AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Zanzim (642)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'île aux femmes

Céleste est un aviateur renommé, mais un jour son avion va se crasher sur une île, il va donc se construire un abri survivre de chasse et de pêche jusqu'au jour ou il va rencontrer des femmes se baignant.



Il va être ramené au camp de celles-ci et être emprisonné pour servir de reproducteur et d'homme à tout faire, très rapidement il va préparer à manger pour ces habitantes afin de s'approcher d'elles et de gagner leur confiance et puis dans son avion Céleste transporté des lettres de soldat étant au front.



Céleste va donc lire ces lettres en les faisant passer pour des écrits de sa création jusqu'au moment ou il va se les faire voler.



J'ai aimé le final de cette bande dessinée également et le choix que Céleste fait. Une belle découverte!
Commenter  J’apprécie          210
Peau d'Homme

Je ne tiens pas à réinventer la roue tant Peau d’homme a suscité d’intérêt et d’attention. Cette critique restera certainement dans l’ombre mais je l’ai tant aimée que je souhaite tout de même lui dédier quelques instants et mots.



Il s’agit une œuvre singulière, du moins qui m’est parue comme telle. Déjà par son dessin qui rend le récit dynamique. Mais aussi différente par ses propos féministe et la manière avec laquelle ils sont exposés. Doublée, d’une jolie histoire d’amour elle même sublimée par la Renaissance, l’histoire retrace la vie d’une jeune femme brillante et libre face à l’inquisition religieuse et patriarcale. D’abord fortement enthousiasmé, puis méfiant au moment de le lire, j’ai finalement dévoré Peau d’homme d’une traite. C’est une BD que je recommanderais à coup sûr.
Commenter  J’apprécie          200
Peau d'Homme

C’est après avoir lu une belle critique de cette Bande Dessinée que j’ai voulu la découvrir. Aussi, lorsqu’à la médiathèque j’ai vu le livre dans les rayonnages, je me suis précipité pour l’emprunter.



L’histoire :

En Italie, à la renaissance, Bianca, une jeune fille est en âge de se marier. Comme il est d’usage à l’époque, son père fait un arrangement avec une autre famille et un accord est conclu.

Bianca se révolte contre cette situation de marchandage mais ne peut que subir.

Apres avoir rencontré son futur époux entre deux portes, elle exprime le désir de le connaître un peu plus.

Sa marraine lui fait part d’un secret de famille : elle possède une peau d’homme. Bianca décide de l’enfiler et devient ainsi un homme et pourra rencontrer son futur compagnon dans sa vie quotidienne.

A partir de là, les choses vont s’envenimer…



Mon sentiment :

J’ai aimé ce livre qui aborde beaucoup de problèmes d’actualité : amitié, homosexualité, machisme, féminisme qui réclame simplement pour les femmes la place qui leur revient c’est à dire : égales des hommes, intégrisme, fanatisme. Et aussi l’Amour…

Tous ces sujets sont abordés avec sensibilité pour l’homosexualité, violence dans les propos et les dessins pour le fanatisme et l’intégrisme. Sans fioriture pour le féminisme qui transpire dans tous les propos de Bianca.

Je ne sais si le côté naïf des dessins apporte de l’eau au moulin mais c’est sans doute un choix des auteurs. Ce sera mon bémol.



La lecture est aisée et je suis d’accord à 100% avec tous les propos tenus par Bianca.



À vous de vous faire une idée…

Commenter  J’apprécie          200
Peau d'Homme

Une superbe découverte avec ce roman graphique qui nous plonge dans une histoire fantastique, féministe, engagée, pleine de tolérance et d'humour.

Dans un univers qui m'a fait pensé à Florence à la Renaissance, Bianca 18 ans, rencontre son fiancé et futur mari, Giovanni, un mariage négocié entre les deux familles.

Mais Bianca se rebelle contre cette idée : elle voudrait choisir son époux selon son cœur. C'est à ce moment que sa marraine (la bonne fée???) intervient : elle lui dévoile le secret familial, une peau d'homme nommée Lorenzo, qui va lui permettre de découvrir incognito le monde des hommes.

Devenue Lorenzo, Bianca qui est loin de respecter les conventions de l'époque, va découvrir les libertés réservées aux seuls hommes ... et l'amour. Mais sous l'apparence de Bianca, la rebelle doit faire face à la misogynie de l'époque et au pouvoir des religieux, le plus intolérant d'entre eux étant son propre frère, Fra Angelo, qui fustige la malignité des femmes, la fourberie des invertis et le vice des amants adultères.

La rébellion et les revendications de Bianca sont très contemporaines et sont superbement mises en valeur par le dessin de Zanzim.
Commenter  J’apprécie          200
Peau d'Homme

Vu le nombre de critiques, pour leur grande majorité dithyrambiques, sur ce livre, je ne vais pas m'étendre. C'est indéniablement une performance.

Il m'a rappelé un peu Maus de Art Spiegelman et l'Arabe du futur de Riad Sattouf, dans la série des BD dont je ne prise pas vraiment le style graphique un peu naïf et simpliste, mais dont le scénario et la narration sont si excellents que j'en oublie tout le reste.

L'idée est très bonne, la construction (y compris graphique) excellente, et si l'on sent bien à certains moments des valeurs très modernes et assez anachroniques pour une histoire se passant à la Renaissance, on ne va pas chipoter : c'est un conte, il peut donc tout se permettre.

Succès largement mérité, donc, pour ce gros pavé qui se lit pourtant d'une traite.
Commenter  J’apprécie          200
Peau d'Homme

J'avais vu passer quelques critiques de cette bd sur Babelio et j'ai eu le plaisir de tomber dessus dans ma bibliothèque de village, je n'ai donc pas hésité une seconde à l'emprunter.

Grand bien m'a pris ! Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre et j'ai beaucoup aimé ce récit simple et vrai à la fois, cette histoire d'amours (pluriels) et de désillusions où le bon sens, le respect et l'amitié finissent par l'emporter sur l'obscurantisme, le puritanisme et les faux-semblants.

Ce récit qui se déroule dans un passé lointain (technologiquement et vestimentairement) est pourtant très actuel et aborde des sujets comme le féminisme, la sexualité et le genre avec ouverture et discernement.

Les auteurs auraient pu facilement tomber dans la facilité ou la niaiserie mais ils ont réussi à maîtriser leurs sujets d'un bout à l'autre avec logique et bon sens.

C'est donc à mon sens un très bel ouvrage, tant matériellement que moralement.
Commenter  J’apprécie          203
Peau d'Homme

Alors le dessin n'est pas spécialement mon truc. Pas que ce soit mal fait non, juste pas vraiment mon goût.

L'histoire par contre est pas mal du tout. J'aime la détermination de cette femme, même si le procédé est étrange. Il y a une forme de liberté sous ce costume, une liberté que seul un homme peut avoir. Et encore...pas tous les hommes. Car son mari aussi souffre de ne pas pouvoir être réellement lui-même. Alors c'est moins institutionnalisé, ce n'est pas universel à tous les hommes (contrairement aux femmes) mais c'est une souffrance, une atteinte à la liberté, à l'identité.

C'est bien mené, il n'y a pas de temps mort, pas de superflu. C'est un bon moment.
Commenter  J’apprécie          200
Peau d'Homme

Conte philosophique et initiatique de la Renaissance italienne.

Alors que Bianca doit épouser le fils d'un richissime marchand choisi par sa famille, sa marraine, bien plus maligne et plus féministe que celle de Charles Perrault, lui permet d'enterrer sa vie de jeune fille d'une bien étrange façon ; elle lui remet un coffre renfermant une peau d'homme qu'elle pourra utiliser et user à volonté. La peau fonctionne à merveille…



C'est l'occasion pour Bianca de changer de vie et de voir les choses d'un angle nouveau. Elle va pouvoir le temps des fiançailles approcher son futur mari d'une bien étrange façon et partager la vie des garçons.

Nous sommes à l'aube de l'inquisition et malgré les prêches haineux et vindicatifs des moines les plus orthodoxes – son propre frère est le plus intolérant de tous – Bianca va faire tout ce qu'elle peut pour défendre à sa manière et avec ses armes le droit des femmes ; sa marraine et elle sont certainement à l'avant-garde de nos Chiennes de Garde actuelles.

C'est un conte philosophique, (a)moral et initiatique captivant et certes fort troublant parlant du désir et de la sexualité, de l'homosexualité, de la tolérance et de l'intolérance.

Ou l'on voit comment l'autre sexe peut-il être ce continent étrange et étranger aux mœurs si difficiles à appréhender...

Ou encore comment les religions apprécient autant s'immiscer dans l'intimité des gens et leur imposer leurs lois pour leurs malheurs...



On dit que le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions. Celui de la lucidité prend parfois de curieux détours (citation, p. 6).
Commenter  J’apprécie          200
Peau d'Homme

Un beau livre qui parle sans tabou de l'amour, de la sexualité, de la femme et de la société.

Avec force, sans détour, mais toujours avec finesse. Une histoire qui remet en question nos perceptions, nos images, nos préjugés, nos faux-semblants, nos hypocrisies. Ce qu'on fait, dit et pense pour les normes imposées par la société. Même si cette historie prend pour contexte quelque part entre le Moyen-Age et la Renaissance, c'est toujours très d'actualité. Ca nous donne aussi envie de nous révolter et de protester pour pouvoir vivre comme on l'entend, de se respecter et de respecter les autres. Et tout ce côté n'enlève rien à l'histoire très prenante, touchante et drôle. Le tout sans être dans le jugement et être moralisateur.

Les personnages sont très intéressants et atypiques. Comment ne peut pas aimer Bianca. Jeune fille naïve qui prend son destin en main, qui ne se laisse pas faire, et qu'on voit apprendre et évoluer. Chacun des personnages a un rôle important pour apporter quelque chose à la fresque.

Si les dessins en soi ne sont pas superbes et d'une simplicité dans le trait comme dans la couleur, ils sont très efficaces et donnent un côté léger au récit. Et ils ne sont jamais vulgaires.
Commenter  J’apprécie          200
Peau d'Homme

Comme souvent dans les oeuvres D Hubert, le récit adopte la forme du conte traditionnel. Ceci se voit dès le titre qui est un clin d'oeil à l'oeuvre de Perrault "Peau d'âne". L'histoire se passe en un lieu et un temps indéterminés, mais comme dans « le Boiseleur », on peut reconnaître l'époque du la haute Renaissance et peut être l'Italie avec l'architecture et les noms choisis. On a une bonne marraine, un objet magique, une jeune fille pure et innocente (ce que souligne son prénom), une quête, des méchants au sein même de la famille ( et là on retrouve plutôt « les ogres-dieux ») et un dénouement en apparence heureux.



Le dessin coloré de Zanzim, faussement naïf, est à l'avenant : les héros sont très reconnaissables ( le nez de Giovanni, les grands yeux bleus de Bianca qui permettent de la retrouver aussi sous les traits de Lorenzo, la silhouette tout en raideur et les yeux noirs de Fra Angelo…) ; les décors sont épurés, les personnages cernés de noir dans la tradition de la ligne claire ; les visages- sans être caricaturaux- sont très expressifs et les sentiments sont souvent exprimés à l'aide de codes graphiques comme des petits tourbillons pour marquer l'émoi ou des nuages noirs pour signifier la colère. L'ensemble est d'une grande lisibilité. Les cinq chapitres du conte sont tous introduits par une page de titre avec des enluminures, on observe de nombreuse pleines pages qui décrivent une succession d'actions avec déplacements des mêmes personnages et se lisent de gauche à droite et de haut en bas ou encore des pages muettes souvent sans bordure de cases qui rappellent la composition des livres d'étrennes victoriens pour enfants.



Un conte libertin



Mais attention, ce livre n'est pas à placer entre toutes les mains ! Il s'apparente aux contes libertins et fourmille de petits détails coquins. Ainsi dès la page d'ouverture , on observe un détail incongru dans les enluminures : ne peut-on pas y voir, reproduit clairement au milieu de la page, un vagin ? On remarquera aussi la très drôle succession des plans quand la pucelle Bianca vêtue de sa peau d'homme découvre avec étonnement la transformation de son appendice masculin sous l'effet de ses caresses et ce qui s'ensuit ...avec le passage sans transition à un plan d'ensemble sur le parc de la marraine et ses statues crachant des jets d'eau… On citera encore le graphisme en ombres chinoises pour représenter les étreintes des amants qui reprend les représentations des théâtre d'ombres pornographiques du XVIIIe, la queue dressée des chats (allusion symbolique que l'on retrouve aussi dans « l'Olympia » de Manet) et bien sûr toutes les saynètes se déroulant en arrière ou en avant plan dans les scènes au « Chat qui louche » et le savoureux décalage de la double entente du poème du Peccorino et du contexte dans lequel il est déclamé. Bref, c'est drôle, léger, pétillant …et même oserait-on dire : jouissif !



Traité sur la tolérance



Pourtant, ce n'est pas qu'un simple exercice de style gratuit car Hubert aurait pu reprendre à son compte les mots De La Fontaine « en ces sortes de fables , il faut instruire et plaire / et conter pour conter me semble peu d'affaire » . Derrière la drôlerie et la légèreté, des sujets graves sont abordés. L'idée de cette oeuvre est venue au scénariste après les manifestations contre le mariage pour tous en 2013. Ecoeuré, blessé et même apeuré par les réactions haineuses à l'égard de la communauté homosexuelle, il a pensé écrire un brûlot inspiré de son expérience personnelle qu'il aurait intitulé « Débaptisez-moi » ! Ceci aurait été dans la continuité de « La ligne droite » dans laquelle il racontait la difficile acceptation de son homosexualité à l'adolescence dans un milieu catholique intégriste ou dans celle de l'ouvrage collectif « Les gens normaux » qu'il avait coordonné et dirigé et qui en dix témoignages en bande dessinée et cinq articles de spécialistes universitaires cherchait à faire réfléchir le lecteur sur la notion d'acceptation de soi et des autres, et interrogeait sur celle de « normalité » en prônant avant tout la tolérance.



Hubert, a finalement décidé de changer complètement de stratégie : plus de pamphlet ni d'attaque directe ; un détour par la fiction, le merveilleux et l'atemporalité ; un ouvrage très coloré (alors que « les gens normaux » mis en bande dessinée par dix dessinateurs différents était intégralement en noir et blanc) mais toujours un même message : celui de tolérance. A travers un langage résolument anachronique, il donne le mode de décryptage de son conte philosophique qui parle en fait de notre monde d'aujourd'hui et traite de problèmes sociétaux très actuels. Ainsi, il aborde certes la question de l'homosexualité et de sa diabolisation, mais également celle de l'homoparentalité, de la famille recomposée, de la montée des intégrismes, de la place de l'art et de la femme dans la société. L'héroïne est suffisamment subtile et intelligente pour contourner les obstacles et ne pas se laisser imposer sa voie : elle fera ses propres choix et restera maîtresse de son corps et de son destin de façon très avant-gardiste .C'est également elle qui assure la narration dans les récitatifs ; ceci constitue une dernière pirouette amusante puisque le lecteur de bande dessinée -majoritairement masculin- expérimente ainsi métaphoriquement ce que vit Bianca en se retrouvant, grâce à la voix off, dans la peau d'une femme avec un regard féminin qui n'épargne nullement la gente masculine ! Peut-être une expérience salvatrice pour certains… qui sait ?



Cet album merveilleux est aussi un merveilleux album, peut être l'un des plus joyeux D Hubert (malgré son épilogue doux-amer) entre Marivaux pour les quiproquo et la confusion de sentiments, « Victor, Victoria » de Blake Edwards pour la réflexion sur le rapport au genre et à l'identité et « Tootsie » et « Some like it hot » de Billy Wilder pour l'humour, les savoureux dialogues et le rythme. Le tandem qu'il forme avec Zanzim, son complice de toujours fonctionne admirablement tout en se renouvelant. C'est donc avec une immense tristesse qu'on se dit que cet éblouissement crée par ce duo sera le dernier puisque le scénariste nous a quittés en février dernier… Si « Viva Lorenzo » fleurit sur les murs de la ville imaginaire, j'ai envie de conclure par un « Vive Hubert » !

Commenter  J’apprécie          206
Ma vie posthume, tome 2 : Anisette et Formol

Emma est déjà morte, mais elle n’est pas une morte banale : elle a continué une vie de morte-vivante, ce qu’elle prend soin de cacher à son entourage. C’est donc en vain qu’un tueur cherche encore à la supprimer. L’acharnement de ce tueur confirme qu’il y a anguille sous roche. La maison d’Emma suscite des convoitises, cela ne date pas du jour, mais l’affaire est peut-être plus complexe qu’il n’y parait au premier abord.



Ce second tome éclaire le premier, mais le tout s’avère finalement un peu décevant même si j’ai rapidement été happé par l’histoire, servie par un graphisme agréable.

Commenter  J’apprécie          190
Peau d'Homme

Bianca, âgée de 18 ans, découvre son fiancé Giovanni, choisi pour elle par ses parents, fiers de leur négociation. Dommage pour elle, c'est pour le jeune Tomaso qu'elle a le béguin. Bianca est vierge, et sa mère n'envisage pas de lui donner un quelconque conseil sur la sexualité. Heureusement sa marraine est là pour l'éduquer. A cet effet, elle lui prête un accessoire qu'elle saura apprécier mais dont l'usage pourrait s'avérer dangereux pour la jeune femme. Il faut dire que le clergé local est intolérant sur les moeurs de la population, comme tant de religions, en d'autres temps, d'autres lieux.



Bien qu'il se déroule à la Renaissance, ce récit en forme de conte pose des questions et comporte des réflexions très modernes sur les stéréotypes masculins et féminins, ainsi que sur les attirances sexuelles, et cela sans vulgarité.

J'ai vite été porté par l'histoire et par les questionnements qu'elle suscite, oubliant un graphisme qui ne m'attirait pas a priori.
Commenter  J’apprécie          190
Peau d'Homme

Depuis le temps que je voulais mettre la main sur cette bande dessinée, c'est enfin chose faite, tout d'abord je dois avouer que je n'aime pas tellement le dessin de celle-ci mais ici c'est plus le thème abordé qui m'a poussé à lire Peau d'homme ainsi que les nombreux prix que celle-ci a reçu.



Nous suivons Bianca une jeune femme qui va recevoir en cadeau une peau d'homme, cela tombe à pic car Bianca doit épouser comme il est de coutume à cette époque un homme choisi par ses parents dont elle ne connait rien.



Grâce à cette peau d'homme, Bianca va donc pouvoir le côtoyer dans un contexte masculine et se faire une idée de son futur époux, ce stratagème va marcher au-delà de ses espérances et Lorenzo le futur époux va tomber amoureux de Bianca mais avec cette fameuse peau d'homme.



Un roman graphique très agréable à suivre avec des thèmes abordés vraiment très différents des autres, évoquant tour à tour l'amour, la religion, l'homosexualité, la condition de la femme à cette époque mais cela reflète également dans la période actuelle et cela fait également réfléchir.



Un roman graphique que je n'oublierai pas de sitôt et qui me marquera durant un bon moment, mission donc réussie pour cette lecture.



Commenter  J’apprécie          180
Peau d'Homme

Peau d'homme est un roman graphique très original.



Une jeune femme est promise à un riche jeune homme. Elle appréhende ce mariage avec un inconnu. Sa tante lui confie alors un secret que les femmes de sa famille se transmettent de génération en génération. Elles ont une peau d'homme, une peau qui leur permet de revêtir le corps d'un homme, de se faire passer pour l'un d'eux. Notre jeune héroïne va donc enfiler cette peau et se rendre auprès de son fiancé pour apprendre à le connaître.



Avec cette peau, elle s'affranchit des mœurs de l'époque, elle s'affranchit de son sexe, et des barrières que l'on dresse autour d'elle. Elle découvre la sexualité, le milieu homosexuel de l'époque. Cette peau lui permet de s'affirmer, de savoir ce qu'elle veut vraiment, ce qu'elle veut être, et surtout ce qu'elle ne veut plus dans sa vie. C'est un roman graphique qui interroge sur la sexualité, sur comment un sexe peut définir une vie toute tracée à certaines époques et dans certains pays. On voit aussi jusqu'à quel point la religion, quand elle est à son extrême, peut intervenir jusque dans le lit conjugal.
Commenter  J’apprécie          180
Peau d'Homme

J'avais entendu parler de cet album qui sous forme de fable et au moyen d'un travestissement, permet à une jeune femme de découvrir l'univers de l'autre sexe avant son mariage.

Mais je trouve que cela va bien plus loin. Outre l'extraordinaire liberté de Bianca Lorenzo qui découvre l'amour et le plaisir en dehors de toutes les normes, c'est une mise en scène de la question du corps des femmes qu'il faut voiler. Brillant.
Commenter  J’apprécie          180
Peau d'Homme

Les amis,

Enfin,

Les inconnus d'ici,



Cela fait un moment que je tourne et retourne ce livre entre mes mains sans jamais oser le lire. C'est que, je ne suis a pas fan du dessin. Et puis j'ai eu beaucoup envie de m'y plonger. A force de lire de bons avis surtout mais aussi pour l'avoir feuilleté au fantastiqueer de l'été dernier.

Je n'en avais que le synopsis. Une peau d'homme qui passe de mains en mains au sein d'une même famille.

Et je dois avouer être très agréablement surprise. Beaucoup de joie, d'intelligence et de compréhension entre ses pages. Aussi n'en dis je pas d'avantage. Pour ceux qui voudraient à leur tour savourer.
Commenter  J’apprécie          182
La Sirène des Pompiers

Le monde de l'art est un monde de pédants ! D'orgueilleux critiques en vue semblent considérer que leurs avis n'ont pas à être discutés. Des peintres prennent la grosse tête dès que le succès montre le bout de son nez.

C'est le cas dans cette bande dessinée, et l'histoire n'est probablement pas éloignée de la réalité, même si le propos est illustré de manière imaginaire et aussi fantastique que féérique.



Dans les arts comme dans beaucoup d'autres domaines, les femmes sont cantonnées à des rôles de potiche.

« Sois belle et tais-toi ! » est presque une injonction pour elles.

Elle s'applique à merveille à la créature de la couverture, d'autant plus que, contrairement à ses congénères, elle a une voix épouvantable quand elle chante, agressant les nerfs et les oreilles, comme Zazie ou J. Clerc pour moi…

Mais attention, je deviens pédant là, comme ces critiques d'art tant honnis ! On peut aimer ces interprètes ; mais, comme les convictions religieuses, prière de les cantonner à la sphère privée…



Cet album est agréable, mais dans la thématique des relations hommes-femmes, j'ai préféré 'L'Ile aux femmes', de Zanzim en solo, et 'Peau d'homme', du duo.
Commenter  J’apprécie          186
Peau d'Homme

Peau d’homme est une bande dessinée qui prend les atours d’un conte classique et s’inspire de la Renaissance italienne pour mieux dénoncer les affres de notre société contemporaine. A travers l’histoire de Bianca, de son mari Giovanni et de ses amies, c’est bien le patriarcat et le poids de la religion encore trop présents qui sont remis en question et sont bien souvent à l’origine de sexisme et d’homophobie. Au contraire, Peau d’homme milite en faveur de l’égalité des sexes, de la tolérance et de l’acceptation de soi. Si vous ne l’avez pas encore lu, je vous la recommande fortement.



Pour une chrnoique plus complète et agrémentée de photos, rendez-vous sur mon blog :
Lien : https://labibliothequedaelin..
Commenter  J’apprécie          180
Peau d'Homme

Cette lecture n'aurait pas dû avoir lieu,ma rencontre avec cette BD est le fruit d'un malentendu.

Elle est un des coups de cœur de la médiathèque que je fréquente et le sujet me tentait.

Je n'avais pas fait attention au fait qu'il s'agit d'une BD justement,sinon je ne l'aurais pas réservée.

Et j'aurais eu tort.

Mon problème avec les bd est double : d'une part j'aime les illustrations et j'aime les mots. Mon cerveau n'arrive pas à s'attacher aux deux.

D'autre part il ne faut pas que les images ou le texte soient trop descriptifs, j'ai besoin de créer mes propres images mentales quand je lis , c'est très important pour moi.

Donc me voilà avec une BD alors que je ne suis pas fan de ce media.

Et je reconnais que j'ai eu raison de persévérer et de passer outre mes a priori.

C'est une fable agréable et malicieuse, sensuelle voire par moment érotique qui évoque des problèmes récurrents :

Choix libre de sa sexualité, rapports homme femme, sexualité dans le mariage si possible épanouissante,amour physique et connivences, égalité homme femme, et répressions,normes sociales et religieuses... ça pose aussi des questions sur la sexualité féminine et l'éducation à la sexualité quand on est femme, généralement moins explicite que celle donnée au garçon au sein de la famille.

Le dessin est simplifié au maximum,ne reste que le trait essentiel et l'apport de couleurs.

J'ai regretté juste une chose : que ça se passe à l'époque médiévale,car ça aurait été plus violent encore si le cadre avait été actuel et,trois fois hélas, ça n'aurait rien changé dans le fond.

Commenter  J’apprécie          170
Peau d'Homme

Bianca, 18 ans, va se marier à Giovanni, qu'elle ne connait pas. Son père est content, il a fait une bonne transaction financière. Sa mère est agacée par les réserves de Bianca qui aurait aimé connaître son fiancé avant : ça changera quoi, le mariage se fera de toute façon ?!?

Bianca part passer les quelques jours précédant le mariage chez sa marraine qui lui révèle un secret de famille stupéfiant : les filles de la famille peuvent revêtir une peau d'homme et vivre en homme le temps qu'elles la portent.

Bianca se laisse tenter et ce qu'elle découvre va bouleverser sa vie !



J'ai été très surprise par cette BD mais j'ai passé un vrai bon moment ! Je suis curieuse de savoir si ce qui fait le fond de l'histoire a une réalité historique : le lit nuptial, clos par des tentures, au milieu de la salle du banquet de noce par exemple... mais aussi ce qui est dit des relations homosexuelles liées à l'inaccessibilité des jeunes filles.

Réflexion surprenante mais réjouissante sur les carcans imposés par la société bien-pensante que l'on peut facilement transposer à n'importe quelle époque.
Commenter  J’apprécie          170




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Zanzim Voir plus

Quiz Voir plus

Samuel Beckett ou Franz Kafka

En attendant Godot ?

Samuel Beckett
Franz Kafka

10 questions
13 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}