Le vent du printemps disperse les fleurs de mon rêve
Éveillé mon coeur en tremble encore.
dans ma retraite montagnarde
au moment où mon coeur
s'égare dans le rêve
le bruit du vent
y insuffle de la clarté
remplaçant
le soleil couchant
à la fenêtre
la lune du soir
répand sa lumière
même chez quelqu’un
ordinairement
détaché des choses
il trouble le cœur
le premier vent d’automne
kokoro naki
mi ni mo aware wa
shirarekeri
shigi tatsu sawa no
aki no yūgure
心無き
身にも哀れは
知られけり
鴫立つ沢の
秋の夕暮れ
Les avoir vus longtemps
Les ayant vues depuis longtemps,
je tiens tellement les fleurs
que lorsqu'elles s'éparpillent,
je trouve d'autant plus triste de
leur dire mon dernier adieu.
S'étant éloigné
Après s'être séparés,
pourquoi les gens devraient-ils se
mépriser? Pour les temps
inconnus et inconscients,
il y avait une fois avant…
Dans un village de montagne
Dans un village de montagne
à la fin de l'automne,
c'est là qu'on apprend
ce que signifie la tristesse
dans le souffle du vent d'hiver.
au mont Yoshino
je quitte les sentiers connus
et plutôt
les cerisiers en fleurs
s’offrent partout à mes errances
Yoshino-yama
kozo no shiori no
michi kaete
mada minu kata no
hana wo tadzunemu
吉野山
こぞのしをりの
道かへて
まだ見ぬかたの
花をたづねむ
puisse le ciel
me faire mourir au printemps
sous les fleurs des cerisiers
au deuxième mois
quand la lune est pleine
negawaku wa
hana no shita nite
haru shinamu
sono kisaragi no
mochidzuki no koro
願わくは
花の下にて
春死なむ
その如月の
望月のころ
Ne pas s'arrêter pour marquer le sentier
Ne m'arrêtant pas pour marquer le sentier,
laissez-moi pousser encore plus profondément
dans la montagne!
Il y a peut-être un endroit
où les mauvaises nouvelles ne peuvent jamais m'atteindre !