A. J. Finn

Je me demande comment et pourquoi j'ai mis ce livre dans ma pal… il traîne depuis longtemps, je crois que c'est un achat d'un lot… encore… ou autre chose… encore…



Au début, j'aimais bien et puis à force Anna m'a littéralement agacé, me sortait par les yeux… c'est une folle point (de suspension… NON POINT) .



Je ne sais pas… tout était si grotesque, si déjà vu… folle mais pas vraiment. J'ai eue l'impression de connaître l'histoire… je n'ai pas vu le film pourtant… enfin je crois… je reviens je vais vérifier… (musique d'ambiance… d' attente… la ! La ! La !…J'arrête de chanter sinon il va pleuvoir…ah ! Ah ! Ah !)



Donc non, mais voyant la bande annonce, je vais peut-être le regarder tout compte fais (peut-être parce que moi les films c'est pas trop mon truc… enfin ça ne l'est plu… je vous raconte ma vie là…) même si je connais la fin… J'espère que le film sera mieux que ce livre…



Comme vous l'aurez remarqué c'est la journée des points de suspensions… on ne les utilise jamais assez et ils ont temps à dire… et puis j'adore les utilisé…



Une seule chose passée à autre chose et….



Bonne lecture !

CHALLENGE PAVES 2024

En commençant ce roman, je craignais de lire une redite de la fille du train. En effet, nombre d’éléments du postulat de départ sont similaires : situation familiale compliquée, isolation sociale, problème avec l’alcool, espionnage d’autrui etc



Les ingrédients sont les mêmes mais le déroulement diffère quelque peu. Ce thriller est donc assez efficace même si certaines révélations ont déjà été lues ailleurs on devine très vite, malgré l’astuce littéraire utilisée par l’autrice, que la famille de l’héroïne n’est plus de ce monde.



Par ailleurs, l’auteur prend le temps de se pencher sur les pathologies du personnage principal. Certaines scènes sont donc redondantes – mais utiles quand on pense à la construction de l’ambiance souhaitée par l’auteur – et peuvent donner l’impression de ne pas laisser une grande place au mystère évoqué dans le résumé. Ainsi, pour ma part, j’ai trouvé les allusions aux vieux polars cinématographiques un peu trop nombreuses et récurrentes.



Concernant notre héroïne, j’ai trouvé que l’auteur parvenait à bien rendre la détresse de son personnage. Ainsi, on peut ressentir de la compassion pour elle sans pour autant la prendre systématiquement en pitié. L’ambivalence du personnage est bien rendue : à la fois victime de jugement d’autrui et de stigmatisation mais actrice de comportements moralement douteux ; à la fois victime mais également actrice de ses troubles. Par exemple, elle sait qu’elle ne doit pas boire de l’alcool avec son traitement mais le fait quand même en toute connaissance de cause et sans se chercher d’excuse. J’ai aimé ce postulat nuancé qui permet de montrer une personne humaine qui essaie tant bien que mal de faire face à ses démons.



En somme, ce que l’on demande à ce genre de récit, à savoir vouloir connaître la suite et le fin mot de l’histoire, est respecté sans souci ici. Vous pouvez donc tenter l’aventure si vous avez apprécié la Fille du train.

Un roman policier désormais incontournable dans le genre du thriller domestique et pour cause : ce dernier se passe quasiment que depuis une maison - l'héroïne étant agoraphobe suite à un traumatisme. Fan de vieux films noirs, fan aussi de verres très réguliers dans la journée mélangés aux médicaments, vivant seule avec son chat, Anna voit un soir, un crime chez ses voisins qu'elle espionne régulièrement. Toutefois, l'a-t-elle vraiment vu ou imaginé sous l'impulsion de l'alcool ?



Tout le récit tourne donc autour des pensées - souvent défaillantes - de notre héroïne, qui va évidemment se dévoiler et révéler son passé, tout en menant l'enquête sur ses voisins. Personnellement, j'ai trouvé certains rebondissements attendus (l'origine du trauma d'Anna est facilement identifiable), toutefois la personnalité trouble d'Anna la rend attachante, ainsi que les nombreuses références aux films noirs (notamment Fenêtre sur cour, forcément). Une lecture facile mais plaisante.

Contrairement à ce qu’on attend de ce genre de roman, je ne ferai pas de suspense ici: c’est une déception, et pour plusieurs raisons : je n’ai éprouvé aucun attachement envers le personnage d’Anna. Ses choix ne me paraissent pas pertinents, ni même crédibles quoi qu’elle ait pu vivre de dramatique par le passé.



Elle est à la fois très saine d’esprit dans certaines situations, notamment lors de ses conversations virtuelles avec d’autres meurtris par la vie. Elle peut montrer tout à la fois beaucoup de sensibilité, de compassion et de bon sens lorsqu’elle cherche à aider ces personnes qui souffrent de phobie sociale, tout comme c’est son cas.



Cependant, le reste du temps, Anna est totalement désorientée et a besoin d’aide. Je n’ai pourtant ressenti aucune compassion pour ce personnage, ni même tremblé pour elle. Certains passages sont quand même très émouvants et durs.



L’intrigue principale est cousue de fil blanc puisque dès le départ, on se doute de l’issue sans en connaître tous les détails.

En bref, ce roman n’a pas répondu aux attentes que j’en avais, en particulier en terme de twist et de frisson.

Ce polar se déroule dans les quartiers chics de New-York. Vous allez faire la rencontre d'Anna, menant une vie tranquille au goût de vins, bêta-bloquants, antidépresseurs et informatique. Et comme vous vous en doutez, tout à coup tout bascule. Bonne lecture !

Un "page turner" diablement efficace qui se lit avec plaisir.

On apprécie vite Anna et sa vie de quasi recluse.

Le malaise s'installe aisément et tient bien tout au long des pages avec son lot de personnages qui apparaissent - forcément - inquiétants jusqu'au final.

Bon c'est le but et on referme pas le livre en criant à la "grande littérature" qui vous marque profondément. Mais cela fait du bien aussi parfois d'avoir tout simplement envie de "savoir" ce qu'il en est.

Un petit moment de plaisir après tout...

C’est un roman pleins de rebondissements qui s’offre à nous. Une atmosphère angoissante, dépressive. J'ai éprouvé de l’empathie pour Anna qui souffre d'agoraphobie, alcoolique, addicte aux médicaments. Parfois il peut y avoir des longueurs mais je ne m’attendais pas à la fin. Un livre facile à lire.

Un livre avec une intrigue efficace, une tension à couper le souffle. Une ambiance terrifiante d'une femme qui en pleine dépression et alcoolique, passe son temps à regarder ce qui se passe chez le voisin d'en face.

La seule critique est d'avoir l'impression de tomber sur un livre à recettes. Une partie de l' intrigue qu'on devine un peu lorsque nous sommes habitués à lire des romans policiers.

Anna, séparée de son mari et de sa fille, souffre d’agoraphobie sévère et n’arrive plus à sortir de chez elle. Pour tuer ses journées, elle espionne ses voisins, jusqu’à ce qu’elle assiste à un crime. Malheureusement, Anna est alcoolique, prends ses médicaments n’importe comment, et va être prise pour une folle, elle-même va douter de ce qu’elle a vu.



Anna est assez fragile, elle trouve le réconfort dans l’alcool, les échecs et en donnant des conseils sur internet à d’autres personnes agoraphobes elles aussi. Anna était pédopsychiatre avant et on sent qu’elle s’y connait et que ce métier lui plaisait vraiment. C’est un personnage assez attachant, qui a un comportement très destructeur. Ce qui la fait passer pour folle aux yeux des autres. Elle assiste à un crime (ou elle croit y assister) et est sûre de son fait, il n’y a pourtant personne pour la croire ou l’écouter. Les flics ne prennent pas son histoire au sérieux, et si Little agit avec elle avec gentillesse, la flic elle, est une vraie garce. J’ai trouvé qu’ils étaient de mauvais enquêteurs et qu’ils auraient pu aller chercher un peu plus loin que le bout de leur nez.



J’ai lu les 600 pages en à peine plus d’une journée, c’est pour dire à quel point le livre se dévore et les pages tournent toutes seules. L’histoire est hyper intrigante, et l’auteur prend le temps de nous poser le tableau, mais ça ne m’a pas ennuyé et j’étais très curieuse. Pas seulement pour l’enquête, mais aussi à propos d’Anna et de ce qui lui était arrivée. J’ai deviné quelques petites choses, d’autres m’ont surprise, et j’ai bien aimé les révélations.



C’était une bonne lecture, un thriller qui m’a plu, et je serais curieuse de découvrir le film.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..

Un bon roman, plein de rebondissements et très difficile à reposer. Le découpage est très agréable et permet à la fois de se repérer facilement dans la chronologie de l'histoire et de s'arrêter de lire régulièrement si besoin. L'évolution du personnage est très intéressante et la question de l'agoraphobie est traitée avec beaucoup d'attention.

Super thriller psychologique ! On rentre bien dans la psychologie de là protagoniste et on se demande vraiment si c’est réel ou si cela est faux ! On a de l’empathie pour elle et on se pose beaucoup de questions tout au long du roman. La fin est inattendue, je recommande !

Bon thriller psychologique !

Anna, femme esseulée, divorcée, dépressive, sous alcool et antidrépresseur, agoraphobe, le décor est planté !

Anna vie par "procuration" en épiant la vie de ses voisins, jusqu'à être témoin d'un meurtre mais au regard de son "profil", il est difficile pour la police de la croire et elle en vient à douter de ce qu'elle a vu

Malgré le profil d'Anna, on s'y attache

Thriller bien écrit, qui se lit très facilement, bon suspens

J'ai passé un bon moment de lecture (assez ressemblant à la fille du train)

Comme d’habitude je lis toujours les livres populaires dix ans après tout le monde ( et quand l’adaptation cinématographique est déjà sortie depuis belle lurette ainsi que la version poche etc ..)



Assez friande des thrillers domestiques , des histoires de voisinages et compagnie, je me suis finalement laissée tenter par la femme à la fenêtre !



Et je dois dire que j’ai eu une agréable surprise, je ne pensais pas aimer autant cette histoire !



Les pages se tournent rapidement les chapitres sont courts l’intrigue efficace que vous dire de plus ?



Ça l’a totalement fait avec moi la magie a opéré !



Séparée de son mari et de sa fille , Anna Fox vit recluse dans son immense maison de Harlem , se nourrissant de merlot et de vieux polars en noir & blanc , elle passe également la plupart de son temps à jouer aux échecs sur internet ou sur un forum de discussion …Et elle épie également ses voisins …



Disons qu’elle est en arrêt maladie longue durée , elle est pédopsychiatre mais n’exerce plus dans l’immédiat …est atteinte d’agoraphobie sévère suite à un grave traumatisme , accro au bon merlot (elle a un stock énorme de vin ) et a toute une panoplie de médicaments …un mélange qu’elle ingurgite au quotidien se laissant complètement aller !



Elle traîne en peignoir jogging ne sort plus de chez elle depuis des mois …



Elle se plaît à espionner la famille Russell un père une mère et leur fils adolescent qui viennent de s’installer récemment dans la maison d’en face !



Un soir elle va assister à un meurtre entendre un horrible cri & apercevoir la voisine se faire poignarder !



Pourtant elle ne sera pas du tout crédible lorsqu’elle offrira son témoignage à la police …Elle va passer pour une folle , tout le monde doutera d’elle…Ce qui l’a poussera à douter d’elle même en retour …Est-ce des hallucinations ou la réalité ?



Nous suivons Anna jour après jour dans sa quête de vérité , elle va affronter également ses propres démons , faire face à sa propre vérité, aussi douloureuse soit-elle ….



Un personnage aussi énigmatique qu’agaçant qu’attachant et touchant !



On veut à tout prix comprendre ce qui l’a rendu agoraphobe pourquoi elle est séparée de sa famille pourquoi elle vit recluse et passe chaque jour de son existence à s’enivrer à se bourrer de médicaments , ce qu’elle cherche a nous dissimuler et à se dissimuler à elle même surtout …



Un thriller domestique extrêmement bien construit , j’ai très rapidement deviné où l’auteur souhaitait nous emmener malgré le peu d’action et certaines longueurs…



Cependant les chapitres sont très courts donc la lecture est relativement rapide efficace..



On éprouve de l’empathie pour Anna on veut qu’elle s’en sorte qu’elle guérisse de ces maux de cette folie qui l’a consume !



Un récit passionnant que j’ai apprécié du début jusqu’au dénouement final !

Bof, bof je suis très mitigée...



Les 200 premières pages sont longues et assez ennuyeuses,  l'héroïne boit, boit et re boit tout en espionnant ses voisins rien de très palpitant. Elle est agoraphobe ce qui met une légère touche de piment mais sans plus.



Passé cette partie, enfin ça bouge un peu plus et l'intrigue démarre vraiment ! C'était temps, un peu plus et je refermait ce livre à jamais.



Après avoir eu le fin mot de cette histoire, je reste toujours un peu déçue, je m'attendais à autre chose de plus spectaculaire, c'est bien mais sans plus et surtout il faut s'accrocher avec la première partie du livre.

Quel beau suspens et quelle fin, que je n'ai pas vue venir ! On va suivre Anna dans sa vie, enfermée chez elle à cause d'un traumatisme qu'on découvrira petit à petit. Elle est pédopsychiatre, elle arrive à aider les autres, sans arriver à appliquer pour elle ce qu'elle conseille à ses patients. Elle suit la vie de ses voisins, à ses risques et périls. Elle a vu une chose terrible, puis croit l'avoir vu, personne ne l'a croit, jusqu'à presque douter d'elle même. Tout s'enchaîne, plus ou moins rapidement. Grande fan de films en noir et blanc, ses soirées sont rythmées par des classiques qui s'intègrent très bien dans ce qu'elle vit. Ne pas se fier aux apparences, elles sont souvent trompeuses.

J'ai lu ce roman il y a peu de temps et je peux vous dire que c'était une expérience de lecture incroyablement addictive. Je n'ai pas pu lâcher ce roman de 600 pages, et j'ai réussi à le finir en moins de 48 heures. La lecture était fluide et l'ambiance stressante tout au long du livre.

Ce roman est un mélange de huit-clos et de thriller domestique qui vous tient en haleine dès les premières pages. L'intrigue est bien trouvée avec des rebondissements surprenants qui tiennent en alerte (j'en avais deviné un mais pas du tout gênant dans la lecture). Le suspense est constamment présent, et j'ai senti mon pouls s'accélérer durant certains passages.

Ce livre à la capacité de vous rendre parano avec les différents protagonistes, on doute de tout, et c'est cela qui rend la lecture encore plus palpitante. Je recommande complètement ce livre à tous les amateurs de thrillers et de suspense. C'est un véritable page-turner qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page. Je sais qu'il y a un film sur ce livre qui est sorti sur Netflix et je ne sais pas encore si je compte le regarder mais j'espere qu'il est tout aussi passionnant que le roman !
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La Femme à la fenêtre de A.J.Finn



Anna, Pédosychiatre qui ne pratique plus, vit recluse chez elle. Elle victime d'un stress post-traumatique. Elle suit un traitement qu'elle mélange avec de l'alcool. Elle passe ses journées à regarder des films en noir et blanc ainsi que ses voisins par ses fenêtres. Un jour, la voilà témoin d'une agression et personne ne la croit, il la prenne tous pour une pauvre folle alcoolique qui essaie de se faire remarquer. Le livre tourne donc autour de cet événement.



Moi qui adore les thrillers psychologiques, je n'ai pas été captivée, ni tenue en haleine. Je me suis ennuyé dans ma lecture. C'était lent et long à démarrer. On passe les 200 premières pages à nous répéter et décrire l'alcoolisme d'Anna, sa vie malheureuse et pathétique, son laisser aller, tant au niveau de son hygiène que de la tenue de sa maison.



On a plus d'action sur les 200 dernière page qui va lever le voile sur plusieurs interrogations. Cela reste un bon thriller qui tient en haleine. Basique mais qui fonctionne bien et surtout une fin qu'on n'imagine pas forcément et qui peut surprendre !

Anna vit recluse chez elle suite à une séparation avec son mari qui serait parti avec son enfant, un soir elle sympathise par accident avec sa nouvelle voisine puis elle la voit se faire assassiner. Délire ou pas ?



Je me suis ennuyée le trois quart du livre, Anna boit des verres de merlot, regarde un film en noir et blanc, prend un comprimé, espionne ses voisins avec son appareil photo, aide des gens sur Internet, parle avec son mari et son enfant.



Et ? Bah, elle prend, un comprime, regarde un film en noir et blanc, boit des verres de merlot, espionne ses voisins, aide des gens sur Internet, parle avec son mari et son enfant bon peu importe l'ordre elle fait que cela pendant tous le livre ... Interaction avec quelques personnes qui prennent soin d'elle et son colocataire ouah la même pas besoin de comprime pour m'endormir avec ce livre, de merlot ? Peut être pour trouver le bouquin plus intéressant. Voir espionner mes voisins avec mon appareil photo (oui oui, j'en ai, je rassure c'est pour les vacances pas pour les voisins de toute façon ma fenetre à vu sur un parking) aurait été plus palpitant !



L'histoire avec son mari était très largement prévisible, le locataire, je me demandais ce qu'il faisait là ne servant pas à grand chose par rapport à l'histoire si ce n'est remplir des lignes ... Il faudra attendre la fin pages 560 le lundi 15 novembre pour que cela s'accélère ... Est-ce que la fin m'a surprise ? Oui et non ... Non, car j'avais déjà soupçonné la personne, oui, car je n'en avais pas imaginé les causes. Le plus de ce livre qui prête à sourire, c'est qu'elle ne veut pas sortir, mais qu'est ce que les autres personnages passent leur temps à rentrer chez elle !

J'ai adoré ce thriller psychologique car comme avec le personnage principal, nous sommes dans une spirale infernale. Sans cesse à nous demander si ce qu'elle a vu est vrai ou faux. J'ai beaucoup aimé le doute qui est installé autant dans sa tête que dans la notre. A nous demander sans cesse ce qu'il s'est réellement passé ce soir là.



Dailleurs un film et une série du même nom sont disponibles !



J'ai beaucoup plus apprécié la série certes moins fidèle que le film mais plus dynamique.



Par contre le film reprend exactement le livre si c'est plutôt cela qui vous intéresse !


Lien : https://www.babelio.com/livr..

J'ai commencé le film sur Netflix. Il avait, à priori, tout pour me plaire. Une femme agoraphobe et perturbée (par quoi ??), un meurtre mystérieux, des voisins suspicieux... Trop mou, trop lent, trop vague, je n'ai pourtant pas accroché.

J'ai arrêté au bout d'une quarantaine de minutes, alors que ça tournait carrément en rond. Je n'ai pas accroché à l'actrice principale, ni au personnage qu'elle incarnait. Ni à ce huit-clos étouffant (mais pas de la manière dont j'aimerai pour un thriller). Par chance, ça ne m'a absolument rien spoilé.

Quand j'ai appris que le film était tiré d'un livre, je l'ai tenté, me disant que j'accrocherai plus.



Et ben pas vraiment... Un peu quand même. Je n'ai jamais vu un film mieux qu'un livre de toute façon. De ce que j'en ai vu d'ailleurs, le début est assez fidèle au livre. Du coup, la première moitié du livre est à l'image du film : trop mou, trop lent, trop vague.



Même à l'écrit je n'arrive pas à avoir de sympathie pour Anna. Agoraphobe, alcoolique, menteuse et de mauvaise foi, Anna cumule les défauts. Pourtant, dans cette première moitié du livre, rien ne justifie un tel comportement. Se séparer de son mari ne perturbe pas à ce point quand même ? Alors forcément, ses propos, même moi, je n'y crois pas. J'imagine cette femme face de moi, ses cheveux sales, son peignoir taché, les relents d'alcool et je comprends les inspecteurs. Je comprends qu'on remette en doute sa parole. C'est l'anti-héroïne type, et je ne l'aime pas.



Si j’omets ça, cette héroïne et la première moitié du livre, je dois reconnaitre qu'il y a plusieurs points que je n'avais pas vu venir et qui m'ont prise au dépourvu, dans le bon sens. On comprends mieux certains éléments. Le rythme s'accélère sur le dernier tiers du livre. Les twists finaux sont surprenants, et j'ai apprécié attendre jusqu'à la dernière page pour enfin tout comprendre. Tout prends sens, il n'y a pas de points d'interrogation.



Ça m'a rappelé La fille du train de Paula Hawkins : même obsession pour la vie des autres, même besoin de sortir de son quotidien, même héroïne alcoolique. C'était finalement couru d'avance que je n'aime pas.