Naziran a eu une vie d'humiliations : mariée de force à treize ans, battue par son mari, contrainte ensuite, à la mort de ce dernier, d'épouser son beau-frère et d'abandonner ses enfants.
Mais ce n'est rien à côté du cauchemar qu'elle subit à vingt ans. Aspergée d'acide, le visage détruit, le corps en lambeaux, elle a survécu et ose témoigner pour que soient reconnues les trop nombreuses victimes de ces crimes impunis, pour retrouver sa dignité de femme.
Évitant toute sensiblerie, Naziran, aidée par la journaliste Célia Mercier, consacre l'essentiel de son livre, "Brûlée à l'acide" (2010), à son parcours, de ses années d'enfance au Pendjab jusqu'au drame qui la défigurera atrocement.