Aiden Thomas

Je ne lis que très peu de fantasy car souvent déçue mais lorsque j'ai lu le résumé de celui-ci, j'ai été séduite.



C'est donc en livre audio que j'ai découvert #Cemeteryboys. Cette version a probablement joué un rôle important dans le fait que j'ai franchement apprécié ma lecture. C'est même un coup de cœur !



Le cadre est posé assez rapidement, même si à l'oral ça m'a paru un tantinet confus au tout début, j'ai vite été embarquée dans le monde des Brujx. On plonge dans un univers où une communauté latine est dotée de pouvoirs, on en apprend plus sur la culture mexicaine et l'espagnol se glisse partout dans le roman. Un cocktail qui m'a conquise.



Que ce soit dans les séries ou dans les livres, j'ai souvent plus d'affection pour les personnages secondaires et pour une fois, ce n'est pas le cas. Le trio Yadriel (dont j'adore le prénom), Maritza et Julian fonctionne parfaitement. La construction de la relation Yadrian est plaisante à suivre. De plus, Yadriel rappelle plusieurs fois qu'on est en octobre, pile au moment de ma lecture ce qui a rajouté à l'effet d'immersion.



Alors oui, le suspense n'est pas présent mais ça n'a pas terni mon écoute puisque pour moi l'enquête était au second plan.



La voix de Loïc Richard a assurément permis l'évasion et je me suis complétement fait happer dans l'histoire et les émotions des personnages. Je n'avais pas envie de les quitter.



Pour finir cette chronique, j'aimerais dire qu'avec les propos récents d'une certaine autrice que je ne nommerai pas, il est à mes yeux encore plus important de mettre cet ouvrage en avant.

Aiden Thomas est un auteur que je vais définitivement suivre.



#NetGalleyFrance

Parlons peu mais parlons bien. J'ai lu un livre qui me tentait terriblement. "Les disparus du pays imaginaire" d'Aiden Thomas de la collection Sabran des éditions De Saxus.



Et quel beau travail éditorial réalisé ici ! Le jaspage est splendide, la jaquette Ho lala..! Bref, avec ce décor envoûtant, vous l'avez compris, gros coup de cœur pour ce magnifique objet livre ❤



J'adore Peter Pan. Alors une réécriture de ce conte ? Je fonce ! Et même si globalement le récit a ce côté fantasy, il n'en reste pas moins un thriller ! (Plutôt jeunesse certes) mais il avait donc tout pour me plaire !



Et quelle belle imagination de la part de l'auteur ! C'est une réécriture plutôt bien pensée avec des personnages intéressants mais qui auraient mérités qu'on les travaille davantage. Malgré leurs traits de personnalité caractéristiques du Disney, ils restaient malheureusement un peu creux, un peu plats.



En revanche, j'ai grandement savouré l'ambiance mystérieuse et pesante qui règne tout au long du livre, complètement différente des réalisations visuelles existantes déjà. Une vraie enquête se met en place, c'est stressant et j'adore ça !



Je reste tout de même assez frustrée et déçue de certaines scènes qui se sont répétées et tournées en rond n'apportant rien de plus à l'histoire. Elles auraient pu être coupées que ça n'aurait rien changé.



//Et si tu disparaissais avec tes deux frères, mais que seulement toi en revenais ?

C'est ce qui est, en effet, arriver à Wendy il y a cinq ans. Elle sera retrouvée seule au bout de six mois dans les bois. Quand quelques années plus tard, deux enfants disparaissent à nouveau, de sombres souvenirs surviennent. Wendy, sur le point de débuter sa vie de jeune adulte réussira t-elle à élucider ce mystère, accompagnée d'un étrange jeune homme se prénommant Peter ?//



Alors, êtes-vous tentés ?

Belle soirée 🥰

Lecture vraiment chouette. J'ai été ravie de retrouver les personnages de Peter Pan et Wendy ainsi que l'ambiance si particulière qui enrobe le conte originel.



Petite déception pour moi dut au fait que l'intrigue ne passe pas à Londres. C'est quelque chose qui, je trouve, ne devrait pas être retiré de l'histoire de Peter Pan et Wendy. Ici, l'intrigue se passe à Astoria, quelque part aux États Unis donc vraiment rien à voir.

Mis à part ce détail, l'histoire est touchante. On a le droit à quelques surprises.



Wendy a perdu la mémoire au moment de la disparition de ses frères et d'elle même. Cinq ans après, d'autres enfants commencent a disparaître à la même période ou Peter Pan réapparaît dans sa vie. Wendy va découvrir petit à petit ce qui est réellement arrivé par le passé et quel est le lien avec ces nouvelles disparitions. Cette dernière, avec l'aide de Peter Pan, va tout faire pour retrouver et sauver les enfants perdus ainsi que pour ramener ses petits frères à la maison.



Aiden Thomas a réussi à donner de l'originalité à son récit tout en gardant l'esprit du conte de Peter Pan.

La claque absolue ! LE coup de foudre de l'été !

Les conteurs n'ont pas disparu de ce monde ; Aiden Thomas est l'un d'eux !

Il y a certainement plus de richesse en un seul livre que dans tout le butin rapporté par les pirates de l'Île au Trésor. Disait Walt Disney.

Ce livre en est la preuve. Wendy Darling, la résiliente. Mr Darling, le brisé. Mme Darling, l'espoir. Et ce cher Peter à jamais en nous, amoureux de la lecture

Quand à l'objet livre Félicitations aux éditions Sabran pour ce trésor. Il fallait bien un écrin magique pour le trésor que nous offre Aiden Thomas.

Malheureusement, je suis encore à la recherche de l'intérêt de ce roman, que j'ai trouvé particulièrement plat... Alors je ne connais pas du tout l'histoire de Peter Pan, ce qui m'a peut être fait passer à côté de certaines références, mais je n'ai pas du tout été convaincue par l'intrigue développée ici, dont j'ai deviné le dénouement final dès les premières pages, et je n'ai pas été en mesure d'accrocher avec les personnages.

Je sais d'ores et déjà que ce roman ne me laisserait pas un grand souvenir.

Troisième roman d’Aiden Thomas que je lis et celui-ci est sans doute mon préféré ! Peter Pan n’est pas forcément le conte que je préfère mais j’étais assez curieux de voir ce que ça pouvait donner dans une réécriture de ce célèbre conte dans un monde contemporain et j’ai complètement été charmé !



L’ambiance est très bien faite, je me sentais oppressé par cette forêt dense et mystérieuse. Qui procurait des angoisses à Wendy, lui rappelant le passé tragique, où ses frères et elle avaient disparu 5 ans plus tôt. Le suspens est bien dosé, avec l’amnésie de Wendy qui la frustre et la fait culpabiliser. Car c’est vraiment un roman sur la culpabilité, le passage à l’âge adulte, comment tourner la page et comment une famille peut rester soudée après un drame aussi terrible que la disparition de membre de sa famille.



Le côté fantastique est parfaitement dosé, ni trop, ni pas assez. Il sert à la fois de prétexte pour parler de sujets graves et sérieux mais fait aussi appelle à l’imagination et aux merveilleux que les enfants aiment. Peter est un garçon particulier, énigmatique et unique en son genre. J’ai beaucoup aimé son traitement et surtout sa finalité.



Le roman a réussi à me tirer les larmes, par son atmosphère angoissante et par les peurs déchirantes que peut avoir Wendy. Les révélations de fins m’ont pris de cours, au moins tout n’est pas prévisible et ça, c’est une bonne chose.



En bref, un roman sur les traumatismes et comment vivre avec ça, sur le passage de l’enfance à l’adolescence puis à l’âge adulte. Un très beau roman que j’ai pris plaisir à lire, c’est fluide et l’écriture m’a plus charmé que dans les deux précédents romans de l’auteur !

Si j'avais lu ce livre à 15 ans, je l'aurais sans doute plus qu'adoré.

Tout y est : personnages bien construits et hauts en couleur (JULIAN MON FRERE), de l'urban fantasy comme j'aime, une immersion dans une culture que je ne connaissais finalement que peu, du slice of life à foison, un discours très feelgood sur les questions de genre/sexualité (comment (re)trouver sa place dans une communauté qui nous a vu grandir sous une autre identité ?), un récit sur les liens familiaux, du one voice à tous les niveaux (auteur gay, trans et latino), une histoire d'amour mimi (mais qui fait souffrir quand même parce que sinon ce n'est pas drôle). Bref, un délicieux cocktail qui m'a redonné quinze ans le temps de quelques pages.

Aujourd'hui, je suis moins sensible aux problématiques abordées dans ce livre, qui se destine à un public adolescent comme la recherche/affirmation de l'identité. Si je ne me suis pas vraiment identifiée à eux, j'ai beaucoup apprécié suivre l'évolution des personnages.

Quelques petits points négatifs à avoir en tête : entrer dans l'intrigue peut prendre du temps, une intrigue assez prévisible (qui ne m'a pas dérangée car ce n'est pas ce que je recherchais dans ma lecture), un casting un peu cliché dans l'ensemble (mais que l'auteur est parvenu à rendre assez unique).



Bref, c'est un très bon YA, qui suit les codes du genre tout en abordant des thématiques actuelles/présentant des communautés, des cultures et des identités variées avec bienveillance, sensibilité et discernement. A offrir aux jeunes/ados de votre entourage

Une réécriture qui fonctionne !

J'ai adoré ce roman, bien qu'ayant eu un peu de mal à rentrer dedans au début j'ai fini par être transporté, cette réécriture est touchante et aborde un sujet qui concerne tout le monde !

Le plot twist final m'a fait pleurer a en oublier que je lisais.

Ce livre en plus d'être très beau est très bien !

Ce que j'ai le plus aimé : l'atmosphère autour du cimetière et du Día de Muertos. J'avais des images en tête pendant la lecture et l'impression d'y être.

Les thèmes de l'acceptation dans un groupe et du poids des traditions sont intéressants, et parleront à beaucoup de lecteurs. J'ai trouvé qu'ils s'articulaient bien avec un autre élément clef de l'intrigue : la transidentité de Yadriel. En effet, dans sa communauté brujx, les rôles et les dons accordés par Notre-Dame de la mort étant genrés, il y a un véritable enjeu autour de cela.

Et enfin, j'ai beaucoup aimé le personnage de Maritza, avec son caractère entier, sa loyauté à toute épreuve... et son langage bien senti, avec un humour un peu cynique.



Il m'a quand même manqué un petit quelque chose pour que ce soit un véritable coup de cœur, mais c'était un agréable moment de lecture en tous cas. Je l'ai plus apprécié pour les personnages et l'aspect culturel que pour l'intrigue elle-même. Il y a en effet quelques longueurs, et le côté enquête met un peu de temps à se mettre en place, cependant l'ensemble reste dynamique et fluide.



Je termine sur un dernier point : l'espagnol est beaucoup employé par les personnages, et c'est rarement traduit. D'un côté, cela sert bien l'histoire, puisque l'essentiel se passe dans une communauté latino-américaine. Mais d'un autre côté... Je ne parle pas espagnol, j'ai donc raté des phrases entières.

J'adorais l'idée d'une enquête façon thriller inquiétant avec disparitions d'enfants dans un univers Imaginaire. Prendre les héros de notre enfance, Peter Pan ici en l'occurence, et réinventer ou modifier l'histoire, j'aime beaucoup. Sauf que là, ça ne l'a pas fait.



J'ai trouvé l'histoire incroyablement longue pour pas grand chose. Je ne parlerais pas de la traduction qui, je pense, n'a pas aidé. Mais, vraiment, il ne se passe rien. Dès le début on sait que des enfants disparaissent et ce, en continu sans que rien ne bouge. Très vite dans le livre Wendy rencontre Peter, rien d'anormal là-dedans, sauf qu'il lui dit direct que sa magie s'affaiblit et 150 pages plus tard il lui dit exactement la même chose.



Je ne parlerais pas des incessants "non Peter laisse-moi tranquille", "mais où est Peter j'ai besoin de lui" qui se répondent en ping pong tout du long. J'ai abandonné à 100 pages de la fin, c'est moche. Sur un livre de 350 pages seulement, c'est d'autant plus moche.

Plus qu’une réécriture du conte de Peter Pan, Les Disparus du Pays imaginaire est une sorte de suite, de fin alternative ancrée dans le vie de jeunes gens d’aujourd’hui. Wendy, l’héroïne, est une jeune fille stressée et traumatisée. Peter débarque dans sa vie pour marquer une transition vers l’âge adulte. Ce qui permettra à Wendy de retrouver la mémoire, résoudre le mystère qui entoure la disparition de ses frères, et entrer dans la vie. Ce récit entraîne le lecteur dans les bois sombres qui cachent le dénouement dont Wendy, ses parents, et Peter ont impérativement besoin. C’est noir, c’est triste, c’est effrayant parfois, mais c’est magnifique !

Déjà, je souhaite vivement remercier les éditions VOolume pour ce Service Press et pour leur confiance.



J’ai voulu découvrir ce livre pour trois raisons assez distinctes. Déjà, car j’ai eu la chance de pouvoir avoir ce service presse en livre audio, un format que je n’ai que très peu et qui me permet de découvrir les livres sous un format différent. Ensuite, car il s’agit d’un livre qui se base sur une mythologie que j’apprécie, bien que je ne la connaisse que très peu. Pour finir, car la représentation qui est dépeinte dans ce roman, par rapport au fait que le héros soit un personnage trans, est bien trop peu mise en avant dans les livres.



Nous découvrons Yadriel, un jeune homme qui souhaite faire ses preuves auprès de sa famille et de leur communauté. Au fond de lui il sait, et il a toujours su, qu’il était un brujo et pour le prouver il décide d’invoquer un esprit. Mais, plutôt que d’invoquer celui de son cousin, fraîchement décédé et que tout le monde recherche pour obtenir des réponses quant à sa mort, Yadriel se retrouve avec Julian, un garçon qui est mort de façon mystérieuse.



Déjà, je dois dire que j’ai beaucoup aimé le personnage de Yadriel. J’ai aimé son caractère, sa façon d’être, de penser et d’agir. C’est le genre de personnage que j’aime suivre, qui n’est ni tout blanc, ni tout noir. Il fait de son maximum, en faisant des erreurs sur son chemin, mais qui ensuite tente au mieux pour se rattraper. Et à côté de ça, je l’ai aussi trouvé très touchant.



Avec lui, nous avons donc Julian, que j’ai totalement adoré aussi. Il dégage une certaine apparence et il a son lot de rumeurs sur le dos, mais j’ai aimé découvrir le vrai lui. À travers sa façon d’agir, mais aussi via son comportement quand il s’agit de ses proches et son rapprochement avec Yadriel.



Le duo des deux marches très bien à mon sens, bien que comme l’intrigue entière se passe sur quelques jours à peine, je l’aie peut-être trouvé un peu trop rapide.



Pour ce qui est de l’intrigue justement, je dirais que c’est autant le point fort, que le point faible du livre. J’ai apprécié mon écoute, découvrir la mythologie autour de l’histoire, apprendre à connaître les personnages, vivre ses quelques jours aux côtés de Yadriel et Julian. Mais à côté de ça, j’ai aussi trouvé l’intrigue prévisible. À moins de la moitié de mon écoute, j’avais déjà deviné quasiment tout ce qui allait se passer ensuite. Mais cela peut venir du fait que j’ai déjà lu d’autres livres qui avaient des schémas narratifs similaires.



Malgré tout, je n’ai pas passé un mauvais moment. C’était une très belle découverte, tant pour la culture latinx, que pour le côté trans qui est très présent dans le récit. J’ai appris beaucoup de choses et je sais que l’auteur à écrit d’autres romans, ce qui m’intrigue beaucoup.
Lien : https://lecturesmmdoriane.wo..

Une romance fantasy sur le thème de la transidentité abordé avec beaucoup de sensibilité !



"Cemetery boys" est le premier roman fantasy de l'auteur Aiden Thomas publié en 2020 et qui a été un best-seller du New York Times. Je le recommande tout particulièrement à un public "young adult", mais pas uniquement car il plaira aussi à un public adulte. J'ai eu le plaisir de le découvrir en version audio grâce aux éditions @Voolume et @NetGalleyFrance que je remercie vivement pour cette belle découverte.



Je tiens à préciser que ce roman comporte des mots espagnols qui ne sont pas traduits, mais je n'ai pas trouvé que cela gênait vraiment la compréhension, même si je ne parle pas espagnol. Si vous aimez les mythes et légendes d'Amérique Latine, vous allez apprécier l'histoire de ce roman qui s'en inspire beaucoup.



Yadriel, 16 ans, est trans et gay : il a le pouvoir de communiquer avec les esprits car c'est un sorcier brujo et non une sorcière bruja, comme sa cousine Maritza qui est une guérisseuse un peu particulière car elle est végane.



Tous deux sont différents et rejetés par leur communauté... Tous deux s'entraident pour essayer de faire évoluer les mentalités...



Quand leur cousin Miguel disparait subitement, sans que l'on puisse retrouver son corps, Yadriel décide de se rendre dans l'église du cimetière pour invoquer son fantôme et comprendre pourquoi il est mort.



Maritza lui fabrique un poignard magique appelé portaje lui permettant d'interagir avec les esprits. Yadriel parvient à ramener un fantôme... mais ce n'est pas celui de Miguel ! Il s'agit de celui de Julian, un lycéen séduisant quelque peu "bad boy" qui va changer le cours de sa vie. Parviendront-ils à retrouver Miguel ?



Malgré quelques longueurs qui ralentissent le rythme de l'intrigue, l'histoire de ces deux adolescents qui vont apprendre à se connaitre peu à peu est émouvante. J'ai tout particulièrement aimé le portrait psychologique des personnages qui sont très touchants et attachants. Yadriel, l'introverti, et Julian, l'extraverti, se complètent parfaitement. Dommage que celui de Maritza ne soit pas un peu plus détaillé...



J'ai beaucoup apprécié la voix du narrateur de ce livre audio, Loic Richard, qui interprète les différents personnages avec beaucoup de justesse. Il adopte différents timbres de voix, ce qui facilite la compréhension et permet de repérer facilement les différents personnages. La lecture est très expressive et les émotions facilement perceptibles.



Je trouve que le thème de la transidentité est encore trop rarement abordé en littérature et la plume sensible d'Aiden Thomas, qui est trans lui-même, parvient parfaitement à faire passer un message de tolérance envers la communauté LGBTQI+ avec beaucoup de délicatesse.

Ce roman me tentait depuis un bon moment déjà, je suis toujours très curieux et enthousiaste de voir la représentation trans dans un roman (l’étant moi-même). Et c’était une très bonne lecture ! L’urban fantasy n’est pas forcément ce que je préfère mais l’ambiance de la culture latinx m’a beaucoup plu et je suis très vite rentré dedans.



On suit Yadriel qui pour prouver à son peuple, les brujx, qu’il est bien un homme, un brujo, décide de ramener l’esprit d’un mort sur terre. Mais voilà, il était persuadé d’avoir ramené Miguel, son cousin mort dans d'étranges circonstances, mais à la place c’est un garçon de son âge, Julian, qui apparaît. Mort le jour même, Julian n’a aucune idée de ce qui lui est arrivé.



C’est un joli mélange d’enquête, de religion, de fête des morts, de questions LGBT+, de racisme et de deuil qui sont abordés dans ce roman.



Yadriel est prêt à tout pour prouver à sa famille qui il est. Même à outrepasser les règles des brujx. On a tous un très bon questionnement sur l’acceptation et le fait de se sentir reconnu par ses proches. Ce besoin de rentrer dans le moule absolument car la différence est vue comme mauvaise. Yadriel ne supporte pas cette mis à l’écart par sa communauté. J’aurais peut-être aimé que ça aille plus loin sur ce questionnement, de la norme et de fait de rentrer dans des cases très strictes au niveau du genre, le sujet est abordé mais pas assez sur ce côté-là.



On a une très jolie romance, ça fait très plaisir de voir une romance gay entre avec un garçon trans. On a besoin aussi de ce genre représentation diversifié. Tout en douceur, avec un grand final très romantique que j’ai trouvé très touchant.



L’enquête prend son temps, surtout qu’on est sur une double enquête (la mort de Julian et celle de Miguel). Ce qui permet de bien comprendre l’univers et de s’attacher au personnage. Quant aux révélations, je les ai plus ou moins vu venir j’avoue mais ça ne m’a pas empêché d’apprécier ma lecture.



Un bon roman, qui se lit assez vite, c’est fluide même si l’écriture ne m’a pas transpercé plus que ça.

Un très bon moment de lecture



Cemetery Boys est un roman jeunesse dans un univers fantastique avec des personnages qui ont presque seize ans : une (presque) quarantenaire peut-elle apprécier sa lecture ?

OUI !

J'ai aimé les personnages, j'ai aimé l'univers, j'ai aimé la plume, j'ai aimé les messages que l'auteur fait passer et les valeurs transmises. Le récit m’a totalement happée, jusqu’à ne plus pouvoir m’arrêter de lire.



Les thèmes : culture latine, meurtre, magie, esprits, quête d'identité, dépassement de soi, respect, espoir, tolérance, LGBTQ+, transidentité, amitié, amour



Nous plongeons dans la culture fantastique des latinx (personnes vivant aux États-Unis dont la culture est principalement latino-américaine), à quelques jours d'el Día de los muertos, dans la communauté des brujx.

Notre Dame la Mort confère un don à tous les adolescents à partir de quinze ans lors d'une cérémonie officielle : celui de voir les esprits des morts qui errent encore parmi les vivants. Ils reçoivent aussi un pouvoir dans leur portaje. Les bruja, les femmes, peuvent guérir les êtres vivants, même mourants (tant que le cœur bat), à l'aide d'un chapelet. Les brujo, les hommes, aident les esprits à passer dans l'au-delà en rompant le lien qui les relie au monde des vivants à l'aide d'un poignard.

Tous, sauf Yadriel, notre héros. Sa famille lui a refusé l’accès à la cérémonie, car tous le voient comme une bruja, son genre assigné à la naissance, alors que c'est un brujo.

Yadriel est une personne trans (et gay), et il va leur prouver que Notre Dame la Mort le reconnaît en tant que brujo en se rendant dans l'église pour effectuer lui-même, en douce, la cérémonie. Sa cousine et meilleure amie, Maritza, l'accompagne (toujours dans les coups fourrés ces deux-là) et lui a même fabriqué un portaje. Elle, elle a décidé qu'elle ne serait pas guérisseuse, parce qu'elle est vegan, et que pour guérir, les brujas se servent de sang animal.

Ces deux-là forment un duo pétillant.

Mais arrive un drame : la mort soudaine et inexpliquée de leur cousin Miguel. Tous les brujx sont en alerte et tous les brujos partent à la recherche du disparu. Tous ? Encore une fois, non, Yadriel est prié de rester avec les brujas. Évidemment, il file à l'anglaise avec Maritza pour tenter de retrouver l'esprit de son cousin, afin de l'envoyer dans l'au-delà et de prouver à sa communauté qu'il est bien un brujo.

Est-ce qu'il y arrive ? Il rappelle bien un esprit. Est-ce celui de son Miguel ? Eh non, c'est celui d'un jeune de son lycée, Julian, disparu la même nuit.

Ils vont passer un pacte : Yadriel va accompagner Julian auprès de ses amis, présents lors de sa disparition, pour s'assurer qu'ils vont bien. En échange, Yadriel pourra le libérer avant la fête des Morts pour prouver à sa famille qu'il est brujo. Au passage, s'ils peuvent élucider le mystère de la mort du cousin…



Toute l’histoire se déroule sur trois jours. Certains n’aimeront pas le rythme parfois lent et le fait que l’enquête sur la disparition du cousin passe au second plan. Moi, j’ai vraiment adoré. C’est prenant et intense. On est dans le décor, on suit les personnages lumineux pas à pas. Ça permet de bien appréhender leur personnalité et d’apprendre à les aimer au point de ne plus vouloir s’en détacher.

Il n’y a pas que l’histoire des disparitions dans ce roman, il y a tout un aspect bienveillance, compréhension de ce que peut vivre Yadriel à chaque instant, avec tout ce qui touche à la communauté LGBTQ+ et les préjugés qui peuvent exister. Tout est dans le détail, jusqu’aux deux rottweilers de Maritza. Cette race de chien, les gens en ont peur, car ils l’associent au danger. Pourtant, ce sont de vraies peluches baveuses (je ne vous dis pas pourquoi, mais avec eux j’ai explosé de rire sur une réplique).

Conclusion : ne pas se fier à l’apparence et aux on-dit. Notre enveloppe ne reflète pas ce que nous sommes à l’intérieur, et ce roman l’illustre à la perfection.



Je me suis énormément attachée aux personnages, très bien travaillés. Yadriel, Julian et Maritza forment un trio détonnant. Yads et Jules sont… trop mignons. Si au départ on pense que Julian est un gros “bip”, il se révèle surprenant. Leur façon d’être, naturelle, les rend réels, très forts.

L’auteur joue avec nos émotions. J’ai pas mal rigolé à certains passages, j’ai été émue, mes yeux ont brûlé par moment, à tel point que, parfois, une larme a coulé. Les descriptions sont aussi très bien faites, on imagine tout le décor avec précision, l’univers est recherché.

J’ai eu du mal à faire des pauses dans ma lecture tant je voulais connaître le dénouement. La fin m’a surprise, je me suis tellement laissée emporter par l’histoire que je ne l’ai pas vu venir.



Ce qu’il faut retenir : les messages que cette histoire transmet et que je vous laisse découvrir.



Les phrases en espagnol et certains termes, non traduits pour la majorité, peuvent égarer lea lecteur·rice, mais, personnellement, ça ne m’a pas gênée. Au pire, y a les moteurs de recherche. Et pour le décor, si vous avez du mal à l’imaginer, pensez au Disney Coco, car nous sommes dans la même culture.

Si vous cherchez à lire une enquête, passez votre chemin, mais vous passeriez à côté de la belle histoire de Yadriel et Julian, accompagnés de l'excentrique Maritza.

“Why do you have to prove anything to anyone?"

"It's just how it is, how it's always been. In order for them to let me be a brujo—"

"You don't need anyone's permission to be you, Yads”



4.5☆|5



Ce roman est absolument parfait, lisez le. Mais étant donné que je ne peux pas juste dire cela, je m'en viens détailler un minimum.



J'ai su que j'allais aimer dés le premier chapitre et ce n'est même pas une exagération. Et ma prédiction était exacte, car j'ai tout simplement adoré ma lecture. Déjà de part le personnage principal. Yadriel est incroyable. La manière dont le personnage est décrit ? Le comment il gère et vit son identité de genre ? Le comment sa transidentité est décrite, le comment cela se passe dans sa famille, les scènes avec Julian où la citation apparait (phrase qui m'a tout simplement rempli le cœur de joie tout en me faisant pleurer.) ?? Ce fut exceptionnel, la représentation est immaculée.



Et si j'ai aimé Yads de tout mon cœur, j'ai également sombré pour Julian. Je l'aime avec tout mon cœur. Au chapitre 10, j'ai déclaré dans les DMs d'un·e ami·e "De toute façon ça fait 9 chapitres qu'il est chaotique et adorable, je l'aime". Et oui. Juste oui. Ce personnage est un chaos incarné, qui a peu de self control, qui est impulsif au possible mais c'est pour ça qu'on l'aime et qu'on s'y attache. Quand je dis qu'on a tous besoin d'un Julian Diaz dans nos vies, je le pense sincèrement.



Et j'ai aussi beaucoup, beaucoup aimé ce roman grâce au worldbuilding qui était exceptionnel. On est plongé dans la mythologie latinx et j'aime fort fort fort. Le comment leur société marche, les préparatifs de Dia de los muertos, le fait qu'il y a des mots espagnols un peu partie, le système de magie. Absolument fan, je veux lire les autres livres de l'auteurice maintenant. Dans la semaine. S'il vous plaît.



Aiden Thomas nous plonge dans une fantasy exceptionnel, avec une petite touche de romance qui m'a fait sourire au possible, c'était juste incroyable à lire et j'ai un peu beaucoup fondu pour les personnages mais vous n'avez aucune preuve.



J'ai beau avoir adoré ce roman, je regrette légèrement la fin. Je ne suis pas entièrement fan de comment s'est passé la résolution du plot même si j'ai beaucoup aimé celui-ci en général. Ça a été peut-être un peu trop vite sur certains points et c'est je pense le seul point négatif que je trouve à aborder ici, tellement ce roman m'a semblé exceptionnel et parfait.



En conclusion : lisez le. Maintenant. Je vous assure que vous ne le regretterez pas.



TW : deadname (il n'est pas spécifié) ; déportation (hors page) ; dysphorie de genre ; homophobie ; magie du sang ; mégenrage ; mort d'un parent ; sang ; transphobie ; violence



Rep : MC latinx (mexicain, cubain et nord-américain) trans et gay ; LI latinx (colombien et nord-américain) et gay ; SC latinx ; SC trans

Si vous avez aimé Coco, vous aimerez l'ambiance de Cemetery Boys ! Aux côtés de Yadriel, on se retrouve plongé au cœur de la communauté latinx de L.A. et surtout des brujx, sorciers capables de voir les morts et de les aider à passer dans l'au-delà.



Nous avons donc Yadriel, jeune transexuel qui essaye de prouver au reste de sa communauté qu'il a sa place parmi les brujos, sa cousine Maritza, qui n'a pas sa langue dans sa poche et Julian, qui vient de mourir et cherche à savoir ce qui lui est arrivé. Chacun a une personnalité forte, même Yadriel qui paraît timide et parfois en retrait.



Même si j'ai beaucoup aimé les autres personnages, c'est Yadriel qui se démarque le plus. Déjà, un personnage principal trans c'est rare, mais en plus latino ? Ça manque dans la littérature et ça fait du bien parce que c'est bien amené. Les messages qui sont véhiculés sont bienveillants et force à l'ouverture d'esprit et évidemment, ça, on aime !



Nos héros sont confrontés à un certain nombre de disparitions, et leur enquête va les mener dans des recoins particulièrement sombres... Malheureusement pour moi, j'avais tout vu venir... Ça m'arrive beaucoup en ce moment donc je lis sûrement trop de romans de ce genre, ça doit jouer. Je l'ai trouvé un peu lent sur le départ mais une fois lancé, on y est ! C'est donc un très chouette one shot avec une vibe hispanique très sympa et rien que pour les messages qui sont mis en avant, je vous le conseille vivement !



(Petit malus notifiable quand même sur le nombre de fautes de frappes de la trad. C'est relou.)

Oh, une très chouette histoire qui mêle transidentité, traditions mexicaines et sorcellerie. Tant de questionnements intéressants, porté par une plume assez fluide et débordant d'humour.

On est littéralement plongé dans la vie des populations latino-américaine, communauté dont j'ignore tout, et j'ai adoré être confrontée à des personnages qui parlent espagnol (sans traduction !) et toutes ces thématiques d'appropriation de leur culture par les autres pays...

Et puis ce personnage principal, je l'ai beaucoup aimé.

Ce livre j'en ai entendu parler avant même sa sortie française. Il faut dire que des récits fantastiques, mêlant la culture mexicaine, ownvoice, avec un auteur et un personnage trans, dans le paysage littéraire mondial actuel c'est une exception. Et c'est une exceptionnelle pépite qui a tout raflé, que ce soit les prix littéraires ou le cœur du public. On ne peut que penser, en parallèle, à la résistance des lectures, des auteurs et des éditeurs durant les dernières Imaginales. Levée de boucliers face à l'incursion du conservatisme et du repli sur soi. Que la SFFF est belle quand elle ouvre ses portes à toutes et à tous, aux récits différents, aux paroles minorisées. Les lecteurs ont porté ce livre depuis sa parution aux US et je me joins à eux depuis, espérant que cette vague que je trouve très présente en YA déferle sur le reste du monde littéraire.

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Cemetery Boys est un récit d'une grande justesse sur la rencontre entre Yadriel, jeune garçon trans à qui sa communauté, malgré son apparente tolérance, refuse le statut de brujo, et de Julian, le fantôme d'un garçon à l'énergie solaire et à l'humour ravageur. J'ai chouiné comme une patate à de nombreux passages et j'ai eu peur pour ces personnages à qui on s'attache tant. J'étais à deux doigts de refermer le bouquin avant la fin, pour que tous restent heureux.

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Se joint aux deux garçons Maritza, jeune bruja vegan qui refuse sa magie car elle utilise du sang animal. Ce trio est pétillant, tendre, soudés par une confiance qui s'apprend par les larmes, avec comme décor Dia de muerte.

En raison de sa transidentité, Yadriel n’a pas le droit de participer à la cérémonie rituelle d’intronisation des nouveaux Brujos, les gardiens des esprits des morts. Déterminé à affirmer son identité masculine de Brujo, il décide d’effectuer par lui-même et en secret le rituel. Pour cela, il choisit de convoquer l’esprit de Miguel, son cousin que tout la communauté des Brujos et Brujas sait mort mais dont le corps a disparu. Mais c’est le fantôme d’un parfait inconnu qui apparaît devant lui…

Coup de cœur absolu pour cette belle histoire de fantômes, mélangeant magie et réalisme (esprits errants et smartphones) ; et qui nous plonge au cœur des traditions mexicaines. La romance entre un vivant et un fantôme est douce et remplie de moments de poésie et d’émotions. Le sujet de la transidentité est intelligemment intégré à l’histoire grâce au fonctionnement sexué des pouvoirs magiques de la communauté. Le mystère du double meurtre tient en haleine et le dénouement final est plutôt surprenant. La fin de l'histoire procure un sentiment de satisfaction et d’optimisme. Seule petite difficulté, l’absence de traduction de nombreuses phrases prononcées en espagnol au cours du récit, refroidissant parfois le rythme de la lecture mais sinon... à lire sans attendre !!!!