ai pas pu m'empêcher de vraiment apprécier. Surtout l'histoire d'amour (oui, on ne se refait jamais).



Cette BD est pleine de douceur et de poésie, du genre où l'on rentre dedans et on se laisse porter. Sinon, on reste sur le carreau en regardant des personnages agir étrangement sans qu'on ne voie de fil directeur très clair.

Cela dit, si on rentre dans l'histoire, c'est très décalé et très beau. Un mélange de folie décalée (qui rappelle un peu l'absurde) et de douceur. L'humanité en paix, déjà, c'est si beau comme idée, surtout pour une telle idée. Et puis ce personnage principal qui passe tout au long de cette BD comme une idée, c'est bien trouvé.



Je dirais du dessin que c'est en adéquation avec le propos, notamment lorsque l'auteur passe en mode BD humoristique, au personnages simplifié et en version gag en une planche. On reste toujours dans cette thématique avicole, et plusieurs passages sont vraiment beaux.



Une petite BD sans grande prétention, mais que j'ai beaucoup aimé pour son ambiance et toute la poésie qui s'en dégage. J'ai été charmé et c'est tout à l'honneur de cette BD. Une petite douceur en ce début d'année.
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L'ours est un écrivain comme les autres (BD)

Assurément après avoir lu cette bd, personne ne doutera que l'ours est un écrivain comme les autres. Surtout quand tout le show-biz ferme les yeux sur l'attitude de cet écrivain original (personne ne remarque que c'est un ours) et interprète positivement la moindre de ses réactions.

Une histoire loufoque bien servie par la patte de Kokor et qui égratigne gentiment la superficialité du milieu artistique où les artistes sont construits de toute pièce et où l'argent et la célébrité font la loi.

Oui l'ours peut être un écrivain comme les autres dans ce monde-là.

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L'ours est un écrivain comme les autres (BD)

Arthur Bramhall, professeur de littérature dépressif qui a fui ses collègues pour se réfugier dans une ancienne ferme, finit par mettre au monde son roman, promis selon lui à devenir un best-seller puisqu’il a fait en sorte d’utiliser toutes les recettes déjà éprouvées en la matière. Mais alors qu’il s’est absenté pour fêter ça au bar du coin, sa maison brûle et le manuscrit avec !

Un an après, il produit un nouveau roman. Toujours intitulé « Désir et destinée », il est à son sens meilleur que le précédent : autant de scènes de sexe mais le livre est plus vrai et proche des forces de la nature. Au moment d’aller chercher du champagne pour célébrer l’événement, il évite de laisser le manuscrit chez lui et le confie donc aux bons soins d’un épicéa, au pied duquel il le cache dans une mallette.

Malheureusement pour lui, un ours a observé son manège, exhume la mallette en pensant qu’elle contient du miel puis, découvrant son contenu, le convertit derechef en dollars et en pots de miel qu’il pourra acheter avec (c’est un ours très gourmand et perpétuellement affamé). Il emporte le manuscrit, se trouve des vêtements, un nom de plume et monte dans un train de marchandises pour New York. Une fois sur place, par le plus grand des hasards, il tombe directement sur un éditeur : c’est le début, pour lui, d’un parcours (pavé de bonnes choses à manger) qui le conduit au succès, lui le nouvel Hemingway !



Un ours écrivain ? C’est ce qu’a imaginé William Kotzwinkle, auteur du roman dont cet album est l’adaptation. Enfin, pour être exact, personne hormis le lecteur n’a l’air de se rendre compte qu’il s’agit d’un ours : l’animal est traité comme s’il était un humain au physique impressionnant, au langage pour le moins limité (mais au fur et à mesure il enregistre des mots) et au comportement (très) particulier … mais après tout, rien de vraiment étonnant chez un écrivain, on voit de tout chez ces gens-là ! Et on voit de tout aussi dans le milieu éditorial et dans ce qui accompagne la publication et l’accompagnement promotionnel d’un auteur, puisque visiblement le propos du livre consiste à en offrir une présentation critique sur le mode caricatural.

Le dispositif est amusant et fonctionne, pour peu qu’on accepte d’entrer dans le jeu : avec un dessinateur comme Kokor (l’auteur de bandes dessinées que j’avais déjà lues et appréciées comme « Coïncidence », « Supplément d’âme » (ma préférée) et « Alexandrin ou l’art de faire des vers à pied ») aux manettes, prompt à nous embarquer dans ses fantaisies, ce n’est pas difficile. Ainsi les premières réflexions de l’ours sont-elles figurées par de petits dessins schématiques pleins d’humour, qui nous en donnent une représentation stylisée mais très compréhensible.

Le comportement des hommes et femmes entourant notre ours-écrivain, quant à lui, est dicté par les attentes et schémas de pensée de chacun, qui voit en lui ce qu’il a envie de trouver. Les journalistes, de leur côté, sont tous prêts à écrire un papier sur le nouveau phénomène littéraire … en ayant seulement lu le communiqué de l’attachée de presse. Ces dames, enfin, sont séduites par l’atypique personnage, prompt à éveiller leur libido. Et tout ce petit monde de l’édition s’accorde pour « commercialiser » au mieux l’auteur-révélation, dont la réussite est synonyme de substantiels bénéfices.



Parallèlement au cheminement triomphal de l’ours, agrémenté de diverses aventures plus ou moins loufoques stigmatisant la société du spectacle, on suit celui de notre romancier dépossédé de son œuvre : à nouveau en proie à une terrible dépression, il est toujours soutenu par son fidèle voisin bûcheron, qui cherche à le remettre en selle en lui fournissant des idées de romans. La suite et fin de ces deux récits n’a pas été celle à laquelle je m’attendais et j’ai apprécié la surprise.



« L’ours est un écrivain comme les autres » nous offre une histoire originale et assez réjouissante : libre adaptation par Kokor du roman éponyme de William Kotzwinkle, cette charge satirique envers le monde littéraire et éditorial et, plus globalement, celui des médias, bénéficie d’une mise en images tout à fait réussie.
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Alexandrin ou L'art de faire des vers à pied

Un homme parcours les rues à la recherche de la bonne porte à laquelle frapper, il s'appelle Alexandrin de Vannevile et et poète des campagnes et des villes. Il vend à qui veut bien ses poèmes, en sonnant à la porte d'une maison emplie de livres il pense tomber sur un érudit mais ce n'est qu'un auteur de bandes dessinées. Gardant toujours le sourire aux lèvres malgré les déconvenues et la mauvaise humeur de chacun, Alexandrin fait rimer chacun de ses paroles mais lorsqu'il se retrouve seul Alexandrin est gagner par la déprime. Mais ce jour là en se rendant près du fleuve pour déjeuner Alexandrin rencontre Kevin un jeune garçon apparemment en fugue qui va changer son regard sur les autres.



Il est évident dès les premières pages qu'Alexandrin vit dans un autre temps, un monde qui n'existe plus, il apparaît mélancolique avant l'arrivée de Kevin puis se métamorphose. Celui sachant jouer avec les mots, les transformer en poésie devra apprendre à vivre avec une culture qui le dépasse. Ce récit est aussi celui de la rencontre entre la vieillesse et la jeunesse et montre qu'il n'y a pas de pont infranchissable entre les deux. C'est drôle et tendre mais le texte est parfois un peu lourd.
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Alexandrin ou L'art de faire des vers à pied

"Partout se trouve la beauté

Dans un marteau, un clou, un cageot, un trait

La beauté est dans l'œil qui contemple

Et qu'importe le sujet observé

L'émerveillement s'apprend et se transmet"



Alexandrin, vagabond sans le sou, erre de porte en porte pour vendre ses poèmes. Si ses mots lui apportent quelques pièces pour s'approvisionner au supermarché, ils sont surtout une manière d'être. Parce qu'enchanter les mots, c'est aussi embellir la vie. Alexandrin ne conçoit pas la langue autrement que travaillée. Ce qui, initialement demande un effort de tournure, finit par lui devenir naturel et essentiel. Sa quête du beau le tient debout. Sa route croise celle de Kevin, petit garçon en fugue avide de liberté. Les deux compères font un bout de chemin ensemble, Alexandrin initie Kevin à son art et lui apporte un regard neuf sur le monde qui l'entoure.



Ce très bel album résonne en nos âmes comme un appel à la rêverie, à la flânerie. Il invite à se placer en marge de la vie qui court pour la regarder courir, pour savourer les détails qui nous échappent habituellement et pour finalement réfléchir à ce qu'on souhaite laisser en chemin.



« Quand ça ne va pas, je regarde les arbres, les oiseaux... de nouveau la vie va et mon humeur repart au galop. »



Livrer la beauté du monde aux autres, retrouver son âme d'enfant capable de s'émerveiller devant une libellule, et quitte à être incompris, marginalisé, seul même quelquefois, "maudit", telle est la mission millénaire du poète mélancolique...



"La poésie, ce n'est pas que les rimes, c'est la façon de voir ou d'interpréter les choses qui prime... "
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Alexandrin ou L'art de faire des vers à pied

Ce one-shot signé Pascal Rabaté (« Ibicus« , « Les petits ruisseaux« , « Le petit rien tout neuf avec le ventre jaune« , « La Marie en plastique« , « Bienvenue à Jobourg« , « La déconfiture« ) et Alain Kokor invite à suivre les pas d’Alexandrin de Vannevile, un poète des campagnes et des villes qui survit en vendant sa poésie. Le jour où il croise la route d’un jeune fugueur fouillant les poubelles à la recherche de nourriture, sa vie se retrouve métamorphosée…



« Alexandrin ou L’art de faire des vers à pied » est l’histoire d’une belle rencontre entre un jongleur de mots, amoureux de la rime, et un gamin en quête de liberté. Au fil des pages, une belle complicité s’installe entre ces deux âmes perdues qui vivent en marge de la société. Ce compte contemporain débordant de poésie est également un exercice de style, où la totalité des dialogues épouse la rime. Si j’ai toujours accordé plus d’importance au contenu d’une bande dessinée qu’à son graphisme ou à n’importe quel exercice de style, je ne peux qu’applaudir le résultat quand c’est bien fait comme ici.



De plus, visuellement, le dessin légèrement désuet de Kokor et la colorisation aux tons pastel sont en parfaite harmonie avec les textes de Rabaté, baignant l’ensemble dans une ambiance onirique tout à fait délicieuse.
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Alexandrin ou L'art de faire des vers à pied

J'ai aimé le graphisme. j'ai aimé l'idée .

Aux personnages je me suis attaché.

Un seul bémol mon enthousiasme a freiné,

Car il ne faut confondre bailler et bayer.
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Balade balade

Que dire.... poésie, imagination, dessin étonnant.. un beau roman graphique dans lequel il faut se laisser porter, comme dans le feuilleton radio diffusé de l'histoire, on ne sait pas où ça va mais on a hâte d'y aller. Une belle folie douce..
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Paroles sans papiers

Les témoignages de sans-papiers révélant des parcours et des facettes extrêmement divers, chacun illustré par un dessinateur différent donc dans un langage très varié, sont tous fort courts. Ceci empêche tout sentiment misérabiliste. Le recours au monologue et au registre de l'oralité accentuent leur réalisme. Surtout, comme l'indique avec à propos la préface d'Emmanuelle Béart, le point d'attaque du phénomène migratoire n'est pas un moralisme habituel de justice sociale planétaire ou d'appel à l'hospitalité, pas plus que le cynisme dans l'air du temps du "La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde", mais c'est simplement - et éthiquement - un questionnement sur la dignité: celle des migrants et celle des (mauvais) hôtes.



"Quand on coince des sans-papiers à la sortie des écoles, [...] et que cela se déroule avec une brutalité extrême, sans discernement, de manière aveugle et répressive, où se trouve la dignité?"



"Où se trouve la dignité?": je trouve la question profonde, et même juste.

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Paroles sans papiers

Des témoignages divers, tous différents dans leur souffrance, d'immigrés de divers horizons, illustrés par différents auteurs. Cette diversité démontre au lecteur combien cette question de l'immigration est complexe et inhumaine... Superbe.
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Paroles sans papiers

Voici un recueil de témoignages poignant sur l'exil, l'horreur des frontières et une France qui n'accueil plus ou mal... Chacun des récit est traités différemment tant graphiquement que stylistiquement. Comme un genre d'hommage à ces sans-noms, ces sans-papiers ce collectif était, je pense, essentiel à la revalorisation humaine de ces hommes, femmes, enfants en quête d'un Eldorado qui se révèle trop souvent aliénant et assassin...
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Paroles sans papiers

Neuf destins, neuf auteurs engagés. Écrit en 2007, à la pire époque pour les Sans papiers, cet ouvrage garde toute son actualité car contrairement à ce que l’on aurait pu croire, l’alternance politique en France n’a rien changé pour eux… Seuls ceux qui les aident ont vu disparaître le délit d’aide aux migrants (recharger un téléphone portable, offrir le gîte et le couvert de temps à autre ou plus durablement étaient un délit), mais il est toujours aussi difficile pour des centaines de milliers de gens de vivre, à la recherche d’un lieu d’asile plus serein que leur pays d’origine devenu invivable pour des raisons politiques, économiques ou autre.
Lien : http://vdujardin.com/blog/pa..
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Balade balade

Quelle imagination cet Alain Kokor !!! On part nous aussi en Balade, Balade sans aucun problème. Le passage de la réalité à la fiction racontée par la radio se fait sans aucun problème, on est pressé de se balader encore et encore !
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Mon copain secret

Un très joli album, pour tous les âges pour peu qu'on aime rêver. Manon se sent seule, elle aimerait avoir un copain, un vrai. C'est alors qu'un éléphant qu'elle seule peut voir apparaît dans son armoire. Mais pour elle, il est prêt à accomplir les pires bêtises.

Une histoire tendre et touchante, très poétique. Des dessins très doux se mariant parfaitement au récit.
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Supplément d'âme

Ce one-shot signé Alain Kokor part d’une idée séduisante : un homme qui provoque une réaction en chaîne sur un réseau social en partageant son rêve récurrent. Cet effet boule de neige qui permet de lier les rêves de chacun, va même réussir à instaurer la paix mondiale et transformer ce personnage anodin en héros.



Ce postulat de base se transforme très vite en balade onirique au cœur de Dublin, qui se nourrit de la magie des rencontres et des moindres détails du quotidien. L’histoire de cet homme qui cherche quotidiennement à s’évader durant la pose de midi en se rendant tous les jours au même endroit, à la même heure et en empruntant le même chemin, se transforme en une promenade rêveuse faites de relations humaines.



Si cette balade à la croisée entre la réalité et le monde imaginaire, ponctuée de rebondissements rocambolesques et de rencontres improbables, invite indéniablement à la rêverie, le début du songe invite surtout le lecteur à se perdre au milieu de scènes sans lien apparent, si ce n’est ce petit supplément d’âme sensé lier tout et chacun. Heureusement, le mystère est assez accrocheur et, au fil des pages, les pièces du puzzle finissent par s’assembler, donnant finalement un sens à l’ensemble.



Visuellement, l’ambiance envoûtante est en parfaite adéquation avec cette intrigue onirique. Si je ne suis pas trop fan des passages « strip » au style plus/trop enfantin, le trait sobre et élégant de Kokor est parvenu à me séduire, ainsi que cette colorisation aux tons pastels qui accompagne avec brio le fond poétique du récit.



Un one-shot surprenant qui invite à la relecture !
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Petite souris, grosse bêtise

Comme beaucoup de petites filles de son âge, Suzy est insouciante, espiègle, joueuse, menteuse et pourtant adorable. Sa vie se passe entre ses parents qui se désespèrent de toutes les sottises qu’elle peut commettre pour s’amuser et ses petites copines d’école avec lesquelles elle partage ses petits secrets. Justement la grande affaire du moment est qu’elles perdent toutes leurs dents de lait et que la petite souris les en récompense. Suzy est la seule à qui ça ne soit pas encore arrivé et elle s’en désespère. Elle en a trouvé une dans la vieille grange de son grand-père et ce sera la cause d’un gros mensonge et surtout d’une très grosse bêtise qui aurait pu devenir dramatique d’ailleurs.C’est agréable à lire et surtout à regarder. J’aime beaucoup les dessins un peu pointus et dynamiques ainsi que leur mise en page pleine de surprises mais qui reste simple et facile à suivre. Je m’imagine très bien lisant l’histoire à voix haute, en suivant les images, une petite chipie à mes côtés. C’était une bonne première approche de la BD enfantine
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Petite souris, grosse bêtise

J’aime beaucoup la couverture de cette bande dessinée. La barrière noire laisse entrevoir un joli paysage avec un ciel très bleu et une petite fille assise dans l’herbe. Elle correspond tout à fait à l’ambiance du livre. Dans celui-ci, Suzie, une petite fille, n’a perdu aucune dent de lait tandis que ses camarades de classe en ont tous perdu. Elle se sent isolée mais pour leur montrer qu’elle n’est pas différente d’eux, elle leur annonce qu’elle connaît la petite souris. En réalité, elle ne connaît que la souris qui se cache dans la grange. Elle promet à une amie de son école, dénommée Betty, de la lui montrer. Suzie essaye tant bien que mal de la capturer mais rien ne se passe comme prévu…



Chronique entière sur mon blog.
Lien : http://andimagine.wordpress...
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Petite souris, grosse bêtise

Avec son air de Fifi Brindacier (la rousseur et l'espièglerie en commun), Suzie n'a pas peur d'employer les grands moyens pour arriver à ses fins. Mais heureusement, ses parents veillent et la grosse bêtise est finalement sans grave conséquence. J'ai apprécié cette petite fille téméraire qui se laisse emporter pas son enthousiasme.

Cette petite histoire de Loïc Dauvillier met en avant la gêne que l'on peut ressentir à être un peu différent, surtout si ça veut dire que l'on grandit moins vite que les autres enfants.

Les illustrations de cette BD sont réalisées par Alain Kokor. Les couleurs sont chaudes et prennent tout leur sens dans la grosse bêtise. Le style quant à lui, un peu fouilli, reflète bien la personnalité de l'héroïne.
Lien : http://litterature-jeunesse...
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Petite souris, grosse bêtise

(...)

Petite souris, grosse bêtise est le fruit de la collaboration de deux auteurs bien connus dans le monde de la bande dessinée.

Loïc Dauvillier, le scénariste, a souvent jonglé entre les drames sociaux (Inès, Nous n'irons plus ensemble au canal Saint-Martin, Ce qu'il en reste, Les équilibres instables) et les albums jeunesse (La petite famille, Dino et Pablo, Va te brosser les dents !). C'est en revanche une première pour Alain Kokor - de son vrai nom Alain Koch - qui n'a jamais développé ce type d'univers dans ses récits. Un auteur qui écrit souvent ses livres seul par ailleurs (Balade Balade, Les voyages du Docteur Gulliver, Kady), mais qui s'est laissé séduire par le scénario de Loïc Dauvillier.

Il est dit que la petite souris elle-même aurait également inspiré les auteurs lors de l'écriture du récit.

(...)
Lien : http://k.bd.over-blog.com/ar..
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Les voyages du docteur Gulliver, Tome 3 :

Lemuel Gulliver, modeste médecin, est un homme dévoué, altruiste et rêveur. Habitant une ville portuaire, nombre de ses clients sont de vieux marins à qui il doit imposer -à contre cœur- de rester à terre. « Tous ces hommes de mer, explorateurs ou pêcheurs, n’auraient pas eu de famille que je les aurais encouragés même les plus faibles, à remonter sur un bateau… la mer les aurait emportés ». D’autant que Lemuel rêve de pouvoir prendre la mer et partir à l’aventure. Il vit modestement avec sa femme Clémence et reçoit généralement, en paiement de ses consultations, de la nourriture, de menus objets… ou se contente simplement d’un sourire. Les fins de mois sont donc difficiles.



Un jour, une frégate royale accoste au port. L’équipage a besoin d’un nouveau docteur et le Capitaine propose à Gulliver d’embarquer avec eux, lui promettant un salaire qui le mettrait lui et sa famille à l’abri du besoin pour de nombreuses années. Clémence accepte finalement avec regret le départ de son mari…
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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