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Critiques de AJ Pearce (151)
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Chère Mrs Bird

Emmeline, dite Emmy ou Em, vit avec sa meilleure amie, Marigold, appelée Bounty, dans un petit appartement appartenant à la grand-mère de Bounty. Cette dernière travail pour le ministère de la guerre et l'autre rêve de devenir journaliste, ou plus précisément reporter de guerre. Em saute donc de joie quand elle voit une offre d'emploi pour un journal, elle y voit là, la porte d'entrée à ce monde! mais elle va vite déchanter quand elle comprendra que c'est pour être la secrétaire d'une horrible rédactrice en chef, Mrs. Bird, rétrograde, qui ne fait rien et juge tout le monde, d'une magazine pour femme mineur et en perte de vitesse. Elle est prise de dilemme quand elle découvre la quantité de lettres envoyées par des femmes, en quête de conseil, en prises avec leurs doutes, et la période trouble, ou beaucoup repose sur elle, à la frontière entre deux époques, or ces lettres sont directement jetées à la poubelle sous les directives moralisatrices de Mrs. Bird. Elle va donc finir par décider de répondre à ces femmes, et les aider, comme elle peut. En parallèle de son travail, Em mène sa vie de célibataire, accompagne Bounty et William son fiancé et, se rend à la caserne des pompiers en tant que standardiste bénévole. La vie suit son cours sous les bombes de Londres

Cher Mrs Bird est un charmant roman, qui pourrait paraître un peu léger à l'image de ces deux jeunes filles, personnages principaux de cette histoire, qui traversent Londres en plein Blitz, avec une certaine joie et frivolité. Mais, en fait, il n'en est rien, ce sont seulement deux jeunes filles, tellement jeunes pour notre regard contemporain, qui font fit de l'adversité, les restrictions, les bombes qui peuvent pleuvoir du jour au lendemain sur l'immeuble voisin ou le leur, qui travaillent dur et donne de leur temps et de leur courage pour la communauté et le bien de tous, et surtout, pour faire face (ou faire la nique, quoiqu'il arrive) à Hitler. Souffrir certes, mais souffrir avec élégance et panache! et une tasse de thé, voir un sherry ou un whisky quand l'heure est trop sombre.

J'ai aimé découvrir le Londres, dur, de cette époque, à travers le regard de ces deux charmantes filles, qui doivent faire face, comme le reste de la population. Un livre vraiment intéressant à lire et agréable.

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Chère Mrs Bird

En 1940, Emmy rêve de devenir reporter de guerre pour le prestigieux London Evening Chronicle. Mais suite à une méprise, ce n'est pas ce journal qu'elle rejoint mais Woman's Friends et sa chronique du courrier du lecteurs avec à sa tête la revêche Mrs Bird. Loin de se décourager, Emmy décide de dépoussiérer ce magazine un peu vieillissant.



Encore une lecture dont je ne sors pas convaincue. Décidément je les enchaine en ce moment. Si l'histoire m'a rapidement accrochée, même si elle ne révolutionne pas le genre et en rappelle d'autres, mon enthousiasme est vite retombé face aux fantaisies de style qui m'ont vraiment gênée dans ma lecture. L'auteure a la désagréable manie de Coller Des Majuscules Partout Alors Qu'Elles Sont Inutiles (comme ça!). Ça a été un gros frein dans ma lecture, au point que j'ai failli ne pas aller au bout du roman. Autre détail gênant, le parlé des personnages est totalement anachronique avec des expressions très modernes pour un roman censé se passer en 1940. Ça aurait du être un bon moment de lecture, mais le style de l'auteure a rendu le roman fastidieux et lourdingue. Heureusement, le livre ne fait que 370 pages, je n'ai pas eu à supporter tout ça trop longtemps.
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Chère Mrs Bird

Chère Madame Bird,



je viens de lire un livre qui me rappelle beaucoup Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates de Mary Ann Shaffer et Annie Barrows ou de La chorale des Dames de Chilbury de Jennifer Ryan lu plus récemment. Et pourtant, l’auteur arrive à insuffler encore un petit quelque chose de différent.



Madame Bird pouvez vous me dire comment ces auteurs arrivent à ne pas nous offrir de pales copies, mais bien une âme différente voire complémentaire ?



Bien à vous



Une lectrice à visée







Les journaux, la radio et même les magazines comme le nôtre regorgeaient d’appels au courage, à l’optimisme, à la force d’âme. Ils parlaient de batailles gagnées, d’avancées de troupes. Ils parlaient de garder le moral, de prendre soin de son foyer, de son apparence en attendant le retour des hommes, car c’était pour cela qu’ils se battaient. Il fallait être pomponnée, bien coiffée et ne pas se laisser aller pour montrer à Hitler qu’il ne réussirait pas à nous abattre. Et, en plus d’assurer sur le front domestique après six mois de bombardements, nous attendions de nos lectrices qu’elles gardent sous la main un joli corsage et le tout nouveau rouge à lèvres pour quand leurs hommes revenaient le temps d’une permission. Combien de fois leur disions-nous bravo ? Combien de fois complimentait-on les femmes pour le travail qu’elles accomplissaient ? Leur expliquait-on qu’elles n’avaient pas à tout porter sur leurs épaules ? Que c’était normal de se sentir un peu découragée ?



Chère Lectrice à Visée,



Afin de pouvoir vous répondre au mieux, il a fallu que je lise les trois livres en question. Voilà ce qu’il en ressort.



Le contexte, tout d’abord, dans Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates l’auteur vous plonge dans le quotidien d’un groupe de personnes sur l’île de Guernesey. Dans La chorale des Dames de Chilbury, vous êtes avec un groupe de femme qui chante dans une chorale, Chilbury est une petite ville de province. Dans le roman, dont je fais partie, nous sommes au cœur de Londres. Au centre des évènements anglais.



La guerre, oui en effet, cette fameuse guerre est présente dans les trois romans. Les pénuries, restrictions, absences d’hommes se ressentent dans tous. Mais nous sommes confrontés très régulièrement aux bombardements pas rapport aux deux autres romans. Nous essayons de vivre normalement en allant au cinéma, en nous déplaçant et la jeunesse londonienne ne baisse pas les bras. D’ailleurs , dans mon histoire (enfin j’exagère un peu, car il n’est en vérité pas question de moi, mais de la personne qui se fait passer pour moi ! ) les femmes se retrouvent à la caserne des pompiers après leur journée de travail. Elles réceptionnent les appels d’urgence. En étroite collaboration avec les pompiers, au péril de leur vie, mais avec le sentiment d’être utile, d’aider les concitoyens. Un aspect qui n’avait pas été abordé, je pense. Les pompiers anglais pendant la Seconde Guerre mondiale !



La forme du roman pour terminer. Le premier est un roman épistolaire pur et dur, le second est un mélange entre lettre et journal intime. Ici, c’est un roman où se glisse des lettres de femmes perdues, désœuvrées qui racontent leurs détresses à un journal et à moi Mrs Bird en particulier.



Alors oui dans les trois romans se glisse une histoire d’amour bien que finalement, celle présente dans ce roman ne soit finalement pas à la première place, mais agrémente l’histoire principale.



Voilà chère Lectrice à visée, je pense avoir répondu en mon âme et conscience. Vous avez raison de dire que ces livres sont complémentaires. Et que chacun à une âme particulière.



Bien à vous



Mrs BIRD
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Chère Mrs Bird

Emmy partage un appartement à Londres, au début de la seconde guerre mondiale, avec sa meilleure amie. La nuit, elle travaille pour les pompiers; le jour, elle se rêve correspondante de guerre. Quand une petite annonce pour un job dans un journal de la capitale attire son regard, elle fonce, se voyant déjà plonger au coeur du conflit. Et la voilà assignée au courrier des lectrices, sous la férule de Mrs Birds, une cheffe acariâtre pour qui les problèmes des femmes doivent se limiter à un choix de chaussures et certainement pas à des problèmes de couple. Emmy, qui désespère d'aider son prochain, ne voit pas les choses du même oeil.



Après la lecture du pitch, on pourrait penser s'attaquer à un feel good de plus. On imagine déjà le contraste entre l'impétuosité de la jeune héroïne et l'esprit vieux jeu de sa responsable. Et c'est vrai que dans le premier tiers, on sourit pas mal face à des situations cocasses très bien racontées par l'autrice. Et puis, petit à petit, le récit gagne en profondeur quand on passe de l'autre côté du miroir en entrant dans la caserne des pompiers par exemple. C'est assez rare finalement de tomber sur des romans qui se déroulent sous les bombes et dans lequel on n'aborde pas l'aspect militaire ou résistant des choses. Dans ce roman, on voit que les londoniens ont appris à continuer de vivre sous la menace permanente de l'ennemi. Et on s'imagine peu le travail des pompiers en ces temps ravageurs ou que l'on continue à vouloir aller danser le samedi soir.



Plus qu'un feel good, Chère Mrs Birds aborde plus largement la situation des femmes au début de cette guerre à travers le courrier que les lectrices envoient au journal d'Emmy. Et de l'autre côté de la lorgnette, il aborde le courage des jeunes femmes qui doivent se construire, fonder une famille, réussir une carrière et qui veulent apporter leur contribution, à leur échelle, pour continuer à mettre des couleurs dans cette nuit qui durera quatre longues années. Ca reste léger, mais plus intéressant qu'il n'y parait de prime abord.
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Chère Mrs Bird

Ce livre nous plonge tout droit à Londres durant la Seconde Guerre Mondiale et le Blitz. Nous y rencontrons Emmeline, une jeune femme qui rêve d'être journaliste et qui arrive à trouver un emploi dans un journal féminin. Si cet emploi n'est pas celui qu'elle espérait, il n'en marquera pas moins la vie de Emmi. La journée elle est donc occupé à être sous les ordres de Mrs Bird, le soir elle officie dans la caserne afin d'aider les secours lors des bombardements.



Une histoire qui évoque à la fois l'horreur de la guerre et le quotidien de ceux qui ne sont pas partis au front. Une histoire touchante avec des personnages attachants dans laquelle on se plonge facilement.



Je regrette cependant un peu la fin que je trouve un peu trop rapide et brutale. Quand j'ai vu que j'avais terminé le livre, je n'ai pas compris. J'aurais tellement aimé un petit chapitre en plus, peut-être pour voir ce qu'il advient vraiment de Emmi, de Bunty et des autres. Du coup je reste un peu sur ma fin, c'est dommage.



Il n'en reste pas moins que c'est un livre que je conseille vraiment !
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Chère Mrs Bird

Emmy veut devenir journaliste de guerre pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle croit sa chance venue quand elle voit une petite annonce pour intégrer un groupe de presse renommé. Mais sa joie est de courte durée quand elle découvre que son poste n'est autre que de seconder Mrs Bird et de sélectionner les lettres convenables qui pourront paraître dans le Woman's Friend.

Bien vite Emmy est touchée par les lettres de ces femmes et outre-passe sa mission et va au-delà de nombreux problèmes.



La quatrième de couverture est séduisante et le fait qu'il soit dit comme roman épistolaire m'a plu, mais j'ai été déçu de ne pas trouvé un vrai roman épistolaire. Il n'y a d'épistolaire que les quelques lettres de certaines femmes demandes l'avis ou l'aide de Mrs Bird. Le roman s'attache beaucoup plus au personnage d'Emmy et de sa meilleure amie.

Je suis donc un peu déçue par cette lecture.
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Chère Mrs Bird

Que faire, en 1941, à Londres, pour participer à l'effort de guerre alors qu'on est une jeune femme ? Secrétaire dans un cabinet notarial le jour, téléphoniste bénévole chez les pompiers la nuit, Emmy rêve de devenir reporter de guerre. Aussi, lorsqu’elle découvre une petite annonce dans le London Evening Chronicle recherchant une assistante à temps partiel pour les éditions du journal, elle fonce… Et toute à sa joie, se fait embaucher sans écouter en quoi consiste exactement sa fonction…



Malgré une traduction inégale (parfois adorablement désuète, parfois maladroite, avec quelques malencontreux anachronismes), ce premier roman est une réussite. Impossible de résister aux personnages et à l’humour et l’optimisme de ce récit. On y trouve aussi ce qu’il faut d’émotions pour se plonger dans l’horreur de la guerre, sans toutefois se sentir submergé. On sent que l’auteur a pris beaucoup de plaisir à écrire. Et je devine que la fin de ce roman sera le prélude à un second tome…

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Chère Mrs Bird

Cette chère Mrs Bird, mais qui est-elle ? C’est une petite femme, sèche et distante. Elle est pleine de convictions morales et se sent garante des vertus féminines. La rigueur de son éducation d’autrefois la rend hostile à toute forme d’empathie, c’est une demoiselle pour qui l’Amour n’entre jamais en ligne de compte. Mrs Bird a été la chroniqueuse préférée du courrier du cœur à woman’s friend pendant plus de vingt ans. Elle avait pris sa retraite en 1932 lorsqu’on lui a demandé de reprendre du service au sein du journal.

Face à cette femme irascible s’opposera la figure de proue du roman, Emmeline Lake. A l’aube de ses 23 ans, Emmy rêve de devenir reporter de guerre. Le London Evening Chronicle recherche une assistante. Quelle aubaine, ce poste est pour elle. Emmy est une fille solaire qui est inépuisable dans son action d’aide aux autres. C’est un caractère généreux et entier qui met ses talents au service de la vie. Elle travaille aussi à la caserne des pompiers et reçoit les appels urgents qui font suite aux raids aériens de la Luftwaffe. Il ne faut pas oublier que nous sommes en 1941 et que la guerre fait rage. L’armée allemande bombarde Londres et ses habitants sans discernement.

Emmy est déterminée et elle obtiendra ce poste mais dans l’euphorie du moment elle oublie de demander en quoi consistera celui-ci. Elle quittera donc son étude notariale pour ce travail qui réside en somme à taper des lettres pour la page « Problèmes » du magazine féminin woman’s friend sous la férule de Mrs Bird qui en est la rédactrice en chef par interim. Emy est déçue mais ne se décourage pas pour autant, elle reçoit et lit toutes les lettres attentivement des jeunes femmes et des jeunes filles qui demandent de l’aide. Emmy a pour mission de trier ces lettres et de transmettre à Mrs Bird seulement celles qui ne sont pas trop osées ou irrévérencieuses. Emmy ne peut pas laisser tous ces appels au secours sans réponse. Comment ne pas répondre à des jeunes femmes délaissées ou qui ont perdu un être aimé. C’est décidément trop injuste surtout que la guerre n’a fait qu’aggraver les choses. Emmy va-t-elle aller jusqu’au bout de ses élans et de ses rêves ?

D’autres personnages entourent Emmy, on fait la connaissance de Bunty sa meilleure amie et de William, on se prend d’affection pour Mr. Collins et Charles Mayhew est très séduisant.

A.J Pearce nous plonge dans un livre à la fois divertissant où la tendresse et la fragilité des êtres apparaissent et en même temps elle nous fait traverser Londres en plein Blitz où les bombardements blessent et tuent. Certains passages du livre sont très émouvants car lorsque la réalité de la guerre surgit, déchirant le voile, la douleur, l’absence, la souffrance et la mort, comme dans les vraies histoires d’amour, ne sont plus que présences.

L’auteur a bien su, avec toute la finesse de son écriture reconstituer l’effervescence de cette période. Tout ce travail d’écriture est mis en scène avec l’élégance d’une femme sensible et attentive à l’histoire intime et secrète des jeunes filles de cette époque et on y voit une belle résistance féminine.

J’ai vraiment beaucoup aimé ce roman car tant de romanciers disent trop gravement des choses légères que c’est un vrai moment de plaisir que de lire les mots d’AJ Pearce si bien utilisés pour nous conter d’une manière légère des choses si graves.


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Chère Mrs Bird

Ce délicieux roman british se passe pendant la seconde guerre mondiale et nous raconte la vie de deux amies à Londres, surtout d'Emmy qui rêve d'être correspondante de guerre et qui, avant tout, veut se montrer utile. L'auteur a fait un gros travail de recherche et a bien su faire ressortir la pudeur et la façon de parler de l'époque ainsi que les problèmes des femmes pendant cette période agitée.

Dommage que l'histoire ait un peu de mal à se mettre en place!
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Chère Mrs Bird

Londres 1941. En plein Blitz, Emmy vit avec sa meilleure amie Bunty et rêve de devenir reporter de guerre. A défaut, elle décroche un poste dans un obscur magazine féminin et se voit confier le tri du courrier des lectrices auquel répond Mrs Bird, terrible rédactrice en chef par interim qui a une sainte horreur de l'Intolérable et oblige Emmy a faire un tri drastique dans les lettres qui seront soumises à son conseil. Mais Emmy veut aider... quoi de mieux que de répondre alors en douce à ces courriers rejetés.





Sous couvert d'un sujet léger, A.J. Pearce nous décrit avec précision le Londres du Blitz : l'effort de guerre, les bombardements et surtout le sort des femmes laissées derrière. Au travers du personnage si pétillant et plein de charme d'Emmy, mais aussi des lettres de lectrices, on y découvre le courage de ces femmes et la faculté de résistance des Anglaises (et des Anglais...). La touche de drame, inévitable au vu de la période concernée, est si bien amenée, traitée avec retenue et délicatesse qu'elle ne vient qu'à peine assombrir ce roman si léger et très bien écrit. Chère Mrs Bird se dévore vraiment tout seul et le seul regret que l'on peut finalement avoir en le refermant c'est qu'il ne soit pas plus long.
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Chère Mrs Bird

Tout d'abord merci à Babelio et aux éditions Belfond pour m'avoir fait parvenir ce livre.

Emmy est une jeune londonienne qui rêve de devenir reporter de guerre. Très engagée dans les corps de volontaires elle soutient l'effort de guerre avec bonne humeur et un sens du devoir bien marqué. Alors quand elle découvre la petite annonce de recrutement pour un grand journal, elle n'hésite pas une seconde et se rend à l'entretien d'embauche. bien qu'un peut surprenant, elle est tellement distraite lors de celui-ci qu'elle ne réalise que bien plus tard qu'elle a été embauchée comme assistante pour la rédactrice du courrier du cœur d'un magazine féminin sur le déclin. Et pour cause, vu comment la Chère Mrs. Bird traite sèchement le peu de lettres qu'elle accepte de traiter. Mais Emmy ne l'entend pas de cette oreille et va s'en mêler...

Mêlant les difficultés quotidiennes de la population de Londres lors des raids allemands et les tracas d'une jeune femme d'une vingtaine d'année, ce roman nous fait passer des bavardages entre amies au sujet de leurs amours au drame des bombardements avec leur cortège inévitable de victimes. Oscillant de la joie aux larmes, ce livre se dévore tout seul, facile, rapide, réussissant à captiver malgré l'emploi abusif de majuscule auquel il faut s'habituer en début de lecture.
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Chère Mrs Bird

Livre lu dans le cadre d'un opération Masse Critique Spéciale de Babelio que je remercie.

Dès que j'ai vu la couverture de ce livre il m'a attiré, inspiré, on me parle du Club des Eplucheurs de Patates que j'avais beaucoup aimé, ce roman épistolaire, sensible, délicat alors je n'hésite pas je plonge, pourquoi pas....

Je suis plus que partagée à la fin du récit. C'est gentil, bien écrit, cela se lit vite mais je n'y ai pas pris un vrai plaisir comme avec le modèle annoncé. Il n'y a pas la même sensibilité, la même émotion. Cela reste assez conventionnel dans la narration, sur les personnages, sur une jeune femme, volontaire mais encore, tout du moins au début et au bout de quelques pages j'avais tous les éléments pour savoir le déroulé de l'histoire, même les rebondissements. Il y a l'amie de toujours, le drame, on se fâche, on risque de tout perdre etc....

C'est bien sûr que mon opinion mais c'est sans surprise, j'ai l'impression d'avoir déjà lu 10, 20 voir plus cette histoire (oui je sais j'ai déjà un long passé de lectures). C'est agréable, cela se lit sans prise de tête, on se détend mais cela ne laissera pas beaucoup de traces.

Je pense qu'il peut plaire à de jeunes adultes, des lecteurs (lectrices peut être plus que lecteurs) occasionnels, un livre à lire sur la plage, sans se poser de questions, sans aller chercher un fond. Tout dépend de ce que l'on demande à une lecture et pour moi maintenant ce genre de livre me laisse le sentiment de perdre mon temps, car sans en être l'auteure j'en connais toutes le ficelles (en toute modestie), je ne ressens rien à part une pointe d'agacement, mais il y a un public pour ce type de livres. Je leur laisse.

Finalement ce que j'ai le plus aimé dans ce récit c'est sa couverture (je rappelle que je suis fan de littérature anglaise, un peu rétro etc...).
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Chère Mrs Bird

J’imaginais quelque chose du même genre que #lecerclelitterairedesamateursdepluchuresdepatates que j’ai adoré... et bien cela n’à rien à avoir et j’ai quand même adoré! L’épistolaire est bien moins présent que je ne l’avais pensé mais cela ne m’a pas gâché mon plaisir! C’est gai, émouvant, documenté, historique, plein d’amour et d’humour! J’ai vécu le Londres de 1940, sous les bombardements, il y a la vie des civils, leurs amours, les projets professionnels, l’amitié... bref je le conseille!
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Chère Mrs Bird

Les premières pages de ce roman m’ont déroutée car ce n’est pas du tout la lecture à laquelle je m’attendais, mais j’ai été très agréablement surprise. Je ne lis quasiment jamais de romans « feel-good » mais « Chère Mrs Bird » dégage une lumière très forte, un optimisme contagieux qui m’a fait beaucoup de bien – et je remercie NetGalley et les éditions Belfond pour cette très jolie découverte.

Nous sommes à Londres en 1941. Secrétaire volontaire dans la brigade des sapeurs-pompiers, Emmeline Lake rêve depuis toujours de devenir correspondante de guerre mais se retrouve assignée à classer le courrier des lectrices de Woman’s Friend. Courrier qui ne trouve que peu de grâces aux yeux de la directrice, Henrietta Bird : qu’il s’agisse de questions sur les relations amoureuses, intimes, voire extraconjugales, tout est jugé « sujet inacceptable » et jeté à la poubelle par la féroce Mrs Bird sans ménagement. Dépitée par ce manque d’intérêt et de sympathie, Emmy prend la décision audacieuse de… répondre aux lectrices en signant « Mrs Bird ».

Les personnages m’ont emportée et j’ai pris beaucoup de plaisir à les suivre dans leurs péripéties. Si au départ j’ai mis du temps à m’attacher à Emmy, peu à peu elle m’a décontenancée, impressionnée, et au final elle m’a séduite. Elle a du punch, elle est pleine de ressources et refuse de se laisser abattre ; elle est combative, ambitieuse, inspirée.

C’est une femme qui aime intensément l’être humain et ne supporte pas que l’on ignore ou dédaigne la détresse des autres. A mes yeux c’est elle qui porte le roman : elle est lumineuse, pleine d’esprit, magnifique dans ses prises de risque. A ses côtés, j’ai tout autant aimé suivre Bunty, son amie rusée et infiniment touchante, que Mr Collins, le rédacteur en chef adjoint, aussi bordélique et mystérieux que talentueux.

Je n’ai rien trouvé de particulièrement puissant dans la plume de A.J. Pearce mais finalement ce roman n’en a pas besoin : la poésie jaillit des actes et de la beauté d’âme des personnages. Rétrospectivement, je me rends compte que je n’ai quasiment jamais cessé de sourire tout le long de ma lecture. Malgré cette gravité ténébreuse qu’entretient la guerre et certains moments douloureux, c’est une lecture fraîche, revivifiante et pleine de délicatesse.

Il y a beaucoup d’humour dans ce texte qui fait respirer le lecteur dans ce contexte d’angoisse incessante, et Emmy fait preuve à plusieurs reprises de superbes moments de courage. Tout n’est pas fabuleux, évidemment, la Luftwaffe continue à pilonner Londres et Hitler étend ses ténèbres. Mais il y a de la chaleur dans les douleurs, il y a de l’espérance dans les peines. Et si parfois la gorge se serre, si parfois on est écœuré, révolté ou découragé, cela ne dure jamais longtemps.

Les personnages ne sont pas surhumains, ils plient, parfois ils chavirent et s’effondrent, mais l’obscurité ne triomphe jamais. C’est un roman sur l’espérance, la bravoure et la résilience. C’est un roman sur le feu qu’on a dans le ventre et qui parfois nous fait accomplir des merveilles.

Oui, vraiment, je peux dire que j’ai beaucoup aimé ce roman à l’opposé de ce que j’ai l’habitude de lire. C’est un hommage à toutes ces jeunes filles et ces femmes en temps de guerre. Avec attendrissement on découvre leurs doutes, leurs épreuves, mais aussi leurs tentations et leurs espoirs. J’ai aimé cette perspective et la façon dont la romancière la traite à l’aide de lettres manuscrites. Je quitte cette lecture délicieuse avec la sensation d’avoir dégusté une pâtisserie mousseuse et fruitée. Mention spéciale pour la couverture pleine de charme et d’élégance, à l’image du roman.
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Chère Mrs Bird

Londres.1941. Alors que la guerre fait rage, Emmy qui a 24 ans a le rêve de devenir correspondante de guerre. Mais, elle va débuter un job comme assistante dans un magazine féminin le Women's Friend. Son job est loin d'être celui tant espéré. Elle va travailler pour la tyrannique Mrs Bird. Emmy trie les lettres des femmes qui écrivent au magazine pour que Mrs Bird puisse répondre à leurs problèmes, seules les lettres "politiquement" correctes trouveront réponses. Mais, Emmy trouve cela injuste alors elle décide d'écrire à ces femmes malgré tout en se faisant passer pour Mrs Bird. Les petites cachotteries d'Emmy vont-elles être mises à jour? Un drame causé par la guerre va venir tout remettre en question...



Emmy a un fort caractère, de grandes convictions, du courage et de la témérité. J'ai adoré les lettres insérées à l'histoire, des femmes qui confient leur profond désarroi. L'auteure montre l'importance de la correspondance qui permet par bien des aspects d'ouvrir son coeur. C'est un roman beau et doux, une ode aux femmes durant la guerre, à l'amitié, à l'amour...et tout face face à la tyrannie nazie.



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Chère Mrs Bird

Un soir d'été, lecture tranquille, sur ma liseuse, au hasard, je sélectionne ce titre.



Une lecture qui oscille entre la légèreté du ton... Cette Emmy est un peu bécasse. Et une situation dramatique. La blitzkrieg de Londres est loin d'être un moment de bonheur.



L'autrice a su osciller entre la la petite histoire et avec la grande pendant une partie du roman. Et certains de ses personnages sont assez attachants...



Mais elle n'a pas su évité l'écueil de la fin un peu trop à l'eau de rose. C'est dommage.

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Chère Mrs Bird

Il est toujours risqué de mentionner sur la quatrième de couverture d'un premier roman, qu'il se situe dans la droite ligne d'un grand succès de librairie (par ailleurs très mérité) car les lecteurs risquent de ne pas y trouver leur compte et de se montrer particulièrement critiques parce que leur attente précise a été déçue.

Est-ce pour cette raison que je noterais plutôt sévèrement cette histoire bien gentillette mais à l'intrigue cousue de fil blanc et au happy end trop attendu dans la droite ligne de la veine "feel good " qui a actuellement le vent en

poupe ?

L'histoire se passe à Londres à la fin de l'année 1940.

L'héroïne Emmy, rêve de devenir journaliste mais doit composer avec une réalité plus prosaïque quand elle comprend qu'elle doit se contenter de suivre les instructions précises de la rédactrice en chef d'un journal féminin bien ringard, la terrible Mrs Bird. Elle prendra l'initiative de s'affranchir de cette tutelle pour adresser des réponses personnelles aux lettres des lectrices, et risquera son poste. Pas d'inquiétude tout finira par s'arranger .

Son fiancé va la plaquer, mais elle en retrouvera illico un autre...

Sa meilleure amie va la mettre sur la touche, mais le livre s'achèvera sur une belle réconciliation après l'inévitable passage tragique qui donne un peu de ressort au déroulement de l'intrigue.

En parcourant ce roman qui se situe pendant la période du blitz , et qui, il faut le remarquer, insiste intelligemment sur le rôle que les femmes ont mené en temps de guerre pour soutenir l'effort national , j'ai été surprise de constater que les personnages parlaient comme les jeunes filles d'aujourd'hui et ce décalage dans le vocabulaire m'a rendue perplexe. S'agirait-il d'une initiative malencontreuse de la traductrice ?

Bien entendu les problématiques demeurent identiques et traversent les époques mais la langue, elle, évolue et on ne parlait pas dans les années 1940 de la même façon qu'aujourd'hui ("c'est la meilleure", "Excellent","le moral dans les chaussettes" etc... )

Ce roman se lit sans déplaisir mais sans délectation et mis à part les descriptions poignantes de Londres bombardée sans relâche alors que sa population reste stoïque, et du rôle des pompiers volontaires qui n'hésitent pas à se mettre en danger pour sauver des vies, l'histoire m'a parue d'une grande banalité.





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Chère Mrs Bird

Deuxième roman 2018 de la Collection Le Cercle a être sorti, Chère Mrs Bird avait tout pour me plaire : la Seconde Guerre mondiale, le monde du journalisme, une héroïne audacieuse. Mais surtout, la quatrième de couverture indique une mention au Cercle littéraire d’amateurs d’épluchures de patate. Et ça, ça avait mis la barre extrêmement haute.



Dans ce roman, nous partons à l’aventure avec Emmy, une jeune femme qui souhaite à tout prix devenir reporter de guerre. Lorsqu’elle découvre l’annonce d’assistante dans le London Evening Chronicle, elle n’hésite pas une seule seconde à tenter sa chance. Ce job elle le veut et elle l’aura ! Même quand elle découvre que le métier n’est pas exactement celui auquel elle pensait, Emmy fonce et se dit qu’elle rebondira quoiqu’il arrive. Et c’est ce que j’ai clairement apprécié chez elle. Certaines dans le book club ont dit qu’elle était naïve. Personnellement, je la trouve débordante d’optimisme et pleine de volonté. Cependant, en continuant ma lecture, cette audace que j’ai adoré chez Emmy dès le départ s’essouffle et je la trouve plus craintive, plus « fragile ». Et ça m’a dérangé. D’habitude on a le schéma inverse : une héroïne un peu pleureuse au début et après elle s’affirme. Et vous savez que je n’aime pas trop les héroïnes qui chouinent…



AJ Pearce nous offre tout de même une galerie de personnages qui m’ont beaucoup plu. Toutefois, il y a un traitement assez manichéen et il manque donc de la nuance. Je pense notamment à Mrs Bird qui joue le dragon jusqu’au bout. C’est dommage, j’aurais aimé en apprendre plus sur elle, la découvrir. Le personnage que j’ai trouvé le plus intéressant est Bunty car elle va traverser plusieurs choses dans le roman, que je vous laisse découvrir, et j’ai apprécié que son traitement ne soit pas juste superficiel.



J’ai beaucoup apprécié découvrir la vie à Londres pendant le Blitz. Je me suis rendue compte que je n’avais pas forcément beaucoup lu à ce sujet et AJ Pearce a rendu le décor très réel. Elle a une écriture visuelle ce qui m’a permis d’être immédiatement immergé dans son histoire. L’autre point positif est que malgré l’horreur de la guerre, l’auteure nous montre la légèreté de ces londoniens qui ne veulent pas succomber à la morosité ambiante.



Puis j’aurais aimé avoir plus de lettres. En fait, la mention du Cercle Littéraire m’a fait penser que j’aurais un roman épistolaire entre les mains. Ce n’est pas vrai. Nous avons un roman « normal » avec quelques lettres à l’intérieur. Ces lettres aident l’histoire car elles nous montrent le fossé entre la « vieille » et la « nouvelle » génération. Ces lettres remuent Emmy et elle se sent obligé d’aller aider ces femmes. Toutefois, je n’aurais pas dit non à un peu plus.



Je ne vous cache pas que Chère Mrs Bird est un peu en demi-teinte pour moi. Comme tous les romans Le Cercle Belfond, il se lit vite, il reste prenant car j’ai eu envie de savoir le fin mot de l’histoire mais j’avais d’autres attentes. Si vous l’avez lu et que vous avez trouvé la fin un peu rapide, sachez que AJ Pearce a annoncé qu’elle était en train d’écrire une suite. Malgré les défauts que j’ai énoncé, je serai ravie de pouvoir savoir le fin mot de cette histoire !
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Chère Mrs Bird

Nous découvrons Emmy, jeune fille londonienne qui essaie de construire sa vie dans une métropole bombardée quotidiennement par la Luftwaffe, et un fiancé au front.  Rêvant de devenir correspondante de guerre, mais condamné à répondre au courrier des lectrices, Emmy est bien décidée à aider ses compatriotes féminines embourbées dans tout types de problèmes. Problèmes de coeur, de convenances, de générations, tout y passe. Et son avis parfois très moderne pour l'époque va l'entraîner dans des situations improbables. 



Ce que j'ai particulièrement apprécié dans ce premier roman plus que prometteur, c'est le mélange d'émotions qu'il a su provoquer en moi. Je suis passé des éclats de rire à l'émotion en quelques tant on s'accroche aux personnages. Car en bon roman british, l'humour est plus que présent et il n'est pas rare de se retrouver à sourire malgré soi, tant les scènes cocasses se multiplient. Mais bien que très drôle et bien écrit, le drame n'est jamais loin .... 



Ces jeunes femmes fortes , Emmy en tête, sont un véritable exemple de ces femmes qui subissait le pire, pendant la seconde Guerre Mondiale, mais qui était capable de mener leurs barques, avec courage, détermination et un amour de la vie immodéré. Un brin de féminisme qui trouve un écho très favorable actuellement, et en fait un roman à lire absolument! 



Le roman est bien écrit, très séduisant avec des personnages très plaisants dont je me souviendrais surement longtemps .Alors merci!




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Chère Mrs Bird

Chère Mrs Bird... Autant faire une déclaration d'amour à un dragon. A moins que ce ne soit, et c'est ici le cas, de l'ironie à l'état pur. Car cette fameuse Mrs Bird, Henrietta de son prénom, rédactrice du courrier des lecteurs dans la revue Woman's Friend n'a rien d'une personne empathique soucieuse de réconforter son prochain, bien au contraire. Quand elle répond à certaines lettres, triées sur le volet, c'est plutôt pour envoyer promener les femmes qui lui écrivent.

Emmeline, dite Emmy, embauchée à son service alors qu'elle souhaitait devenir correspondante de guerre, car le récit se situe à Londres pendant la seconde guerre mondiale, prise de pitié pour ces jeunes femmes dont les missives restent lettres mortes, si je puis dire, va petit à petit s'enhardir à remédier à la situation.

Le pot aux roses finira par être découvert, bien sûr. Mais auparavant le lecteur aura ri, frémit aux aventures et mésaventures d'Emmy, et découvert le rôle des femmes qui s'engageaient à aider les pompiers pendant les bombardements nazis. Ce livre, est aussi une histoire d'amitié entre plusieurs d'entre elles, avec leurs joies, leurs espérances et leurs souffrances.

Le style de ce livre est vif, léger en dépit des graves sujets abordés, et se lit avec beaucoup de plaisir. On ne s'ennuie pas une minute. On sourit, on s'inquiète, on est touché par la témérité et l'engagement de ces jeunes femmes au service de leur patrie. On vit les événements avec elles et on comprend leurs réactions comme si elles étaient les nôtres.

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre.

Un grand merci à Babel il et aux éditions Belfond pour ce livre, lu dans le Cadre de Masse Critique.

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