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Citations de Maël (133)


Ah çui-là, j'te jure !... On en fera un soldat le jour où les généraux auront un cerveau... L'a rien à faire ici ! Il serait une souris qu'il serait capable d'aller pioncer dans la gamelle d'un chat !
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On ne guérit pas de la folie. Regardez-moi : guérit-on de la guerre ?
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La guerre est quelque chose de sonore, quelque chose de très sensible, en fait... sons assourdissants... images d’horreur ancrées au fond de la mémoire comme une vieille huître malade sur une épave... odeurs suffocantes et si prégnantes qu’on en sent encore le fumet mauvais et douceâtre des années après... mais si je voulais résumer la guerre, je garderais ceci: le son des cloches par lesquelles tout a commencé, puis le silence. Ce silence que seule la guerre peut engendrer, épais comme dans le ventre d’une mère sous la tombe, épais comme des millions de silences se chevauchant et se recouvrant les uns les autres.
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L'idéal est toujours une chose inaccessible.
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Comme par ivresse
avançant d'un pas léger
le vent du printemps
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1930.
L'année précédente, la grande crise a semé la panique et la ruine... Et pas seulement pour quelques hommes d'affaires...
Les hommes de la terre en ont subi les conséquences. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, la sécheresse succède à la crise économique. Seulement, la sécheresse, c'est pas le problème des hommes d'affaires...
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À l'ombre des cerisiers
l'homme lègue
le savoir à l'enfant
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Les lacets et les sommets se succèdent... Et à chaque fois, tu t'efforces de croire que le dernier est enfin arrivé... Mais il y a toujours, derrière, une autre colline. Puis une autre, et une autre encore... et c'est ainsi qu'on avance, l'esprit tourné vers la colline suivante, sans certitude.
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C'est dans l'adversité que l'on voit le mieux ce que chacun a de vertus.
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Le front est une ligne mortelle et ensorcelante. La guerre fait naître un monde de sentiments inconnus, insoupçonnés. Ces heures plus qu'humaines ont le parfum définitif de l'absolu. C'est une fenêtre à laquelle on respire un air chargé de ciel, une région au bord du monde, tout près de Dieu. C'est peut-être là seulement qu'on meurt dans la plus totale liberté.
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Pour les amours défunts, la mémoire est une torture sans fin...
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A la surprise de mon guide, passant devant une église restée debout par un miracle qu'on ne peut croire que divin, je ressenti l'impérieux besoin de prier...
L'intérieur avait été aménagé en poste de secours provisoire, alignant ses blessés comme autant d'épaves en accalmie, arrimées les unes aux autres en prévision de la prochaine tempête.
Dans un coin, on avait soigneusement rangé ceux qui s'étaient échoués pour toujours...
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- Patron ? Pouvez-vous me renseigner ?
- Dites toujours lieutenant …
- Je cherche une tombe.
- Ah ! Lieutenant c'est pas ça qui manque par ici !
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(le caporal Peyrac était militant socialiste à la Belle Époque, il écrit ses lignes en décembre 1914)

Mes nouveaux compagnons sont d'attachants blancs-becs, verbe haut et regards effrontés de gosses au vice précoce qu'on envoie ici pour se "régénérer". Ah, les beaux citoyens de demain ! Ils étaient voleurs, les voilà tueurs ! Ce sont eux, pourtant qui me sauvent et me maintiennent en lisière de la vie. Si j'arrive à les ramener entiers, ils feront sauter cette société-immondice qu'on les a chargés de défendre.
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Le passé a ses malices que nos destins ne peuvent éviter.
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(l’état d’esprit du personnage principal dans les derniers jours de guerre)

Longtemps, j’ai cru que le devoir fondait l’homme. Je me demande aujourd’hui s’il n’est pas simplement une tromperie magnifique de l’esprit pour mener le corps où il ne veut pas.
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Camarades, oui. C’est le mot juste. La camaraderie suppose une loyauté et peut atteindre à une éphémère intensité de sentiments que ne connaîtra jamais l’amitié. Celle-ci demande des conditions plus normales, plus longues pour pouvoir s’épanouir. Un homme n’est rien pour vous et la minute suivante vous êtes prêt à braver l’enfer pour lui, dans un élan spontané, instinctif… J’ai compris cette nuit-là à quel point l’héroïsme était chose si commune.
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La guerre a épuisé l’homme (...) Je suis un homme qui a été.
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Ce jour là j’ai vu ce que le génie de l’homme peut engendrer de pire.
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Dans le ciel, il n'y avait plus que les engins mortels des hommes et les obus.
La guerre avait-elle tué Dieu aussi ?
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