Aiden Thomas

Si ç'avait été une erreur, son lapsus était plus révélateur que ses excuses.(page 202 )
Pourquoi Yabriel devait-il toujours absoudre les gens de toute culpabilité?
Il ne voulait pas être compréhensif.
Il n'avait pas en lui la force de pardonner, cette fois-ci. (page 203)

Il l'embrassa et elle ne put que s'abandonner au baiser.

Le reste, ses longs cheveux blonds, ses vêtements, avait été jeté pour de bon, mais elle s'était accrochée au gland.

Une petite créature qui vivait dans sa poitrine et qui, dans un élan de folie, secouait ses côtes tels les barreaux d'une cage.

Ces événements, quels qu'ils soient, vivaient encore dans la moelle de ses os. Ils se cachaient entre ses côtes, se nichaient dans sa colonne vertébrale, s'éveillaient par moments.

Il dormait toujours avec ses chaussettes, au cas où un de ses pieds sorte de la couette la nuit. Tout le monde savait qu'une jambe nue courait le risque d'être dévorée par un monstre.

Et puis un tas de trucs bizarres ont commencé. D'abord, des petites choses. Les fées se sont mises à avoir peur, elles ne voulaient plus jouer avec nous le soir. Elles se cachaient dans les arbres. J'ai essayé de leur parler, mais elles refusaient de me dire ce qui n'allait pas, comme si elles étaient trop
effravées.

Ce n'est pas pour rien que les ombres sont attachées aux gens. Ce sont des créatures maléfiques. Pas comme les fées, qui mettent le bazar parce que ça les amuse. Les ombres sont faites de toutes les parties négatives de nous-même. Elles se nourrissent des mauvaises pensées, de la peur, de l'inquiétude, de la tristesse et de la culpabilité.

Ses frères lui manquant si fort que c'en était physique.

Comme si elle aspirait toute votre énergie et ne laissait de vous qu'une coquille vide.

Les pensées négatives peuvent dévorer quelqu'un et dissiper toute sa joie.

Quand quelqu'un est consumé par ces émotions, ça donne à l'ombre un pouvoir sur lui.

« C'est ce qui arrive quand on grandit, on oublie la magie.»

les bois s'étaient cramponnés à son dos et s'enfouissaient sous sa peau à coups de griffes, malgré tous ses efforts pour la nettoyer.

Chaque sanglot et chaque tiraillement de douleur vidait Wendy de son énergie.

Elle contempla son reflet flou et se concentra sur ses jambes exposées.

Le jet cascada sur son corps, et emporta ce qui restait des bois.

L'été, ce n'était pas la saison idéale pour se cacher sous une couette. Elle la repoussa.

Elle voulait sentir la douceur de ses cheveux.
toucher sa peau chaude.

Exactement. La deuxième étoile à droite, et tout droit jusqu'au matin.