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Critiques de Alain Grousset (301)
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Celui qui dessinait les dieux

Un roman qui séduit d'abord par son style ; le vocabulaire n'est pas simplifié au-delà du nécessaire. L'auteur simplifie seulement certains mots pour que le lecteur se mette plus ou moins sans s'en rendre compte dans la psychologie des hommes de Cro-Magnon.

Tout l'intérêt de ce roman est de poser la question : de quoi a-t-on vraiment besoin pour survivre ? Pouvait-on être heureux comme on peut l'être aujourd'hui et comment ? D'où vient l'art ? D'une construction sociale et ou d'un besoin primaire, essentiel à l'homme ?

Ce petit roman démontre à sa façon, simple mais sans naIveté ni niaiserie, que ce qui rend nos vies belles et riches, ce ne sont ni les richesses, ni la technologie, mais ce besoin de beauté, de création gratuite, de vie sociale et d'amour. Ici l'art n'est pas une invention de la religion mais un fait humain qui peut être utilisé pour la religion, le maintien du lien social, comme thérapie, passe-temps, moyen de communication, ou plus essentiellement, pour les artistes, c'est une pulsion qui fait partie d'eux, comme un prolongement d'eux-mêmes qui n'a pas d'autre but que lui-même. La beauté de ce petit roman est de démontrer qu'il n'est pas besoin de technologie pour être un humain sophistiqué et complexe.
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Celui qui dessinait les dieux

Coup de cœur pour ce livre. Je suis rentrée dans le livre immédiatement, j’ai vécu ce livre je vivais les événements avec les personnages et j’ai apprécié le rythme soutenu tout le long du roman. Je me suis beaucoup attachée aux personnages. Waouhh !
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Celui qui dessinait les dieux

Spoilers. Un peu déçue par ce roman que j'ai trouvé trop simpliste, tant dans son intrigue que par les personnages et les dialogues. Malgré un récit typé aventure-action, je l'ai trouvé paradoxalement assez ennuyeux, car il y a peu de dialogues et l'écriture manque de peps. D'ailleurs, on dirait presque que l'auteur a essayé après coup de rajouter du dynamisme car à la fin de chaque chapitre, il y a une dernière phrase (souvent exclamative) qui essaye de relancer la machine, mais ça semble assez artificiel et ne rattrape pas la monotonie de l'écriture.

L'aspect artistique est finalement peu développé alors que le titre laissait penser à une trame plus poussée sur ce sujet. C'est surtout une traque qui fait le principal du livre, avec quelques rebondissements peu marquants et assez artificiels. La rencontre de Ibhô avec la jeune fille débouche elle aussi sur une relation simpliste. De plus, une petite déception car à leur première rencontre, la fille se jette sur lui et prend facilement le dessus, elle semble être une guerrière chevronnée, et dès qu'elle continue sa route avec Ibhô, elle perd en caractère et en force. Désagréable.

La découverte de la Grande Grotte à la fin du livre n'émeut pas beaucoup.

Bref, des personnages qui manquent de profondeur, pas assez de dialogues, une histoire trop convenue.
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Celui qui dessinait les dieux

Plusieurs raisons m’ont poussé à aller vers ce roman jeunesse, la première étant son sujet : la passion de l’art et comment elle nécessite parfois des décisions difficiles… La deuxième, beaucoup plus futile, est la curiosité créée par le travail sur la couverture. Je m’explique : en tant que membre du club des lecteurs Scrineo pour 2019, j’ai eu l’opportunité de découvrir différentes propositions de couverture soumises par Noémie Chevalier à son éditeur. Et plus que ça, on nous a demandé de donner notre avis, et la couverture finale est celle qui a emporté les suffrages des membres du club. Les différentes couvertures proposées donnaient chacune une vision de l’histoire, et j’avais très envie de découvrir comment ces différentes variations autour du roman se concrétisaient dans l’intrigue.

La version finale de la couverture reprend des éléments essentiels de l’intrigue, à savoir deux des personnages principaux, et le lien fort de Ibhô à la peinture. Elle présente donc bien aux jeunes lecteurs le contenu du livre, sans pour autant trop en dire sur l’histoire, ce qui est très important, car au-delà de l’amour de la peinture du jeune héros, c’est aussi une grande aventure qu’il va vivre, pleine de surprises et rebondissements. Il n’est pas évident de survivre à la préhistoire, déjà quand on vit dans un groupe, à fortiori donc quand on se retrouve seul dans la nature…

C’est un narrateur externe qui nous raconte les aventures d’Ibhô, même si on reste quand même très majoritairement à ses côtés. Il est vraiment, avec sa passion de la peinture, et de l’art en général, au cœur de l’histoire. Le style est clair, les phrases sont courtes, ce qui facilite la lecture et la compréhension générale du texte.

Les en-têtes de chapitres sont ornés d’un dessin inspiré de peintures rupestres, représentant cinq motifs animaliers différents qui reviennent en alternance. Ils sont signés, comme la couverture, Noémie Chevalier. La police d’écriture est assez grande, la mise en page aérée, pour faciliter la découverte des jeunes lecteurs.

Concernant l’histoire en elle-même, j’ai beaucoup aimé la relation de Ibhô à l’art, mais aussi aux animaux. Il ne veut peindre que ce qu’il a pu observer, là où d’autres (notamment le fils du chaman) sont moins regardants. Il prend aussi le temps, quand il part à la chasse avec le clan, de rapporter des pigments, et plus tard, même quand il se trouve dans des situations pas simples, il lui faut toujours prendre un moment pour récupérer des couleurs rares, ou observer la nature qui l’entoure. Sa passion pour l’art est dévorante, quitte à le mettre en danger. Ça ne lui pose pas de problème puisqu’il vit pour et par sa passion. Je me suis fait la réflexion qu’au bout du compte, heureusement qu’il a été contraint de fuir son clan, car il n’aurait jamais pu s’épanouir au milieu des contraintes imposées par les croyances. En effet, l’efficacité d’une représentation animale auprès des dieux est plus important que la qualité du dessin pour son entourage…

Sa relation, au tout début du roman, à Taar, son maître d’apprentissage, est incroyable. Ils partagent bien plus qu’un simple lien maître / élève. Ils son profondément attachés l’un à l’autre, comme un père et son fils, et le décès de Taar est de ce fait un événement crucial et traumatisant pour Ibhô, qui va lui donner une force nouvelle, pour se montrer à la hauteur de tout ce que Taar lui a appris.

Les aventures, rencontres plus ou moins malencontreuses, et nombreux rebondissements font de ce roman un livre qu’on n’a pas envie de laisser, tellement on a envie d’en savoir plus sur la Grande Grotte, et de découvrir si Ibhô y parviendra.

A la toute fin du livre, une courte postface vient éclairer le lecteur sur qui est l’abbé Nouel, à qui est dédicacé ce roman, et pourquoi l’auteur a eu envie de raconter cette période de l’Histoire. Elle est suivie de quelques pages de dossier documentaire, signé Romane Fraysse, qui nous éclaire un peu plus sur l’art préhistorique, et qui peut tout aussi bien être lu avant le roman sans rien divulgâcher de l’intrigue.

Celui qui dessinait les dieux est un roman d’aventures original, de part sa crédibilité par rapport à l’époque préhistorique, mais c’est aussi une très belle quête initiatique d’un amoureux de l’art à une époque où un homme se doit de nourrir et protéger son clan, et où la pratique artistique est réservée à une élite. Ibhô transcende les usages de son temps pour vivre pleinement sa passion, quitte à se retrouver isolé et en danger. C’est un personnage fort et attachant, et sa relation aux autres, à la nature et aux animaux, empreinte de respect et d’ouverture d’esprit, est un bel exemple pour le lecteur.
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Celui qui dessinait les dieux

J’ai vraiment beaucoup aimé ce petit roman jeunesse certes tout simple, mais qui je trouve est extrêmement bien rythmé et très intéressant, ce qui ne gâche rien. J’ai particulièrement apprécié la passion qui se dégageait de cette histoire et qui m’a littéralement transportée, fait vibrer, mais qui m’a aussi, je dois l’avouer, pas mal touchée.

Cette passion sera ici plus particulièrement tournée vers le dessin et la sculpture, mais je suis persuadée que quiconque lira ce roman et aura déjà été passionné par quoi que ce soit dans sa vie, adhérera et comprendra sans aucun problème l’ardeur, l’énergie, le feu intérieur et la passion qui animent les deux personnages principaux.

Cette histoire est en quelque sorte une ode à l’art et à la passion qui peut animer tout un chacun, mais aussi une belle leçon de vie qui nous démontre que peu importe les embûches, les problèmes ou les ralentissements que l’on peut trouver sur son chemin, quand quelque chose nous anime vraiment et que l’étincelle de la passion ou de l’envie est là, ça vaut vraiment le coup de s’y accrocher et de la vivre à fond les ballons.

Bref, j'ai adoré cette lecture et je remercie très fort les éditions Scrineo pour cette découverte.
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Celui qui dessinait les dieux

Un roman qui se passe à la préhistoire et qui parle d’art rupestre tout en nous embarquant dans une belle aventure. On tremble pour Ibhô et son compagnon à 4 pattes Sag puis par cette jeune fille qui doit fuir sa tribu car une femme ne peut faire de l’art. Une belle plongée préhistorique.
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Celui qui dessinait les dieux

Celui qui dessinait les dieux est un roman jeunesse qui évoque l’amour de l’art au temps de la préhistoire et j’ai immédiatement été conquise par l’idée d’aborder cette période à travers le regard d’un jeune artiste. Je n’avais tout simplement jamais vraiment pensé aux peintres rupestres comme à des artistes mus par le besoin de créer, mais les tempéraments créatifs ont forcément existé de tous temps. Nous découvrons Ibhô, l’apprenti du vieux Taar, celui qui dessine les dieux. Le vieux peintre et son apprenti recouvrent les parois de leur grotte de dessins de dieux-animaux, afin de leur demander d’accorder une chasse fructueuse à leur clan. Mais le vieil homme finit par mourir et laisse cette lourde responsabilité à son jeune ami. Lorsque les chasseurs rentrent bredouille à de nombreuses reprises, Ibhô doit fuir les siens, devenus hostiles. Sa route croise alors celle de Maraa, jeune sculptrice d’un autre clan, elle aussi contrainte à la fuite.



Celui qui dessinait les dieux est clairement adressé aux plus jeunes : le style du roman est simple et factuel, l’intrigue est linéaire et rapide. Il aborde tout de même des sujets intéressants qui peuvent pousser ses jeunes lecteurs et lectrices à la réflexion, tout en leur faisant découvrir la période préhistorique. Ibhô se pose par exemple des questions quant au fait d’être cloisonné dans son art à cause des croyances de son peuple, ou trouve injuste que Maraa ait souffert de sexisme au sein de son clan. Celui qui dessinait les dieux est donc un roman efficace et agréable à lire, porteur d’un beau message sur la passion et la création. La fin du livre nous offre un petit dossier (de Romane Fraysse) sur l’art préhistorique qui permettra aux lecteurs et aux lectrices d’approfondir leurs connaissances sur le sujet. À mettre entre toutes les jeunes mains !
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Celui qui dessinait les dieux

--- Un récit fantastique… ou presque ? ---



Lorsque j’ai demandé Celui qui dessinait les dieux en service de presse – merci aux éditions Scrineo pour cet envoi ! -, j’espérais que la dimension fantastique soit développée au travers des chamans et des dieux. Mais, en fin de compte, pas du tout ! Je vous laisse donc imaginer ma déception…



Après coup cependant, j’ai essayé de revoir mes attentes afin d’apprécier ce livre à sa juste valeur. Malgré cela, je l’ai trouvé trop jeunesse pour moi.



-- Le plus de ce one-shot : le cadre ---



Lors de ma lecture, j’ai ressenti la passion de l’auteur pour la préhistoire ! Avec des mots simples, il aborde une période finalement assez méconnue et ce, sous un angle nouveau : celui de l’art. En effet, même si je savais que les hommes de cette époque dessinaient sur les parois de grottes, j’ignorais comment. Et cette lacune est désormais comblée !



--- Une histoire un peu plate ? ---



Si les débuts du livre m’ont emballée, c’est avant tout parce que l’action était au rendez-vous. Par la suite néanmoins, lorsqu’Ibhô se voit contraint de quitter son clan pour sauver sa vie, le rythme ralentit considérablement. Son quotidien est alors tourné vers la survie : chasser, manger, échapper aux très (trop) nombreux orages, etc. De ce fait, mon intérêt a rapidement diminué, et j’en suis la première peinée.



Alors, oui, certains rebondissements sont venus casser la monotonie du scénario, mais ils n’ont pas suffi à raviver ma curiosité. Et puis, je dois bien l’avouer, leur portée était assez limitée.



Finissons toutefois sur une note positive : j’ai adoré le dénouement !



--- Une âme d’artiste ---



En dehors de mon petit coup de coeur pour le chien, Sag – les animaux me font toujours craquer ! -, j’ai beaucoup apprécié Ibhô, car il a su me toucher dans son besoin de peindre, de perfectionner son art. C’est un beau message qu’Alain Grousset adresse à son jeune lectorat par ce biais.



Du reste, les protagonistes manquent de profondeur et tissent des liens trop facilement, mais avec seulement 177 pages au compteur, rien de surprenant. D’ailleurs, les auteurs de romans jeunesse se contentent, la plupart du temps, d’un trait de caractère ou deux pour décrire leurs personnages et d’une rencontre pour créer des amitiés, car leur but, avant tout, est de raconter une histoire.



En ce qui concerne Celui qui dessinait les dieux, je pense que le pari est réussi, même si je suis pratiquement passée à côté.
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Celui qui dessinait les dieux

Ce livre jeunesse est géniale. L'action est spectaculaire, le sujet est trop bien. Un livre qui va toujours vite, et qui se lit rapidement. La fin est bien trouvé et inattendu. Le suspense est tenue jusqu'à la fin. Je conseille ce livre aux jeunes lecture, et même aux adultes.
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Celui qui dessinait les dieux

Ce petit roman jeunesse nous transporte à l'époque de la préhistoire. On y parle de la vision de l'art et de la vie durant cette période historique. On suit un jeune garçon qui est destiné à succéder le dessinateur des dieux dans la grotte de sa tribut. Toutefois, à la mort de son maître, sa tribut le rejette et il va devoir vivre autrement.



J'ai trouvé ce roman très mignon. L'auteur aborde des sujets important pour les enfants et les moins jeunes comme l'abandon et le rejet de la différence. Par ces personnages forts, il promeut l'indépendance, la liberté, la création et l'amitié qui sont plus fort que tout !
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Celui qui dessinait les dieux

🐃Ibhô est encore un jeune apprenti quand son maître Taar meurt de vieillesse. Taar, qui lui a tout appris, le désigne comme son successeur pour continuer à peindre les dieux de la chasse. Son rôle est déterminant puisqu’en s’attirant la faveur des dieux-animaux, ces dessins assureraient une chasse fructueuse au clan. Il devient alors celui-qui-dessine-les-dieux malgré l’opposition du chaman qui voulait que ce soit son fils. Ses dessins ont beau être superbes, la chasse des hommes du clan se révèle infructueuse. La haine du chaman et la jalousie de son fils, le poussent à s’enfuir. Traqué, Ibhô se lance à la recherche de la Grande Grotte, remplie de magnifiques peintures commencées par ses ancêtres. Il sera très vite rejoint par son fidèle ami à 4 pattes, Sag et la jeune Maraa mais leur route sera semée d’embûches.



🐃J’ai adoré la visite aux flambeaux de la réplique de la grotte de Lascaux et la visite moins intimiste de la très belle grotte Chauvet. Les peintures pariétales recèlent encore beaucoup de secrets et ce roman offre l’occasion de découvrir une jolie histoire sur ceux qui réalisaient ces oeuvres. C’est également une belle histoire qui incite à vivre ses propres rêves.



🐃J’ai beaucoup aimé redécouvrir le rôle essentiel de chacun au sein du clan : la dextérité des femmes notamment et leur savoir-faire avec les peaux d’animaux ou la sculpture du bois et d’os et réapprendre comment faire un feu (non, il ne se fait pas à frappant 2 silex 😏). J’ai aimé les termes employés tels que le bois-qui-plie qui renforce l’ambiance préhistorique. J’ai été touchée par l’émerveillement du protagoniste pour la découverte de la Grande Eau ou pour les mécanismes de la navigation d’un radeau. Les différents événements permettent au jeune Ibhô de grandir, de s’affirmer et j’ai été émue de le voir s’épanouir dans les épreuves qu’il traverse en si bonne compagnie. Le lien qu’il noue avec son chien et Maraa se renforce au fil des pages et leur jeunesse les rend très attachants, une belle lecture coup de coeur 💖.



@des_livres_et_l_imagination
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Dans le sac de maman

Il y en a des choses dans un sac de maman. Pratique quand on a besoin de manger, s'amuser, se protéger, etc.



Un peu à la Mary Poppins, cette maman va répondre à toutes les attentes de son enfant grâce à un sac sans fond qui peut contenir tout et n'importe qui. Oui, n'importe qui.

C'est un album jeunesse loufoque, amusant, aux illustrations très estivales et colorées. Un chouette moment de lecture.
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Dans le sac de maman

Joli prétexte pour sortir de la froidure après la tempête de neige des derniers jours, Dans le sac de maman nous amène à la plage en compagnie d’un garçon et de sa maman, dont le sac est rempli de surprises. On le vide en entier sur le sable pour trouver l’objet qu’on cherche : parmi brosse à cheveux, téléphone, casquette, stylo, portefeuille, carnet, ustensiles, mouchoirs, etc., l’exercice semble être amusant pour le tout-petit lecteur qui énumère avec vigueur ce qu’il voit. Les pages sont cartonnées afin d’éviter tout enthousiasme destructeur et les couleurs sont vibrantes comme l’été. Une évasion qui a plu à mon petit-fils de deux ans, de même qu’à sa mamie toujours enthousiaste des réactions suscitées par la lecture.
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Dans le ventre de papa

"Dans le ventre de Papa" emmène surtout le lecteur dans l’imaginaire de l’enfant et lui démontre les joies du parti pris, voire de la mauvaise foi. Juste, drôle et inattendu.
Lien : http://www.lalibre.be/cultur..
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Dans le ventre de papa

oici un album qui m'a fait tilt dès que je l'ai vu sur l'étalage au salon du livre jeunesse où dédicaçait Carl Norac. Mon conjoint a une petite bedaine comme le personnage (enfin moins quand même !) et on s'amuse souvent à dire qu'il y a un bébé dedans. C'est exactement ce qui se passe dans cette histoire ! La petite fille croit que son père va avoir un bébé alors elle ne dit rien mais elle fait tout pour aider son père : elle porte les sacs, elle sort les poubelles, elle engueule une dame qui ne lui laisse pas sa place dans le métro... à force de focaliser sur son père, elle ne remarque même plus sa maman ! Et la chute est super sympa !



J'ai beaucoup aimé ce livre, et mon Mini aussi ! On a bien rit, surtout qu'il sait très bien qu'il ne peut pas y avoir de bébé dans le ventre du papa ! Une belle découverte !
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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Dans le ventre de papa

Dans le flot d'albums publiés depuis des années sur la thématique "papa et son enfant", voici que paraît chez Pastel un album au titre accrocheur : "Dans le ventre de Papa".

Sur la couverture, un papa, en short de bain, main sur sa bedaine, flotte sur une mer d'huile, heureux. Le point de départ de cette histoire peut sembler plein de fraîcheur enfantine. Sur la plage, en observant son père se déshabiller, une petite fille en voyant son gros ventre se dit : "Mon papa va avoir un bébé!"

Et il aura un garçon ! Les papas font les garçons et les mamans les filles. Illico presto, la petite fille devient ultra protectrice avec son père, l'obligeant à s'asseoir dans le métro à la place de dames plus âgées, évitant que son ballon ne rebondisse sur son ventre, jusqu'à ce que sa maman lui révèle la vérité.

Cela peut paraître charmant, mais j'ai été gêné par l'image dévalorisante du sexe féminin que véhicule cet album.

Tout d'abord, la petite fille est blonde bien entendu, pour avoir une idée aussi stupide de nos jours, il faut être ou fille (et blonde) ou sous informé (même à 3 ans). Ensuite, en observant les activités de la maman 2011, je suis ravi de voir qu'elle est vraiment à contre courant : à la veillée, elle tricote des chaussettes pendant que son mari dort devant la télé ! Trouvez une femme en âge de procréer capable de tricoter des chaussettes doit être aussi rare que de découvrir un trèfle à quatre feuilles dans son jardin. Bien sûr, aimante, elle accompagne son mari jouer au football (bon Ok, c'est pour jouer avec sa fille, modernité oblige). Mais quand, dans le jeu, il s'agit de refaire le lacet défait de l'enfant, ce macho de père préfère rester dans les buts, bobonne traverse prestement le terrain pour accomplir cette tâche somme toute ingrate.

Et à la fin, quand on retrouve toute la famille sur la plage, qui reste à s'occuper de bébé pendant que papa, avec maintenant un corps de rêve, prêt pour toutes les aventures, enfile palmes et tuba pour une petite baignade? Maman bien sûr, figure maternante éternelle et dévouée. Tout est de nouveau dans l'ordre, chacun bien à sa place, la femme coincée sous le parasol, l'homme faisant le beau dans l'eau tel un Georges Clooney de banlieue.

La fin sur le blog
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Divergences 001

« Divergences 001 » propose aux enfants (mais pas seulement à eux) de s’initier au concept d’uchronie grâce aux contributions de plusieurs auteurs très réputés, de Johan Heliot à Laurent Genefort en passant par Fabrice Colin et Pierre Pelot. Les textes, d’une trentaine de pages chacun, couvrent un large pan de l’histoire, de la préhistoire à nos jours. On y croisera notamment Cléopâtre, Napoléon, ou encore Hitler et Noé.



Mes craintes initiales se sont plutôt avérées infondées. Le livre constitue un ensemble de textes cohérent et bien construit. Évidemment, certains textes m’ont paru plus réussis que les autres, notamment celui de Fabrice Colin sur Cléopâtre ou celui de Johan Heliot sur Bonaparte. Mais on prend beaucoup de plaisir à découvrir ces histoires alternatives qui constituent une très bonne porte d’entrée pour les enfants à l’univers de la science-fiction et qui leur permet en outre de découvrir plusieurs auteurs réputés dans un seul livre. Il est d’ailleurs fort à parier que plusieurs auteurs de cette compilation réapparaissent bientôt sur cette page pour voir leurs livres y être chroniqués !
Lien : https://mangeurdelivres.word..
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Divergences 001

Avec « Divergences 001 », Alain Grousset nous offre la toute première anthologie française consacrée à l'uchronie, terme rarement utilisé désignant un récit dans lequel l'auteur façonne une autre Histoire que celle que nous connaissons en en modifiant un événement capital. Que serait donc devenu le monde si Cléopâtre n'était pas morte en 31 avant JC mais avait triomphé d'Octave-Auguste ? Si Napoléon n'avait pas connu l'exil et était parvenu à conquérir le monde ? Si la première guerre mondiale ne s'était pas achevée en 1918 ? Neuf auteurs se sont essayés à cet exercice périlleux mais au combien fascinant : huit français jouissant d'une certaine renommée dans le monde des littératures de l'imaginaire tels Michel Pagel, Xavier Mauméjean ou encore Laurent Genefort, et un anglo-saxon, Paul J. McAuley, dont le récit est le seul à ne pas être inédit. Chaque nouvelle opte évidemment pour un point de divergence et une époque différents, de la Préhistoire au XXe siècle, le tout classé par ordre chronologique et se révélant bien éloigné de l'étiquette « roman jeunesse » attribué à l'ouvrage et qui me semble très incongrue.



Comme dans toute anthologie, certains textes se révèlent plus marquants que d'autres. Johan Héliot réussit ainsi parfaitement son coup avec « Pax Bonapartia », nouvelle mettant en scène deux soldats américains au service d'un Napoléon devenu tyran à l'échelle du monde. Les deux textes consacrés à la seconde guerre mondiale sont également intéressants, qu'il s'agisse de « Reich Zone » dans lequel Xavier Mauméjean met en scène l'industrie du cinéma américain sous la dictature nazie, ou de « De la part de Staline » dans lequel feu Roland C. Wagner relate l'inconsciente expédition de trois adolescents dans un monde où la France, et non l'Allemagne, se retrouve coupée en deux. Enfin, Jean-Marc Ligny signe avec « Exode » une nouvelle originale située à l'époque de la Préhistoire et consacrée à la rencontre des homo sapiens et des néandertaliens. L'ouvrage propose également, outre une excellente préface d'Alain Grousset, une postface signée Eric Henriet, le plus grand spécialiste de l'uchronie en France, qui nous propose de revenir sur l'histoire de ce genre littéraire qui séduit aujourd'hui de plus en plus d'auteurs et de lecteurs.



Une bonne anthologie qui a le mérite de mettre en lumière ce courant littéraire passionnant qu'est l'uchronie et de présenter des textes inédits d'auteurs chevronnés. A noter qu'à « Divergences 001 » devrait normalement suivre un « Divergences 002 » consacrée cette fois non plus à des uchronies basées sur des événements historiques mais plutôt sur des sujets tels que l'absence de technologie, l'arrivée d'une catastrophe naturelle...
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Divergences 001

Il convient en effet avant tout de ne pas s'arrêter à la mention "roman jeunesse" portée sur la couverture. Tout d'abord, il s'agit bien d'une anthologie de nouvelles. Ensuite, et même si le public premier est peut-être les adolescents, ces histoires n'en sont pas moins très plaisantes à lire, même si on est peu attiré par la littérature jeunesse.

La fine fleur de la SF francophone (du moins une partie) est donc ici présente pour élaborer des variations sur l'histoire.

Des temps bibliques (avec l'épisode du déluge) jusqu'à la conquête spatiale (seule nouvelle anglophone et non inédite), en passant par l'Empire napoléonien (et quel Empire !) et la Grande Guerre (qui est loin de se terminer en 1918), les visions sont toutes très bien campées (en si peu de pages), voire excellentes, ma préférence allant à l'hommage rendu par Xavier Mauméjean (il est vrai que j'ai une affection particulièrement pour cet auteur) à Rod Serling et sa Twilight Zone (notamment).

L'ensemble est agréablement présenté par Alain Grousset, et Eric B. Henriet, spécialiste français du genre, nous gratifie d'une postface très intéressante qui nous rappelle ce qu'est l'uchronie et quels sont les différents visages qu'elle peut adopter. Une bibliographie non exhaustive vient conclure le tout.

Une très bonne anthologie donc, qui nous fait attendre avec impatience le volume 002.
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Divergences 001

Un recueil d'uchronies d'une qualité très variable. On alterne entre l'excellence et le passablement médiocre. Un goût de trop peu finit par prendre le dessus...
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