Après mon coup de cœur pour Cemetery Boys je ne pouvais pas passer à côté de ce nouveau roman signé Aiden Thomas ! Et ce d’autant plus qu’il réalisait une tournée de dédicaces de plusieurs dates en France (dont une près de chez moi ❤ je vous en ai déjà parlé sur les réseaux mais c’était une superbe soirée ❤ )
Je me suis donc lancée en confiance dans ce roman même si le nombre de personnages, entre dieux et demi-dieux m’a un instant perdue au départ. Cependant, une fois passée ce petit moment de flottement de qui est qui, j’ai retrouvé tout ce qui m’avait plu dans Cemetery Boys et j’ai dévoré ce nouveau roman avec la même fluidité et toujours l’envie d’en savoir plus sur ce qui allait se passer. Moi qui ne suis pas fan des descriptions, j’ai ici adoré découvrir les lieux les uns après les autres, les différentes espèces, la végétations, les vêtements de chacun… tout est fait pour que l’on soit totalement plongé dans le roman au fil des changements de quartiers, de populations et d’arènes. Un dépaysement complet !
Mais le Porte-Lumière, c’est aussi le genre de roman où l’on s’attache aux personnages, où leurs sentiments nous importent et où leurs actions, même si elles sont parfois controversées, nous paraissent compréhensibles malgré tout. Même demi-dieux, ce sont ici des adolescents lancés au cœur d’épreuves terrifiantes dont le point final reste la mort de l’un d’entre eux. Peu importe qu’ils soient parfois antipathiques ou arrogants, ils ont tous des qualités et des failles qui nous rappellent qu’ils sont humains et qu’ils vivent quelque chose d’effrayant.
Il y a de nombreuses réflexions sur la manière dont les autres nous voient mais également sur la propre perception que l’on a de soi-même et sur ce que l’on renvoie aux autres. En tant que Jade, Teo est un demi-dieu négligeable par rapport aux dorés puisque c’est comme cela que la société fonctionne et il a inconsciemment emmagasiné cette notion même si, au fil du roman, il se rend compte peu à peu que Jade et Doré ne sont peut-être pas si différent et que c’est la société qui doit évoluer.
Entre action, humour et moments d’amitié incontestable, on se laisse totalement porter par la fluidité des chapitres et on ne peut que croiser les doigts en espérant que chacun des personnages que l’on apprécie en ressortira plus ou moins indemne. On se pose des questions également, sur quel va être le dénouement et de quelle manière l’auteur va nous donner envie de lire la suite. Chose faite pour moi puisque, une fois tournée la dernière page, je n’avais qu’une hâte : pouvoir de nouveau retrouver Teo, Niya et Aurelio !
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