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4.18/5 (sur 39 notes)

Nationalité : Canada
Né(e) à : Inde
Biographie :

Sajidah "S.K." Ali est un autrice canadienne de livres pour la jeunesse.

Née dans le sud de l'Inde, elle déménage avec sa famille au Canada à l'âge de trois ans.

Elle détient un diplôme en création littéraire de l'Université York. En plus de l'écriture, Ali travaille également comme enseignante et a écrit des articles pour le "Toronto Star" et NBC News.

Elle est également très engagée auprès de la communauté musulmane dont elle fait partie. En janvier 2017, elle crée le hashtag #MuslimShelfSpace afin de mettre l’accent sur les livres écrits par des auteurs musulmans.

Elle est l'auteure de "Saints and Misfits" (2017), Prix 2017 de la littérature asiatique / pacifique pour jeunes adultes, et de "L'amour de A à Z" ("Love from A à Z", 2019).

S.K. Ali vit avec sa famille à Toronto.

son site : https://skalibooks.com/
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Q&A with S. K. Ali author of Saints and Misfits


Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Les personnes qui ne sont pas concernées n’ont aucune idée de la raison pour laquelle il est aussi important de sécher et coiffer correctement ses cheveux avant de poser son foulard par-dessus, mais nous, les porteuses de hijabs, savons qu’il s’agit d’une question de vie ou de mort. 1. Il est indispensable de sécher correctement votre tête afin d’éviter l’odeur de cheveux encore humides qui s’échappera de votre hijab et frappera les narines de toute personne se trouvant sur votre passage. 2. En séchant soigneusement vos cheveux, vous leur donnerez le volume nécessaire pour que votre foulard tienne correctement sur votre tête. 3. Vos cheveux doivent avoir l’air heureux sous votre hijab, et non pas tristes et dégoulinants, autrement, ils se vengeront plus tard, au moment de le retirer une fois rentrée chez vous. Des cheveux heureux signifient de beaux cheveux. Et, il fallait bien l’admettre, j’avais de beaux cheveux. Je les secouai plusieurs fois, avant de me regarder dans le miroir et de les écarter de mon visage en soufflant. On aurait dit des cheveux de mannequin. Ils étaient ma seule et unique vanité. Et seules mes amies, qui étaient toutes des filles, avaient le droit de les voir. Les seuls garçons qui y étaient autorisés étaient des membres de ma famille.
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Parce que c'était la seule manière pour que le monde ait du sens. Lorsque l'amour de son prochain se propageait haut et fort. Qu'il s'entendait si loin qu'il voyageait et se battait pour que personne ne soit exclu.
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Je ne m’étais jamais vue aussi heureuse en photo. C’était peut-être parce qu’il s’agissait de clichés improvisés et que je n’avais pas eu le temps de sortir mon plus beau sourire. Qui consistait en réalité en un léger retroussement des extrémités de ma bouche fermée, comme si cette dernière semblait vouloir dire : «  Voilà, vous êtes satisfaits de mon sourire   ?  » Mais celles-là étaient différentes. Ma bouche était ouverte et relevée naturellement, et mes yeux se joignaient au sourire, se plissant de joie. Et puis il y avait Adam. Son visage pourrait apparaître dans un dictionnaire illustré à la définition du mot « enthousiasme ». Mon Dieu, avions-nous été bêtes à ce point ? J’envoyai cinq émojis de cœur bleu et cinq émojis de pierre bleue en guise de réponse à HannaChen. Et j’ajoutai : «  Merci. Désolée d’avoir été désagréable aujourd’hui . » Je réfléchis un instant, puis terminai par «  Cousine ».
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C’était Adam.
Je crus ressentir quelque chose que je n’avais pas ressenti depuis que j’avais juré que ça ne se reproduirait plus.
Ce n’était qu’un léger pincement au cœur, encore bien enfoui, mais je réussis tout de même à le déceler. Je sentais comme un tiraillement à l’intérieur de moi, chaque fois que je pensais à lui.
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Je veux la paix. Je veux la voir dans les choses qui m’entourent, naturelles ou non, mais surtout naturelles. Dans les merveilles de la création. (Il fit un signe de tête en direction du manuscrit devant eux.) Je veux examiner comment les merveilles qui m’entourent sont connectées entre elles, trouver la paix à travers ça. Et toi ? Qu’est-ce que tu veux ? Il lui adressa un sourire encourageant, et le froncement de sourcils qu’elle arborait s’adoucit, laissant place à un sourire franc. Elle était également satisfaite d’avoir eu raison à son sujet. À propos de ses envies d’être si paisible. La paix . Mais la vérité, c’est qu’il ne pouvait y avoir de paix sans… Elle prit une grande inspiration. – Je veux la justice. Et je la veux maintenant. Pour tout le monde.
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Ce qui m’énervait le plus, c’était que les gens pensaient que l’islamophobie ne concernait que de petits ou de grands faits de violence. Comme lorsque quelqu’un se faisait arracher son hijab, se faisait vandaliser sa boutique, se faisait attaquer ou se faisait même tuer.
Mais non, il existait aussi un autre type, un type bien plus répandu que le premier, qui consistait en une accumulation lente et régulière de petits actes emprunts de préjugés, ces coupures au sabre laser à base de « votre-peuple-est-un-déchet » qui vous arrachaient des bandes de votre âme jusqu’à ce que vous ne puissiez plus sentir votre cœur anesthésié.
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Il existe aussi une autre forme de haine venant de ces personnes, principalement de femmes à fond dans le féminisme blanc, et qui pensent qu’elles aident les femmes musulmanes en dénonçant cette façon de s’habiller comme oppressante. Elles font comme si elles nous, entre guillemets, libéraient de nos enseignements religieux, car elles croient être devenues, entre guillemets , suffisamment intelligentes pour voir qu’ils sont oppressifs, et qu’il est de leur devoir de nous en sauver .
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Zayneb n’était pas celle que je m’étais imaginé.
Autrefois, je pensais que plus on fréquentait quelqu’un que l’on appréciait, moins il y avait de risque de s’en faire une idée fantasmée. Que cela nous empêchait de la voir telle que l’on aimerait qu’elle soit.
Je ne m’étais pas rendu compte que, dans ce cas-ci, je m’étais mis le doigt dans l’œil depuis le premier jour.
Parce que j’étais tombé amoureux d’elle si vite.
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J’étais seulement attirée par son apparence physique.
Ce physique même qui me donnait envie qu’il se précipite vers moi, depuis la porte que j’avais ouverte dans mon fantasme, et qu’il m’enveloppe de ses bras, tandis que je repoussais mes cheveux de l’espace étroit qui nous séparait, pour que mes lèvres rejoignent précipitamment les siennes, son visage ne faisant plus qu’un avec le mien, entouré et caressé par mes boucles…
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Cela ne signifiait pas qu’elle était hyperactive – parce qu’elle ne l’était pas – mais qu’elle aimait faire des choses, tout le temps. Parfois des choses tranquilles, parfois des choses bruyantes, parfois fixer une colonie de fourmis des heures durant, tout en faisant semblant de noter leur activité dans un carnet « secret ».
Elle n’était pas du genre à dire au revoir à la journée, car la vie quotidienne était son amie.
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