Citations de Aimée de Jongh (48)
J'ai appris combien la poussière diffère du sable. Le sable est concret. On peut en sentir les grains quand ils glissent entre les doigts. La poussière est beaucoup plus fine. On ne peut pas en distinguer les particules. Étonnamment, la poussière semble se comporter comme de l'eau. Par conséquent, le paysage d'ici ressemble à un océan secoué de vagues. Pour les gens du coin, de telles distinctions comptent peu. Ils doivent vivre avec ces deux fléaux : les nuits de poussière... et les jours de sable.
Le Dust Bowl a disparu avec le retour de la pluie en 1939.
À ce moment-là, la zone avait connu près d'une décennie de sécheresse, et des millions de personnes l'avait quittée.
Aujourd'hui, les techniques modernes d'agriculture permettent de limiter la quantité de poussière soulevée dans les Grandes
Plaines. Toutefois, les écologistes craignent la formation d'un nouveau
Dust Bowl, qui serait due à l'expansion rapide des terres agricoles, à la fréquence constatée des sécheresses et au réchauffement climatique.
Qu'est ce qui fait une bonne photo ? On s'attache généralement à l'éclairage, à la composition, au sujet... Mais ne faudrait-il pas aussi prendre en compte ce qui est en dehors du cadre ?
Dans les années qui ont suivi, de plus en plus de fermiers se sont installés. Leur bétail a brouté toute l'herbe, jusqu'au dernier brin. Et ils ont labouré la terre de long en large. Si seulement ils avaient su ce que nous savons...
Vous voyez, c'est l'herbe qui donnait sa cohésion à la terre.
Une fois que l'herbe a été retirée, la couche supérieure de la terre a commencé à s'éparpiller dans l'air au moindre coup de vent. La poussière et le sable se sont mis à former d'épais nuages noirs.
C'est ainsi que le Dust Bowl est né.
Je raconterais comment s'érode peu à peu l'âme humaine après des jours de sable.
On parle toujours du pouvoir de la photo. " Une image en dit plus que mille mots. "
Mais il ne faut pas oublier les limites de la photo. Tous les domaines où elle échoue. Il aura fallu ce voyage pour que je m' en rende compte....
Il est en train d’envoyer un texto à sa femme à propos du dîner, ou un truc comme ça et pendant ce temps-là, il met des vies en danger.
- Mais c'est une mise en scène.
(...)
- Les éléments de la vérité sont toujours là. On les a juste placés différemment. (p.29)
J'ai appris combien la poussière diffère du sable. Le sable est concret. On peut en sentir les grains quand ils glissent entre les doigts. La poussière est beaucoup plus fine. On ne peut pas en distinguer les particules.
Les meilleures photos ont un effet instantané. En une seconde, elles saisissent l'attention. Elles racontent une histoire, ou communiquent un message.
J'ai appris combien la poussière diffère du sable. Le sable est concret. On peut en sentir les grains quand ils glissent entre les doigts.
La poussière est beaucoup plus fine. On ne peut pas en distinguer les particules.
Étonnamment, la poussière semble se comporter... comme de l'eau.
Par conséquent, le paysage d'ici ressemble à un océan secouée de vagues.
Pour les gens du coin, de telles distinctions comptent peu. Ils doivent vivre avec ces deux fléaux...
... les nuits de poussière...
... et les jours de sable.
- Tu eux que je commande un uber jusqu'à chez toi ?
- Ecoute, j'ai une meilleure idée..
On va prendre un taxi.
- Vous avez vu comment la poussière envahit la table. C'était pareil dans leurs poumons. [...] Elles ont étouffé.
- Cette deuxième photo rend instantanément visibles les conséquences de la sécheresse. En changeant un détail, on révèle la vérité cachée.
S'il me fallait décrire mon séjour dans le Dust Bowl, je parlerais de la douleur cinglante, quand le vent poussiéreux fouettait ma peau. Je dirais à quel point on a l'impression de suffoquer à chaque inspiration, à cause de la poussière. Je raconterais comment s'érode peu à peu l'âme humaine après des jours de sable.
𝑂𝑛 𝑝𝑎𝑟𝑙𝑒 𝑡𝑜𝑢𝑗𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑑𝑢 𝑝𝑜𝑢𝑣𝑜𝑖𝑟 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝ℎ𝑜𝑡𝑜.
𝑈𝑛𝑒 𝑖𝑚𝑎𝑔𝑒 𝑒𝑛 𝑑𝑖𝑡 𝑝𝑙𝑢𝑠 𝑞𝑢𝑒 𝑚𝑖𝑙𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑡𝑠.
𝑀𝑎𝑖𝑠 𝑖𝑙 𝑛𝑒 𝑓𝑎𝑢𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑜𝑢𝑏𝑙𝑖𝑒𝑟 𝑙𝑒𝑠 𝑙𝑖𝑚𝑖𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝ℎ𝑜𝑡𝑜.
𝑇𝑜𝑢𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑜𝑚𝑎𝑖𝑛𝑒𝑠 𝑜𝑢̀ 𝑒𝑙𝑙𝑒 𝑒́𝑐ℎ𝑜𝑢𝑒…
𝐴 𝑞𝑢𝑒𝑙 𝑝𝑜𝑖𝑛𝑡 𝑙𝑎 𝑝ℎ𝑜𝑡𝑜𝑔𝑟𝑎𝑝ℎ𝑖𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑙’𝑎𝑟𝑡… 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑜𝑚𝑝𝑒𝑟𝑖𝑒.
Qu'est-ce qui fait une bonne photo ? On s'attache généralement à l'éclairage, à la composition, au sujet... Mais ne faudrait-il pas aussi prendre en compte ce qui est en dehors du cadre ? Tout ce que le photographe n'a pas su saisir ? (p.264)
Il m'arrive de passer des journées entières sans parler. Quand je rencontre quelqu'un, je ne peux plus m'arrêter... tellement je suis heureuse de pouvoir discuter.
A mon avis, c'est à partir de 25 ans qu'on sait ce qu'on veut faire dans la vie. Et si on le sait pas à cet âge là.. eh bien on le saura jamais.
Les meilleures photographies ont un effet instantané. En une seconde, elles saisissent l'attention. Elles racontent une histoire ou communiquent un message.