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Critiques de Kokor (167)
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Mon copain secret

Qui n'a pas eu un copain secret dans son enfance ?

Bon j'avoue, je ne me souviens pas vraiment en avoir eu un... mais il n'est pas rare de voir un enfant, et de s'en inquiéter lorsqu'on est adulte, parler tout seul. Il discute en fait avec une peluche ou un ami imaginaire, il lui raconte des histoires. Ensemble ils peuvent se faire des confidences, échanger sur des choses inavouables, des bêtises, des questions : une façon de penser à voix haute et surtout d'extérioriser ses pensées.

Un copain secret c'est donc un compagnon de tous les jours, qui est là pour écouter quand ça ne va pas. Et c'est important d'être écouté quand ça ne va pas !



Entre réalité et fiction, Mon copain secret est un formidable terrain de jeu pour ses deux auteurs, Loïc Dauvillier et Alain Kokor, qui avaient par ailleurs déjà travaillé ensemble sur Petite souris, grosse bêtise.

Ils développent une intrigue mettant subtilement en image ce trait particulier de l'enfance.

Manon, c'est une petite fille pas comme les autres. Déjà, elle est différente parce qu'elle a un frère jumeau : Tom. Mais en plus de ça, « Hier, en rangeant [sa] chambre, [elle a] trouvé un éléphant dans [son] placard. » Et ça... c'est pas commun ! Et puisque personne ne la croit, ce sera son secret rien qu'à elle !



Certains éléments dans la narration nous font penser que c'est vrai. Des éléments qui se trouvent confrontés à notre regard d'adulte trop rationnel.

Il y a un petit côté Peter Pan là dedans finalement : la magie se perd quand on devient adulte ? Ça tombe bien : nous sommes de grands enfants ici ! :)





La suite à lire sur BenDis...
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Paroles sans papiers

Sur la couverture, aucun nom d'auteur. Juste ces trois visages barrés de baillons aux couleurs de la France, et le titre : Paroles sans papiers. Au dos, une affiche du collectif SOS Refoulement, qui date de 1980 : noires sur fond rouge, les silhouettes face à face d'un gendarme et d'un homme, et cette recommandation : « N'allez jamais seul à la police, photocopiez vos papiers. » Déjà en 1980…



L'album réunit neuf dessinateurs, chacun se chargeant de donner des images aux témoignages de neuf réfugiés, sans-papiers, immigrés, clandestins – quel que soit leur nom, neuf êtres humains qui évoquent leur trajet douloureux, de l'abandon en plein désert par des soldats marocains à la prostitution, des persécutions subies dans le pays d'origine aux peurs et vexations qui forment le quotidien de leur vie en France. Et on a beau avoir lu livres et articles en nombre, on se raidit devant les réalités qu'évoquent ces récits.



Les témoignages, nous indique-t-on, ont été adaptés par les directeurs de l'ouvrage, Alfred & David Chauvel, et Michael Le Galli. Mais la langue, elle, n'a pas été adaptée, et j'entends, dans les constructions maladroites et passionnées, tous ces accents que j'aime tant, et la vivacité d'une langue toujours en mouvement. Face à ces mots vrais, la laideur froide du langage officiel, car chaque récit est précédé d'une citation empruntée à l'un ou l'autre de « nos » hommes politiques.



Outre ces tranches de vie, l'ouvrage comporte des préfaces d'Emmanuelle Béart et du dessinateur José Munoz, et s'achève sur quelques pages de dossier à propos de l'immigration en France.



A mettre entre toutes les mains, ces paroles et images qui répondent à l'appel de Lucie Aubrac, cité en exergue : « Créer, c'est résister. Résister, c'est créer. »
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Balade balade

Imaginez que la Terre soit mise en vente et qu'un acheteur unique se présente. Fraîchement débarqué de son vaisseau spatial, on lui déballe le tapis rouge et l'agent immobilier chargé du dossier se présente : Sullivan Vilette, jeune loup élancé à la langue bien pendue. Et lorsque le petite extraterrestre demande à faire un état des lieux, Sullivan VILETTE acquiesce, l'hélicoptère qu'il a spécialement affrété les attend.

" Nohélico Nohélico ! Moss Moss Vilette !... Apatte Apatte " précise l'acquéreur.

Puisque le client est roi, Vilette n'a d'autre choix que d'accepter les conditions particulières que son client fixe pour ce tour du propriétaire. La visite de la Terre se fera donc à cheval....

Balade balade !
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Alexandrin ou L'art de faire des vers à pied

Attention : pépite ! Cette BD de Rabaté et Kokor est tout simplement sublime.

Tout à la fois ode à la poésie, ode à la liberté et au vagabondage. Un moment de lecture suspendu, hors du temps.

Les dessins, les couleurs, s'accordent à la perfection au propos en un mouvement parfait. C'est léger, doux, et pourtant ça a une force inouïe.

Tiens, vous savez quoi, je vais de ce pas le lire une deuxième fois, tout de suite, tellement c'était bon !
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Rocking chair

Une petite pépite que je ne regrette absolument pas d'avoir dénichée.

Un très bel album pour commencer, très belle finition et un dessin qui dessert l'histoire comme un gant.



Le pitch m'intriguait un peu, et je n'ai pas été déçu. L'héroïne de l'histoire est bien... une chaise !

En fait d'héroïne, je dirais plutôt le témoin de tribulations plus dramatiques que rocambolesques les unes que les autres.



Tantôt abandonnée, emmenée, entreposée, ou même emportée par les eaux et finalement échouée, elle continue de passer de main en main.



Une malédiction semble toutefois toucher celles et ceux qui s'aventurent à s'asseoir dessus, ils connaissent en effet une fin tragique.



Une très beau livre, et une histoire étonnante donc, que je vous recommande vivement !
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Paroles sans papiers

Publié en 2007.

Il y a eu 3 élections présidentielles depuis et donc certainement beaucoup de changement dans la législation. Mais je ne sais pas pourquoi, je doute que ce soit améliorer pour les personnes sans-papier.

Chaque témoignage est mis en image par un dessinateur différent, et chaque témoignage est une histoire unique. C'est intéressant, effrayant, glaçant parfois.



C'était il y a 15 ans, mais que sont ils tous devenus aujourd'hui ?
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Rocking chair

J'ai beaucoup aimé cette lecture : un rocking chair prétexte a découvrir les pionniers dans l'ouest Américain, leurs rêves, leurs désillusions, leurs réussites.

Je l'ai emprunté un peu au hasard : il était sur l'étagère des nouveauté de la médiathèque. Je ne regrette pas.... et d'ailleurs il n'est pas exclu que je l'emprunte à nouveau
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Rocking chair

Un coup de coeur cette bande dessinée qui à travers le périple d'un fauteuil à bascule raconte un pan de l'histoire des Etats-Unis, la conquête de l'Ouest. Espoir et vulnérabilité des familles migrantes originaires d'Europe qui confient leur destin à des "passeurs", emprise sur les territoires indiens, bourgs qui sortent de terre autour des mines d'or. Une histoire d'amour aussi qui dure par delà les années. Le trait d'Alain Kokor, qui par son élan évoque les grandes plaines, les espaces immenses, qui par sa force dit la la violence et l'intransigeance des relations humaines mais aussi la douceur. Auquel s'ajoute un choix de couleurs qui traduit à merveille les passages du jour à la nuit, avec des planches dans les tons rose pale ocre, et celles dans les tons bleu-gris.
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Alexandrin ou L'art de faire des vers à pied

La poésie est dans tout cet album : l'écriture en vers, la structuration des planches, le dessin et les couleurs. C'est prenant, doux, drôle, parfois triste ... mais la poésie résiste toujours. Encore une très belle bande-dessinée d'Alain Kokor. A savoir que c'est inspiré d'un véritable poète rencontré par Pascal Rabaté.
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Au-delà des mers

Alain Kokor nous plonge dans un univers loufoque et poétique.

L'introduction muette, du fin fond des mers aux premiers pas sur terre, est très belle. Nous sommes ensuite entrainés au Havre, ville portuaire, dans une mission de protection rapprochée et découvrons le personnage principal du récit. Arrive alors la rencontre entre deux êtres que tout semble éloigner, mêlée de poésie. On les suit le temps d'une tranche de vie.

J'ai encore une fois beaucoup aimé l'univers que nous offre Alain Kokor avec de très belles planches.

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Le commun des mortels



Un scénario intrigant porté par des couleurs magnifiques. Ambiance inquiétante pour cette BD à l’intrigue minimaliste : la rencontre improbable entre un barman et un mystérieux factotum chargé de remettre en état un vieil hôtel isolé. Le mystère grandit au fil des jours, et on ne découvre qu’à la fin ce qui les réunit les deux hommes. Un univers très personnel, un peu difficile d’accès toutefois.
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L'ours est un écrivain comme les autres (BD)

Un grand merci aux éditions Futuropolis et à Babelio pour cette chouette découverte que fut la bd de Kokor, L'ours est un écrivain comme les autres, d'après le roman éponyme que je ne connaissais pas. Un universitaire reconverti en auteur, suite à l'incendie accidentel de son précèdent manuscrit, décide de cacher son nouveau texte au pied d'un épicea... Lequel est volé par un ours, qui se décide à aller en ville, pour se faire éditer afin de gagner de l'argent et donc des pots de miel ! L'ours au travers de quiproquos, va alors devenir le nouvel auteur en vogue...

Le récit, bien souvent hilarant, nous propose une critique assez acerbe du monde littéraire, des universitaires pompeux aux agents littéraires prêts à tout pour dénicher le prochain auteur à la mode (même si celui ci est... un ours ! Lequel se voit aussitôt catalogué comme le futur Hemingway !), mais l'histoire offre également une critique de la société médiatique : les moindres grognements de notre écrivain poilu sont réinterprétés et perçus comme hautement intellectuels. Un vrai plaisir de lecture !
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Le commun des mortels

Avec le temps, à force de lire chacune de ses propositions, Kokor m’est un ami précieux, le genre d’ami qui ignore votre existence, et pourtant, pour lequel vous mangeriez un yaourt périmé, comme ça, d’une traite, à sa place, pour le sauver d’un mauvais pari de fin de soirée.



D’ailleurs, dit-on du mal de ses amis ? On leur dit la vérité en tout cas, c’est ma façon d’oeuvrer, ma philosophie. On se doit la vérité. Or ici. Encore une fois. J’ai adhéré à tout ! Un grand cru à mes yeux. Que voulez-vous, ce type-là me bouleverse. Il me parle d’un nuage et je pleus. Il évoque une brune perdue, et je bruine. Je suis une éponge à Kokor, un réceptacle à sentiments. Tout ce qu’il dit, croque, dessine me parle et me touche.



« Le commun des mortels » n’est pas né sous le signe de lumière. La proposition est noire, désabusée, profonde. Alors une version sombre de Kokor, c’est une brûlure encore plus vive en moi, mais qui fait mouche, avec résonance et émotion brute, brutale même. Cela ne s’explique pas toujours. Certains artistes sont sur votre longueur d’ondes. Ca fait mal, autant que ça ne fait de bien.



Ici, rien de glauque à mes yeux, tout de poétique, non-dit et sous-entendu, l’histoire se laisse apprivoiser petit à petit. Toujours cette dualité de personnages qui caractérise tant l’auteur, l’un toujours bavard, l’autre toujours plus taiseux, des espoirs, de l’esprit, des femmes perdues, des hommes perdants. Tout simplement, j’aime.
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Alexandrin ou L'art de faire des vers à pied

Alexandrin de Vanneville est un vagabond, mais pas un vagabond comme les autres. Il ne s’exprime que par rimes, ne sait pas faire autrement. Sur sa route, il croise Kevin, un jeune fugueur, qu’il prend sous son aile quelques temps. Les deux compères vont de maison en maison vendre leurs poèmes contre quelques pièces.



J’ai beaucoup aimé ce récit touchant et tout en délicatesse, plein de poésie, évidemment ! Ca se lit comme un conte dans lequel on accompagne Alexandrin et Kevin avec tendresse. Les illustrations et les couleurs pastel ajoutent à la poésie du texte et de la rencontre entre ces deux personnages décalés.

Coup de cœur !

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Alexandrin ou L'art de faire des vers à pied

Alexandrin est un vieux poète qui propose aux gens de lui acheter quelques feuillets de ses textes. Parfois, on l'accueille gentiment, parfois, on le chasse comme un voleur.

Un jour, notre errant solitaire rencontre Kevin, un gamin qui fouille les poubelles à la recherche de nourriture.

Cette bande dessinée faisait partie des coups de cœur dans ma librairie. J'ai déjà lu beaucoup des ouvrages de Pascal Rabaté. Le titre de celui-ci me fait sourire. Je me rappelle l'air horrifié de mes élèves lorsque je leur annonçais que nous allions consacrer notre année à la poésie, comme si je leur proposais d'étudier le mandarin ancien. Et puis, ils étaient nombreux à se laisser séduire. Je comprends donc tout à fait ce vieil original, vêtu d'un antique manteau à carreaux, long nez, coiffure surannée. Il parle tout naturellement en alexandrins (comme Victor Hugo, selon ses amis!) Il déambule dans les rues de la ville, jetant des coups d’œil indiscrets à travers les carreaux. Il cherche à deviner à qui adresser ses vers. Si l'habitant possède de nombreux livres, sans doute sera-t-il réceptif.

Alexandrin a l'air de surgir d'une époque lointaine. Les couleurs utilisées sont pâles, sépia, sanguine. Elles font écho au personnage, donnant l'impression d'avoir ouvert un vieil album aux photos fanées.

Une nuit, à la belle étoile, les personnages réchauffent une boîte de raviolis sur un feu de camp. La planche est rouge. Les saisons passent. Les couleurs dominantes vont du vert au beige. De grandes vignettes zooment sur une feuille morte, la pleine lune, une fleur, la neige.

L'histoire est touchante, parfois amusante. Ainsi, l'auteur de bandes dessinées à qui Alexandrin propose des textes me semble être une caricature (très outrée) de Pascal Rabaté lui-même. Alexandrin l'interroge : « Peintre, encadreur ? Écrivain, traducteur ? » L'homme répond « On peut dire ça, je fais de la bande dessinée. » et Alexandrin : « Ah, du commercial (…) Je vous laisse retourner à vos petits Mickey. »

Parfois angoissante (les personnages sont poursuivis par des molosses) et souvent mélancolique, voire triste. Heureusement, Alexandrin garde le moral. Il nous propose une leçon simple, qui est aussi la mienne : « Quand ça ne va pas, je regarde les arbres, les oiseaux... De nouveau la vie va et mon humeur repart au galop. »

Je l'ai terminée le cœur serré : quand on voit Alexandrin assis par terre, sur le trottoir, au milieu de jambes pressées, quand il est gelé dans la forêt, le nez rouge de froid, tremblant dans son manteau trop mince. Mais la vie l'emporte. La poésie ne meurt jamais. Il y a toujours quelqu'un pour reprendre le flambeau.

J'ai adoré ce volume.
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Alexandrin ou L'art de faire des vers à pied

Je ne remercierai jamais assez la personne qui m'a fait découvrir l'univers de la Bd, moi lectrice de romans depuis toujours. On y découvre de si belles pépites.



Je viens de refermer cet ouvrage et en suis toute chamboulée. Tant d'émotion nous traverse en une centaine de pages. Vous verserez peut être votre petite larme comme moi, mais cela veut juste dire que vous êtes une personne sensible et c'est très bien.







C'est l'histoire...



D'Alexandrin homme de rue et poète qui pour survivre vend des poèmes comme un colporteur.



Un jour il rencontre Kevin, un jeune garçon fugueur avec qui il va faire un petit bout de parcours et lui transmettre sa passion. Une belle relation se noue et l'enseignement de notre "vieux sage" poursuivra le jeune garçon bien après que chacun ai repris son chemin.



Je ne veux pas vous en dire plus....A vous de vous envolez dans ce monde de poésie si rare.



Foncez... Foncez... Foncez



Ne craignez surtout pas les bulles en alexandrins, c'est extrêmement accessible et absolument pas pompeux, ce sont juste de doux petits poèmes.




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Au-delà des mers

Etrange album qu’Au-delà des mers, entre conte fantastique et récit initiatique.
Lien : http://www.bodoi.info/au-del..
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Les voyages du docteur Gulliver, tome 1

Lemuel Gulliver, modeste médecin, est un homme dévoué, altruiste et rêveur. Habitant une ville portuaire, nombre de ses clients sont de vieux marins à qui il doit imposer -à contre cœur- de rester à terre. « Tous ces hommes de mer, explorateurs ou pêcheurs, n’auraient pas eu de famille que je les aurais encouragés même les plus faibles, à remonter sur un bateau… la mer les aurait emportés ». D’autant que Lemuel rêve de pouvoir prendre la mer et partir à l’aventure. Il vit modestement avec sa femme Clémence et reçoit généralement, en paiement de ses consultations, de la nourriture, de menus objets… ou se contente simplement d’un sourire. Les fins de mois sont donc difficiles.



Un jour, une frégate royale accoste au port. L’équipage a besoin d’un nouveau docteur et le Capitaine propose à Gulliver d’embarquer avec eux, lui promettant un salaire qui le mettrait lui et sa famille à l’abri du besoin pour de nombreuses années. Clémence accepte finalement avec regret le départ de son mari…
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Balade balade

(...)Rêve ou réalité ? Tout en se laissant bercer par le rythme calme et poétique de ce joli conte moderne où le désuet (saga radiophonique) côtoie le fantastique (l’extraterrestre), on se rappelle, et c’est important, que l’imagination dépasse souvent le réel et parfois même, qu’elle s’en nourrit.



Quant au dessin tout en noir et blanc, là non plus, je n’ai pas trouver de réelle filiation avec un autre dessinateur. Boucq peut-être mais il faut chercher. Le trait de Kokor sert cette magnifique histoire avec talent. Certains panoramas sont magnifiques (je pense au passage sur l’île de Pâques) et ses personnages ont de vrais « gueules ».(...)
Lien : http://www.iddbd.com/2006/09..
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Le commun des mortels

Dans une campagne jamais nommée, Gus McKolette et Ladislas Quint sont engagés pour remettre à neuf un bar-restaurant à l’abandon. Le premier, barman et le second, factotum, vont devoir unir leurs forces pendant un mois, à l’issue duquel débarquera le « patron », à 22h15 précises. Il flotte un air de mystère dans ce lieu délabré : l’embauche de Gus McKolette s’est faite sans même qu’il rencontre le fameux patron et le sol du restaurant abandonné de lettres adressées à une certaine Alice McKolette. Des lettres que Gus vit comme une provocation car Alice semble faire partie d’une vie qu’il a décidé d’oublier. Si Ladislas Quint a la parole facile, même un peu trop et n’a de cesse de réparer et peindre, Gus lui, vit au ralenti et enfermé dans un silence difficile à briser. Seuls quelques faits étranges le font sortir de sa réserve : d’étranges traces dans le béton frais ou quelques remarques de Ladislas, qui semble finalement le connaître bien plus qu’il ne veut l’avouer.



Malgré le dessin réaliste de Kokor, le scénario, lui, flirte sans cesse avec le surnaturel et le mystère, avant d’y entrer franchement, livrant un dénouement étonnant et original. Le personnage de Ladislas Quint est à la fois agaçant et attachant ; derrière sa logorrhée et son hyperactivité, on sent poindre des peurs, celle de la solitude, de l’inutilité ? Gus reste un mystère, il dévoile finalement bien peu ce passé qui semble tant lui peser et j’avoue que j’aurais bien aimé en savoir un peu plus, en curieuse que je suis.
Lien : http://lencreuse.over-blog.com
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